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{ "count": 31414, "next": "http://actu.epfl.ch/api/v1/news/?limit=10&offset=10", "previous": null, "results": [ { "id": 197322, "lang": "fr", "title": "Zhe Zhang décroche une bourse Postdoc.Mobility", "subtitle": "<p>Zhe Zhang, chercheur au Laboratoire d'ingénierie des ondes de la Faculté des sciences et techniques de l’ingénieur, a été sélectionné pour recevoir une prestigieuse bourse du Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS) pour poursuivre des études postdoctorales à l'Université de Stanford aux États-Unis.</p>", "text": "<p>Les bourses <a href=\"http://www.snf.ch/en/XIZpfY3iVS5KRRoD/funding/careers/postdoc-mobility\" rel=\"noopener\" target=\"_blank\">Postdoc.Mobility</a> sont destinées aux chercheurs postdoctoraux en début de carrière souhaitant enrichir leur profil scientifique en travaillant dans un institut de recherche à l’étranger, afin d’acquérir des connaissances plus approfondies en vue d’une future carrière en Suisse. La bourse de mobilité est en principe allouée pour une durée de 24 mois et la phase de retour pour 3 à 12 mois.</p> <p>Zhe Zhang a soutenu avec succès sa thèse de doctorat, <a href=\"http://infoscience.epfl.ch/entities/publication/cf733b5e-8b66-4a38-8a86-72bdc0e49adb/thesisdetails\">Topological photonic transport in disordered scattering networks</a>, en 2024 sous la direction de Romain Fleury, directeur du <a href=\"https://www.epfl.ch/labs/lwe/\">Laboratoire d'ingénierie des ondes</a>.</p> <p>À l'Université de Stanford, Zhe Zhang utilisera sa bourse du FNS pour explorer et développer de nouveaux cadres de plateformes photoniques robustes, fondés sur la topologie de Floquet, reposant sur des modulations temporelles périodiques. Ces plateformes permettront de manipuler simultanément les ondes dans les dimensions spatiales et spectrales, faisant ainsi progresser de manière significative les applications photoniques grâce à la physique topologique.</p>", "order": 198135, "publish_date": "2025-07-04T13:08:57", "visual_url": "https://actu.epfl.ch/image/155679/1440x810.jpg", "thumbnail_url": "https://actu.epfl.ch/image/155680/1440x810.jpg", "visual_description": "Zhe Zhang. 2025 EPFL/Zhang CC BY SA 4.0", "short_vimeo_video_id": "", "short_vimeo_video_credits": "", "carousel_images": [], "video": "", "channel": { "id": 10, "name": "STI", "fr_description": "Canal permettant de gérer les actualités de la faculté STI", "en_description": "Canal permettant de gérer les actualités de la faculté STI", "de_description": "", "is_active": true }, "category": { "id": 3, "fr_label": "Recherche", "en_label": "Research", "de_label": "Forschung" }, "news_url": "https://actu.epfl.ch/news/zhe-zhang-decroche-une-bourse-postdocmobility", "themes": [ "http://actu.epfl.ch/api/v1/themes/4/" ], "publics": [ "http://actu.epfl.ch/api/v1/publics/1/", "http://actu.epfl.ch/api/v1/publics/2/", "http://actu.epfl.ch/api/v1/publics/3/", "http://actu.epfl.ch/api/v1/publics/4/", "http://actu.epfl.ch/api/v1/publics/5/", "http://actu.epfl.ch/api/v1/publics/6/" ], "faculties": [ "http://actu.epfl.ch/api/v1/faculties/6/" ], "projects": [], "authors": [ { "first_name": "Celia", "last_name": "Luterbacher", "url": null } ], "links": [], "funding": "", "references": "", "is_under_cc_license": true }, { "id": 197319, "lang": "fr", "title": "L'EPFL salue la mémoire du pionnier de la robotique Reymond Clavel", "subtitle": "<p>Le professeur émérite Reymond Clavel, dont les travaux ont conduit à des avancées majeures en robotique de haute précision et en interfaces haptiques, est décédé le mardi 24 juin 2025. Ses contributions à la recherche et à l'enseignement en robotique ont créé un héritage qui continue d'influencer le domaine aujourd'hui.