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            "subtitle": "<strong>L’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) a récemment inauguré une machine avant-gardiste en Corée du sud. L’appareil radiographie les objets microscopiques en utilisant beaucoup moins de rayons X qu’un dispositif classique. Fournir des images de l’évolution rapide de ces objets constitue sa deuxième qualité. L’acquisition et la mise en place de l’appareil sont le fruit d’une collaboration entre la Suisse, la Corée du sud et Taiwan.</strong>",
            "text": "<p>« La ligne de radiologie synchrotron constitue l’outil le plus à la pointe du progrès dans l’imagerie aux rayons X », s’enthousiasme le professeur Margaritondo, doyen de la faculté des sciences de base. La machine résulte de la collaboration entre l’EPFL, l’Ecole Polytechnique POSTECH, en Corée du sud, et l’Academia Sinica de Taiwan. Inaugurée il y a deux mois et demi à peine, elle est en fonctionnement à l’accélérateur d’électrons du laboratoire PAL de Pohang, en Corée du sud.</p> <p><strong>Radiographier la structure du béton<br /> </strong>L’appareil peut être utilisé pour résoudre de nombreux problèmes industriels. A titre d’exemple, il permet de vérifier la qualité du béton grâce à l’analyse radiologique microscopique de ses composants et de sa structure. Il pourrait également permettre d’améliorer la qualité des montres, bijoux, carrosseries de voiture et autres objets recouverts de métal. La ligne radiographie en temps réel, (au moment où cela se produit), la couche métallique se formant sur l’objet et détecte de petites bulles qui s’interposent entre les deux et diminuent la qualité du produit. La tomographie, analyse visuelle des organes et des objets par tranches, se trouve affinée grâce au système. Celui-ci fournit désormais des informations par coupes d’un millième de millimètre.</p> <p><strong>Avis aux chercheurs intéressés<br /> </strong>Le premier objectif des trois pays est de continuer à développer la technique de l’appareil. L’amélioration obtenue permettrait de perfectionner encore l’analyse microscopique des composants. Leur deuxième objectif est d’abolir les frontières scientifiques et géographiques en mettant la ligne de rayonnement à disposition des chercheurs intéressés dans les pays participants et dans le monde. Ceci en vue de tester les possibilités maximales de ses applications. <br /> </p> <p></p>",
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            "title": "Le 150e anniversaire de l'EPFL",
            "subtitle": "<strong>Le samedi 29 mars 2003 a marqué le lancement des festivités du 150e anniversaire de l’EPFL. La manifestation a été marquée par la présence de M. Pascal Couchepin, Président de la Confédération suisse et de Madame Claudie Haigneré, Ministre déléguée à la recherche et aux nouvelles technologies de la République française et nouvelle Dr honoris causa de la Haute école lausannoise. Le Prof. Patrick Aebischer, président de l’EPFL, a décerné à cette occasion le titre de Dr honoris causa à quatre personnalités de renommée internationale. 327 étudiants ont reçu leur diplôme et les étudiants ont désigné les quatre professeurs de l’année. Le tout en présence de 2800 personnes et avec des performances pleines de finesse et de rythme de l’Ecole Atelier Rudra Béjart.</strong>",
            "text": "<p>Par l’intermédiaire de son Président, le professeur Patrick Aebischer, l’EPFL a accueilli 2800 personnes, parmi lesquelles les nouveaux diplômés et leur famille, lors de la Journée Magistrale du 29 mars 2003 qui constitue l’un des points forts dans l’année du 150e anniversaire de l’EPFL. Cet événement a été marqué par différentes allocutions.</p> <p><strong>Claudie Haigneré, astronaute et ministre : « La science pour maîtriser notre avenir »</strong></p> <p>Le Président de la Confédération, M. Pascal Couchepin, a notamment rappelé que, « depuis 150 ans, nous avons perdu quelques illusions sur l’effet de la science mais nous avons eu confirmation de l’immense chance qu’elle offre à notre société ». Parlant du système de la formation tertiaire en Suisse, M. Couchepin a dit «la conviction» du Conseil fédéral de la nécessité d’accroître les crédits de 5% par an pendant quatre ans pour la formation et la recherche: il s’agit d’un investissement prioritaire « qui doit être privilégié lorsque l’on analyse les possibilités d’économies ».