</p>", "text": "<p>Reymond Clavel a été professeur à l'EPFL de 1981 à 2013. Ses recherches au sein du Laboratoire des systèmes robotiques de la Faculté des sciences et techniques de l’ingénieur (STI) se sont concentrées sur la robotique parallèle, la robotique à haute vitesse et à haute précision, ainsi que sur les applications de la robotique médicale et chirurgicale. En 1985, Reymond Clavel a dirigé l'équipe de recherche qui a inventé le <a href=\"https://actu.epfl.ch/news/le-delta-le-robot-suisse-le-plus-rapide-du-monde/\">robot parallèle Delta</a> qui, avec ses trois bras et son dispositif de préhension, a révolutionné le monde de l'emballage.</p> <p>À l’annonce de son décès, survenu le 24 juin 2025, la communauté de l’EPFL s’est réunie pour saluer non seulement les contributions scientifiques durables de Reymond Clavel, mais aussi son humanité et l’impact profond que sa vie et son œuvre ont eu sur celles et ceux qui l’ont côtoyé.</p> <p>« Le professeur Clavel était un chercheur novateur dont les innovations ont transformé le monde de la robotique, en particulier son robot Delta, qui a trouvé des applications dans divers domaines, notamment l'emballage, les industries pharmaceutiques et alimentaires, ainsi que la chirurgie robotique. Son héritage continuera d'inspirer nos étudiants et nos collègues dans les années à venir », a déclaré le doyen de la Faculté STI Ali H. Sayed.</p> <figure class=\"image\"><img alt=\"\" height=\"667\" src=\"//actu.epfl.ch/public/upload/fckeditorimage/6e/86/0faf8dc0.jpg\" width=\"1000\"/> <figcaption>Reymond Clavel avec son invention, le robot Delta. EPFL Alain Herzog CC BY SA 4.0</figcaption> </figure> <p><strong>Un symbole de la robotique haute performance </strong></p> <p>Lors d'une visite dans une chocolaterie suisse, Reymond Clavel est marqué par la répétitivité et la pénibilité du travail manuel accompli par les ouvriers. Il décide alors de mettre ses compétences en ingénierie mécanique au service de la conception d’une machine destinée à alléger la charge de ce travail. Son premier concept du robot Delta évolue en un prototype qui intrigue d’abord les industriels par ses longs bras arachnéens, mais qui devient rapidement un symbole de la robotique haute performance – alliant une remarquable agilité à une dynamique pouvant dépasser 50 fois l’accélération gravitationnelle.</p> <p>Aujourd'hui, il existe une multitude de robots Delta, des grandes machines capables de manipuler plusieurs kilos aux versions miniatures d’une précision micrométrique. Plus de 10’000 robots Delta ont été déployés dans un large éventail d'applications. En 1987, la technologie est licenciée à l’entreprise suisse Demaurex pour la production de robots destinés à l’industrie de l’emballage. Au cours de sa carrière, Reymond Clavel dépose également une trentaine de brevets.</p> <p><strong>Un professeur apprécié et un inventeur pionnier</strong></p> <p>Au fil des ans, Reymond Clavel a formé et inspiré des centaines d'étudiantes et étudiants grâce à son style d'enseignement patient et didactique. Sa porte était toujours ouverte et les conversations avec lui - qu'elles soient techniques, philosophiques ou humoristiques - ont laissé de bons souvenirs à de nombreux étudiants.</p> <p>Son parcours académique était aussi unique que sa personnalité. Après avoir obtenu son diplôme d'ingénieur en mécanique à l'EPFL en 1973, il a passé près d'une décennie chez Hermes-Precisa. Il est ensuite retourné à l'EPFL et a été nommé professeur avant même d'obtenir son doctorat - une étape qu'il allait franchir plusieurs années plus tard.