</p> <p>Madame Claudie Haigneré, Ministre française à la recherche et aux nouvelles technologies, a rappelé les étapes importantes de sa vie ; elle fut la première astronaute française et européenne, après avoir été médecin. La Ministre a souligné un fait pour elle essentiel : « la science est l’élément clef d’une préparation maîtrisée de notre avenir » ; il convient cependant d’être attentif à une « combinaison constructive de la démocratie, de l’éthique et de la recherche ». Claudie Haigneré a encore incité les jeunes à « la mobilité, aux possibilités d’ouverture à d’autres cultures, à d’autres savoirs ». Elle a enfin illustré les dimensions plurielles d’une science qui gagne au travers d’une politique spatiale européenne et d’une promotion des nouvelles technologies, notamment en matière de communication, qui offrent des perspectives d’avenir aux jeunes et qui permettront à tous une « aventure, celle d’oser la science ».</p> <p></p> <p>Dans son discours, Patrick Aebischer a insisté sur l’importance de la formation et de la recherche « comme sources d’emplois, d’épanouissement personnel et de développements socio-économiques ». La Suisse doit donc en faire des domaines d’investissement prioritaires, à l’exemple de pays européens tels que l’Irlande, la Finlande ou la Norvège.<br /> Le Prof. Patrick Aebischer a aussi rendu un vibrant hommage aux trois présidents de l’EPFL depuis 1969 : les professeurs Maurice Cosandey, Bernard Vittoz et Jean-Claude Badoux.</p> <p><strong>Quatre Dr honoris causa</strong></p> <p>La Magistrale 2003 a aussi été l’occasion de décerner le titre de docteur honoris causa à quatre personnalités de renom, à savoir : <br /> - Dr Claudie Haigneré, astronaute, Ministre déléguée à la recherche et aux nouvelles technologies (France) « pour ses travaux de recherche dans le domaine médico-physiologique appliqué à la recherche spatiale et pour son rôle d’astronaute » ;<br /> - Professeur John Hennessy, Président de l’Université de Stanford (Etats-Unis), « pour sa recherche exceptionnelle dans le domaine de l’architecture des ordinateurs » ;<br /> - Professeur Sumio Iijima, Université de Meijo (Japon), « pour son rôle de pionnier dans le domaine de la physique de la matière condensée et pour sa découverte d’une nouvelle forme de carbone appelée nanotube » ;<br /> - Professeur Jörg Schlaich, Ingénieur civil (Allemagne), « pour l’ensemble de son œuvre dans le domaine des structures, de l’environnement et de l’architecture».</p> <p><strong>Les diplômés du 150e </strong></p> <p>327 étudiants ont reçu leur diplôme d’ingénieur à cette occasion. La microtechnique et la physique se situent en tête du hit parade avec, respectivement, 67 et 53 diplômés. Le génie rural en aligne 37, l’informatique, 34, et l’électricité, 27. Le génie civil, la mécanique et la chimie ont décerné une vingtaine de diplômes. En 2003, l’EPFL devrait octroyer au total plus de 450 diplômes; en effet, jusqu’à cet été, l’EPFL comptera une cinquantaine de diplômés supplémentaires en systèmes de communication et une septantaine en architecture.</p> <p><strong>Une première : les professeurs de l’année</strong></p> <p>Pour la première fois, les étudiants ont désigné les quatre meilleurs professeurs de l’année. Il s’agit de :<br /> - Andreas Mortensen, Professeur aux laboratoires de métallurgie mécanique et doyen de l’école doctorale<br /> - Philippe-André Martin, Professeur titulaire aux laboratoires de mécanique quantique<br /> - Bruno Marchand, directeur à la Faculté de l’ENAC (Institut d’Architecture et de la Ville)<br /> - Jacques Douchet, chargé de cours en mathématiques. <br /> Cette distinction leur a été annoncée par le Président de l’Association des étudiants, M. Jacques Boppe. </p>",
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            "subtitle": "<strong>Des chercheurs de l’EPFL ont trouvé une faille dans le système le plus répandu de sécurisation des transactions effectuées via Internet. Ils ont démontré qu’il est possible de reconnaître en moins d’une heure le mot de passe utilisé par un internaute pour se connecter à un service de vente commercial ou à son compte en banque en ligne. En devançant les pirates, ils offrent les moyens de se prémunir contre une telle attaque !</strong>",
            "text": "<p>« Nous sommes les premiers à avoir découvert cette faiblesse du protocole SSL, le procédé de sécurisation le plus couramment utilisé pour les transactions via Internet », précise le professeur à l’EPFL Serge Vaudenay. SSL ou Secure Socket Layer était pourtant réputé inviolable. Les chercheurs de l’EPFL ont imaginé une attaque qui fonctionne quand l’algorithme de chiffrement utilisé est de type CBC et que le pirate se trouve dans le voisinage du serveur de messagerie.</p> <p>« Concrètement, explique le professeur Vaudenay, nous avons développé un programme qui nous a permis d’intercepter le mot de passe d’une personne utilisant un logiciel de communication sécurisé par SSL. » Les scientifiques sont ensuite parvenus à se connecter au logiciel en se faisant passer pour l’utilisateur. Ils auraient ainsi pu lire ses mails ou effectuer des transactions financières en son nom.</p> <p>Faut-il dorénavant s’abstenir d’utiliser Internet pour effectuer ses paiements ? « Evidemment, rassure le professeur Vaudenay, nous avons transmis le résultat de nos recherches aux personnes qui mettent à jour le SSL. » La nouvelle version d’openSSL (0.9.7a) apporte une protection contre l’attaque imaginée par les chercheurs de l’EPFL.</p> <p>Le projet qui a mis en évidence la faille du protocole SSL a été réalisé dans le cadre du Pôle de recherche national sur les réseaux mobiles MICS. Outre Serge Vaudenay, directeur du Laboratoire de sécurité et de cryptographie, les personnes ayant participé aux travaux sont le chercheur à l’EPFL Brice Canvel, un étudiant de la section Systèmes de communications Martin Vuagnoux et un responsable de la cryptographie dans une grande banque Alain Hiltgen.</p> <p>Un programme SSL est transparent pour l’utilisateur. Ce dernier peut donc l’utiliser en toute ignorance. Ceci-dit, un serveur sécurisé par SSL possède une adresse commençant par https://. Le « s » signifie secured (sécurisé). Secure Socket Layer peut se traduire par couche de Socket sécurisée. Socket est un anglicisme désignant une interface permettant de faire communiquer les logiciels entre eux. Le SSL est ainsi un protocole qui protège cette interface de toute utilisation pirate ou non autorisée en assurant la confidentialité des opérations.</p>",
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            "subtitle": "L’EPFL considère que le bois constitue une ressource essentielle pour la Suisse et un matériau de construction particulièrement important. Les inquiétudes suscitées par le départ à la retraite du Professeur Julius Natterer sont injustifiées : L’EPFL entend saisir cette opportunité pour renforcer la qualité de la formation et de la recherche grâce à une coordination renouvelée dans ce domaine stratégique.",
            "text": "<p>Au moment où le Conseil Fédéral s’engage pour la Formation, la Recherche et la Technologie, l’EPFL doit pleinement jouer son rôle national en apportant des compétences académiques complémentaires à ses partenaires universitaires. Les dix-huit mois qui précèdent le départ à la retraite du Professeur Julius Natterer, en mars 2004, constituent une période unique pour considérer la filière académique du bois en Suisse avec l’ensemble des institutions impliquées. L’EPFL entend ainsi contribuer de façon originale, novatrice et complémentaire à cette filière, tant en matière de formation que de recherche.</p> <p><strong>Architecture et Ingénierie<br /> </strong>La stratégie adoptée par l’EPFL comprend l’engagement d’un nouveau professeur spécialisé dans la conception de constructions en bois. Parmi les différentes facettes de cette stratégie figurent aussi la combinaison du bois avec d’autres matériaux de construction comme le béton le verre ou le métal, les techniques de simulation par ordinateur et l’utilisation du bois comme composante architecturale. Cette stratégie élargit la position du bois pour lui donner une dimension globale au sein de la Faculté d’Environnement naturel, architectural et construit.</p> <p>L’EPFL inscrit ainsi ses actions au sein d’un réseau de compétences qui comprend notamment le WSL (Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage) pour les aspects liés à la gestion des forêts, l’EMPA, qui traite des essais des matériaux et l’étude de leur cycle de vie, et le réseau de Hautes Ecoles Spécialisées.</p> <p><strong>Rôle Polytechnique<br /> </strong>L’EPFL tient à assurer pleinement sa mission : former des architectes, des ingénieurs et des scientifiques de haut niveau, constituer un pôle majeur d’innovation et valoriser le fruit des travaux de recherche. Elle doit donc se positionner au-delà des actions de promotion des différentes associations et communautés d’intérêt. Vu l’enthousiasme suscité par le bois, l’EPFL compte sur le dynamisme des industriels de la branche pour établir des alliances stratégiques afin de rassembler les fonds nécessaires au lancement de nouveaux programmes de recherches prometteurs.</p>",
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            "title": "Hewlett-Packard choisit l'Arc lémanique comme centre de compétence en",
            "subtitle": "<strong>Les molécules biologiques sont de très grande taille. Comment prédire et comprendre la complexité de leur comportement, la manière dont elles se constituent et réagissent ? Pour mieux répondre à ces questions, l’EPFL s’associe avec le leader mondial des ordinateurs de haute puissance et avec l’Institut Suisse de Bioinformatique.</strong>",
            "text": "<p>Une série d’équations mathématiques peut-elle modéliser les maillons de l’ADN et nous aider à mieux comprendre son comportement ? Afin de relever de tels défis, les scientifiques de l’EPFL pourront dès ces prochains jours s’appuyer sur Janus. Sa rapidité de calcul est impressionnante. Janus est capable de réaliser 200 milliards d’opérations par seconde. Sa venue au cœur du Service Informatique de l’EPFL fait l’objet de toutes les attentions. En effet, cette puissance de calcul, générée par la centaine de processeurs de la machine correspond à la capacité dont ont besoin les scientifiques de l’Institution pour modéliser certains des phénomènes fondamentaux qui régissent la vie. Leur objectif est double : d’une part, il consiste à développer de nouveaux modèles mathématiques, chimiques et physiques qui décrivent les interactions entre les molécules. D’autre part, il vise à faire évoluer les techniques de simulation de manière à pouvoir prédire, et même contrôler, plus précisément ce qui se passe dans la réalité.</p> <p>Au-delà des prouesses techniques de la machine, cette nouvelle initiative se distingue avant tout par la capacité des programmes scientifiques à intégrer toutes les compétences, depuis les mathématiques fondamentales, jusqu’à la biologie et à la pharmacogénomique. A l’EPFL, le professeur John Maddocks, par exemple, est l’un des pionniers de la simulation de la structure de l’ADN, alors que la professeure Ursula Roetlisberger travaille sur des nouvelles techniques pour simuler et comprendre le mécanisme de formation des très grandes molécules chimiques et biochimiques. Ces approches sont complémentaires aux travaux menés par l’Institut Suisse de Bioinformatique (ISB) qui a acquis une réputation mondiale dans l’analyse et l’organisation de l’information biologique et de la protéomique. Afin d’appuyer la collaboration entre les chercheurs en bio-simulation et les bioinformaticiens, l’EPFL met à disposition des chercheurs de l’ISB une partie de la puissance de calcul de sa nouvelle machine, en attendant la mise en œuvre d’autres projets déjà planifiés entre l’ISB, l’EPFL et les Universités de Lausanne et de Genève.</p> <p>« Nous avons choisi d’investir dans ce programme scientifique parce qu’il comporte une capacité unique à réunir biologie, mathématiques et ingénierie. La région lémanique fait office de pionnier au niveau mondial », explique Lionel Binns, Director of Life science chez Hewlett-Packard. Le leader mondial de l’informatique de haute puissance a donc décidé d’investir dans ce programme, non seulement financièrement, mais aussi en compétences, puisqu’il déléguera des ingénieurs de recherche au sein de l’EPFL. « Ce partenariat est un exemple du type de collaboration que l’EPFL souhaite établir avec les industriels, car il conjugue intérêt académique fondamental et transfert de technologie concret », explique Stefan Catsicas, Vice-Président pour la recherche à l’EPFL.</p> <p>Janus, composé de 25 nœuds (25 modules de 4 processeurs Alpha de la dernière génération, reliés entre eux par un réseau ultra-rapide Quadrics) se distingue par sa vitesse de calcul, mais aussi par sa polyvalence. Son utilisation n’est donc pas restreinte aux sciences de la vie. Elle est ouverte à l’ensemble des scientifiques et des ingénieurs de l’EPFL. « Les mathématiques et la simulation numérique font partie de nos domaines prioritaires. A l’instar de la physique des plasmas, la mécanique des fluides ou la physique du solide, la biologie stimule l’émergence de technologies inédites que l’on peut transférer à d’autres domaines scientifiques », affirme Stefan Catsicas. Une manière de stimuler la recherche au-delà des disciplines, stratégie chère à l’EPFL.</p>",
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            "title": "Des maths fondamentales à la science des matériaux et à l'écologie",
            "subtitle": "<strong>Le Conseil des écoles polytechniques fédérales a nommé, ce jeudi 14 novembre, Bernard Dacorogna professeur ordinaire en mathématiques à la Faculté des sciences de base de l’EPFL. Ce chercheur suisse est l’un des experts internationaux les plus cités dans les domaines des équations aux dérivées partielles et du calcul des variations. Ses études ont des répercussions importantes sur la science des matériaux et sur l’écologie théorique.</strong>",
            "text": "<p>Né en 1953, Bernard Dacorogna a obtenu un « master » en sciences à Aberdeen en 1977 et un doctorat en mathématiques à l’Université Heriot-Watt au Royaume-Uni en 1980. Il a ensuite travaillé à la Brown University aux Etats-Unis. En 1981, il est devenu collaborateur scientifique à l’EPFL avant d’obtenir, en 1996, le titre de professeur titulaire. Ses recherches ont gagné une grande audience internationale.</p> <p><strong>La « formule Dacorogna »<br /> </strong>Parmi ses découvertes les plus connues, il faut citer la célèbre « formule Dacorogna » pour calculer l’enveloppe quasi convexe. Elle connaît de nombreuses applications pour résoudre des problèmes d’élasticité. Les résultats du professeur Dacorogna dans le domaine des équations aux dérivées partielles, tels que la notion « d’A-quasiconvexité », sont considérés par les experts comme appartenant aux plus importantes avancées de ces dernières années.</p> <p>Les recherches de Bernard Dacorogna s’attaquent à des problèmes de mathématiques fondamentales. Mais elles ont d’importantes applications pratiques. Il faut citer à ce propos leur grand impact sur la science des matériaux, notamment sur les problèmes de l’élasticité. On peut citer également l’écologie théorique, où Bernard Dacorogna a obtenu d’intéressants résultats concernant le problème clé de l’approvisionnement optimal.</p> <p>Le professeur Dacorogna entend continuer ses recherches dans ces domaines qui contribuent beaucoup à la renommée de l’EPFL et qui créent des liens intéressants entre les mathématiques de base et la recherche appliquée. Ses livres servent de référence. Son traité « Direct Methods in the Calculus of Variations » a notamment influencé toute une génération de mathématiciens intéressés à ce type de problèmes, ainsi que de nombreux chercheurs en mécanique et en science des matériaux. Les publications</p>",
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            "subtitle": "<strong>Le Conseil des écoles polytechniques fédérales a nommé, ce jeudi 14 novembre, Nikos Stergiopulos, professeur extraordinaire en ingénierie biomédicale à la Faculté des sciences et techniques de l’ingénieur de l’EPFL. Cette nomination concrétise la volonté claire de l’EPFL de renforcer son pôle de génie biomédical.</strong>",
            "text": "<p>L’EPFL est présente depuis de nombreuses années dans le domaine du génie biomédical. Ses activités dans cette branche se sont encore intensifiées au milieu des années 90. Elle a alors participé à deux programmes successifs de génie biomédical, en collaboration avec ses partenaires universitaires et hospitaliers de Lausanne et Genève.</p> <p>En 1997, un cours postgrade a également été mis sur pied par l’ancien Laboratoire de génie biomédical. Il est toujours donné par ce qui est devenu le Laboratoire de biomécanique et biophysique cellulaire. En effet, lors de la réorganisation de l’EPFL, les activités de génie biomédical ont été concentrées dans la Faculté des sciences et techniques de l’ingénieur et réunies en un Institut cohérent regroupant les activités d’imagerie et d’optique biomédicale, d’orthopédie (collaboration avec l’Hôpital orthopédique) et de technologies cardiovasculaires, domaine de spécialité du Professeur Nikos Stergiopulos.</p> <p>Le professeur Nikos Stergiopulos concentre sa recherche sur l’hémodynamique en relation avec les maladies cardiovasculaires. Plus précisément, il étudie la mécanique des parois vasculaires, la mécanique du flux sanguin, la mécanique cardiaque, et les interactions entre le flux sanguin et les parois vasculaires. Son objectif est de comprendre comment les forces mécaniques sont perçues et transposées dans l’action biologique (mécanotransduction), afin de mieux concevoir les implants vasculaires (stents, grafts, etc) et les greffes de tissu fonctionnel. Cela présuppose une action très interdisciplinaire, où la biomécanique se combine à la connaissance de la biologie vasculaire.</p> <p>Nikos Stergiopulos est né en 1962. Il a obtenu en 1986 son diplôme d’ingénieur mécanicien à l’Université d’Athènes et, en 1990, son doctorat à l’Université d’Iowa, où il a effectué un postdoc jusqu’en 1991. Il est engagé ensuite comme 1er assistant et chargé de cours à l’EPFL dans le Laboratoire de génie biomédical du professeur Jean-Jacques Meister. Il y est nommé professeur assistant en 1996. En parallèle, il a fondé en 1998, sur le Parc scientifique de l’EPFL, la société Endoart SA dont il est le vice-président.</p>",
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            "subtitle": "<strong>Il y avait foule mardi à la soirée Alinghi organisée par l’EPFL. Plus de 400 personnes ont assisté à une vidéo-conférence exceptionnelle réunissant les principaux acteurs du Défi suisse. En direct de leur base à Auckland, les responsables du team Alinghi ont déjà annoncé vouloir poursuivre leur partenariat avec l’EPFL pour la prochaine édition de la Coupe de l’America.</strong>",
            "text": "<p>« En tant que conseiller scientifique, nous sommes très fiers qu’Alinghi ait remporté la première phase des qualifications à la Coupe de l’America », a précisé de son côté Nicolas Henchoz, adjoint du Président de l’EPFL à la communication. Autre participant à la vidéo-conférence, le professeur au MIT Jerome Milgram a souligné, en direct de la Swiss House de Boston, le rôle décisif que joue la technologie lors de régates qui se gagnent souvent pour une poignée de secondes. « Réduire de 1% la traînée du voilier permet de gagner trente secondes sur le parcours d’une régate », a précisé ce grand expert de la Coupe de l’America.</p> <p>Toutes les disciplines de l’ingénieur sont nécessaires pour mettre au point des voiliers aussi « high tech » que les deux navires de course d’Alinghi. C’est pourquoi il est précieux de collaborer avec l’EPFL, estime le chef du design team d’Alinghi Grant Simmer. Les vastes compétences de l’école permettent de valider rapidement des idées dans des domaines aussi variés que la résistance des matériaux, la structure ou l’écoulement des fluides. « L’enthousiasme et les compétences des chercheurs de l’EPFL ont influencé de manière significative nos excellents résultats », a confirmé Grant Simmer.</p> <p><strong>Application biomédicale<br /> </strong>Pour les scientifiques de l’EPFL, ce partenariat constitue une occasion unique d’appliquer immédiatement les résultats de la recherche fondamentale, a souligné le professeur Jan-Anders Manson, responsable scientifique du partenariat EPFL - Alinghi. La collaboration avec le Team Alinghi a non seulement permis d’obtenir des succès scientifiques à court terme, mais aussi de définir des domaines de recherche d’intérêt majeur à plus long terme. Les recherches sur les écoulements autour du bateau trouveront par exemple des applications biomédicales dans l’étude de la circulation sanguine dans les prothèses cardiaques.</p> <p><strong>Pourquoi Prada<br /> </strong>A plus court terme, Alinghi dévoilera lundi avec lequel de ses deux bateaux il disputera les quarts de finales contre Prada. Pourquoi avoir choisi de concourir contre le défi transalpin ? « Ses membres nous semblent les moins bien préparés et les importants changements qu’ils apportent à leur bateau exigent un temps d’adaptation plus long», a expliqué Grant Simmer. Et de préciser : « Si nous gagnons la Coupe de l’America, le prochain défi sera basé en Suisse, mais les régates se dérouleront en mer Méditerranée. » Avec le soutien de l’EPFL.</p>",
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            "title": "Sciences humaines et sociales pour  tous les futurs polytechniciens",
            "subtitle": "<strong>Grâce à la coopération tripartite SVS entre les Universités de Lausanne, de Genève et l’EPFL, tous les nouveaux étudiant-es de l’EPFL verront leurs études enrichies par un vaste programme d’enseignement en sciences humaines et sociales qui représentera 10% de leur cursus . Ce programme leur permettra de développer un sens critique, un esprit d’ouverture et des connaissances sur les interactions entre la science et la société.</strong>",
            "text": "<p>Dès la rentrée du 21 octobre prochain, tous les nouveaux étudiants de l’EPFL choisiront librement des cours parmi plus de vingt branches réparties dans des disciplines très larges : Histoire, Civilisation comparée, Esthétique, Philosophie, Sociologie et Psychologie, Droit et Economie. Durant la première année, les étudiant-es s’inscriront dans quatre branches. Une chance unique d’explorer des domaines inconnus et d’élargir leur horizon. Par la suite, ils sélectionneront l’une de leurs branches pour l’approfondir. Le programme comporte non seulement des cours mais aussi des travaux par projets qui seront évalués, permettant ainsi aux élèves de s’immerger dans les méthodes propres aux sciences humaines et sociales. Il vise à favoriser le développement d’un esprit critique et ouvert, indispensable aux activités sociales et professionnelles.</p> <p><strong>1400 élèves concernés<br /> </strong>Cinquante professeurs et spécialistes, en majorité des Universités de Lausanne et Genève, participent à ce programme afin de partager leurs domaines de compétences au travers de cours, d’ateliers et de séminaires adaptés à un public de futurs polytechniciens. La mise sur pied de ce projet ambitieux a nécessité également une collaboration intense avec l’Ecole des Beaux-Arts à Genève et l’Ecole Cantonale d’art de Lausanne.</p> <p>L’introduction de cet enseignement en sciences humaines et sociales, dès cet automne, auprès d’environ 1400 élèves, constitue une nouvelle étape pour le programme tripartite de coopération et d’innovation « Sciences, Vie, Société ». Créé dans un esprit de synergie et de développement, le programme SVS permet ainsi de renforcer chaque Institution en développant des pôles de compétences d’envergure internationale ainsi que des échanges de prestations majeurs en matière de formation. Projet pionnier, SVS démontre de façon pragmatique les bénéfices de la coopération universitaire à l’échelle nationale.</p>",
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            "title": "La Poste sponsorise une chaire en Management des industries de réseau",
            "subtitle": "<strong>Le Conseil des écoles polytechniques fédérales a nommé, le 19 septembre 2002, Matthias Finger professeur ordinaire en Management des Industries de Réseau. Il sera rattaché à l’Institut de Logistique, Economie et Management des Technologies (ILEMT). M. Finger est un spécialiste réputé de la libéralisation, de la restructuration et de la régulation des infrastructures de réseau. Ses recherches sur la régulation permettent de réconcilier la libéralisation de ces secteurs avec des objectifs de service public, tout en favorisant une gestion plus entrepreneuriale des opérateurs économiques.</strong>",
            "text": "<p>Né en 1955, citoyen suisse et français, Matthias Finger obtient un doctorat en sciences de l’éducation en 1986 et un doctorat en sciences politiques en 1988, les deux à l’Université de Genève. Après avoir été professeur assistant à la Syracuse University, à New York (1989-1991) et professeur associé à la Columbia University, à New York (1992-1994), il est nommé en 1995 professeur ordinaire à l’Institut des Hautes Etudes en Administration Publique à Lausanne. C’est là qu’il développe ses recherches sur la transformation des infrastructures de réseaux dans les secteurs de la poste, des télécommunication, de l’électricité, du transport ferroviaire et aérien, de l’eau et de l’audiovisuel.</p> <p>Matthias Finger est internationalement reconnu comme spécialiste du secteur postal et du secteur de l’eau. Ses recherches dans le domaine de la régulation des infrastructures libéralisées, ainsi que celles portant sur les transformations des opérateurs publics, tant dans les pays industrialisés que dans les pays en développement, ont attiré l’attention de la communauté scientifique. M. Finger est également connu comme spécialiste du management, en particulier du management public. Il est consulté régulièrement par les entreprises, les régulateurs, les décideurs et les organisations internationales.</p> <p>M. Finger entend poursuivre ses recherches dans ces domaines très actuels que sont la transformation et la régulation des infrastructures de réseau, recherches qui contribueront beaucoup à la renommée internationale de l’EPFL. Il apportera à l’Institut ILEMT, nouvellement créé, une dimension indispensable, à savoir celle de la gestion et de la régulation des industries dites de réseau. Il dirige déjà des projets de recherche prestigieux de l’Union européenne. Cet expert en management public profitera des compétences de l’EPFL en matière de nouvelles technologies de l’information et de la communication pour développer ces prochaines années le nouveau domaine de recherche et de formation qu’est le «gouvernement électronique».</p> <p>M. Finger est un chercheur très productif sur le plan international, étant auteur ou co-auteur de 14 livres et de plus de 50 chapitres de livres et d’articles dans les journaux scientifiques les plus prestigieux. Sa compétence, sa curiosité intellectuelle et sa capacité pédagogique ne manqueront pas d’attirer des doctorants de haute qualité. Ses recherches, ses intérêts intellectuels et les nouvelles directions qu’il a choisies d’explorer s’inscrivent parfaitement dans la nouvelle direction de l’EPFL qui veut rendre les ingénieurs également compétents en matière de management des technologies.</p> <p>La Chaire MIR est sponsorisée par la Poste Suisse. L'EPFL et la Poste collaboreront désormais dans les domaines de la recherche, de l'enseignement et du transfert de connaissances. L'EPFL et ILEMT, au travers de cette nouvelle Chaire, pourront concrétiser leur nouvelle stratégie en matière de management des technologies.</p> <p>En sa qualité d'entreprise technologique spécialisée en logistique et en communication, la Poste constitue pour l'EPFL un partenaire idéal. Pour la Poste, la coopération avec l'EPFL a été motivée en grande partie par sa volonté d’être encore plus active dans la recherche et la mise en œuvre de nouvelles technologies, de renforcer sa collaboration avec le monde de l’enseignement au plan national et international et d’accroître les liens entre le secteur public et l'économie privée.</p>",
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