</p> <figure class=\"image\"><img alt=\"\" height=\"562\" src=\"//actu.epfl.ch/public/upload/fckeditorimage/68/8e/d22a47b9.jpg\" width=\"1000\"/> <figcaption>Martin Vetterli, Reymond Clavel & Marc-Olivier Demaurex à la remise de prix Engleberger en 2024. Titouan Veuillet CC BY SA</figcaption> </figure> <p>Le changement de paradigme dans l'automatisation industrielle que Reymond Clavel a initié avec le robot Delta a été récompensé par de nombreux prix prestigieux : le prix du JIRA (Japan Industrial Robot Association) en 1989, le prix Golden Robot décerné par ABB en 1999, et le prix <a href=\"https://actu.epfl.ch/news/reymond-clavel-remporte-le-prix-en-robotique-jos-2/\">Joseph F. Engelberger</a> en robotique en 2024.</p> <p>« Reymond n’était pas seulement un ingénieur visionnaire et un inventeur brillant, il était aussi un enseignant très respecté dont l’influence sur des générations d’ingénieurs, depuis 1981, est inestimable », souligne Mohamed Bouri, responsable du groupe de recherche REHAssist (Rehabilitation and Assistive Robotics). « Son héritage perdurera à travers ses inventions, ainsi que par la chaleur humaine et l'humanité qu’il a su transmettre à ceux qui l’entouraient. »</p>", "order": 198120, "publish_date": "2025-07-04T10:19:05", "visual_url": "https://actu.epfl.ch/image/155643/1440x810.jpg", "thumbnail_url": "https://actu.epfl.ch/image/155644/1440x810.jpg", "visual_description": "Reymond Clavel. 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Ses contributions à la recherche et à l'enseignement en robotique ont créé un héritage qui continue d'influencer le domaine aujourd'hui.</p>", "text": "<p>Reymond Clavel a été professeur à l'EPFL de 1981 à 2013. Ses recherches au sein du Laboratoire des systèmes robotiques de la Faculté des sciences et techniques de l’ingénieur (STI) se sont concentrées sur la robotique parallèle, la robotique à haute vitesse et à haute précision, ainsi que sur les applications de la robotique médicale et chirurgicale. 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Son héritage continuera d'inspirer nos étudiants et nos collègues dans les années à venir », a déclaré le doyen de la Faculté STI Ali H. Sayed.</p> <figure class=\"image\"><img alt=\"\" height=\"667\" src=\"//actu.epfl.ch/public/upload/fckeditorimage/6e/86/0faf8dc0.jpg\" width=\"1000\"/> <figcaption>Reymond Clavel avec son invention, le robot Delta. EPFL Alain Herzog CC BY SA 4.0</figcaption> </figure> <p><strong>Un symbole de la robotique haute performance </strong></p> <p>Lors d'une visite dans une chocolaterie suisse, Reymond Clavel est marqué par la répétitivité et la pénibilité du travail manuel accompli par les ouvriers. Il décide alors de mettre ses compétences en ingénierie mécanique au service de la conception d’une machine destinée à alléger la charge de ce travail. Son premier concept du robot Delta évolue en un prototype qui intrigue d’abord les industriels par ses longs bras arachnéens, mais qui devient rapidement un symbole de la robotique haute performance – alliant une remarquable agilité à une dynamique pouvant dépasser 50 fois l’accélération gravitationnelle.</p> <p>Aujourd'hui, il existe une multitude de robots Delta, des grandes machines capables de manipuler plusieurs kilos aux versions miniatures d’une précision micrométrique. Plus de 10’000 robots Delta ont été déployés dans un large éventail d'applications. En 1987, la technologie est licenciée à l’entreprise suisse Demaurex pour la production de robots destinés à l’industrie de l’emballage. Au cours de sa carrière, Reymond Clavel dépose également une trentaine de brevets.</p> <p><strong>Un professeur apprécié et un inventeur pionnier</strong></p> <p>Au fil des ans, Reymond Clavel a formé et inspiré des centaines d'étudiantes et étudiants grâce à son style d'enseignement patient et didactique. Sa porte était toujours ouverte et les conversations avec lui - qu'elles soient techniques, philosophiques ou humoristiques - ont laissé de bons souvenirs à de nombreux étudiants.</p> <p>Son parcours académique était aussi unique que sa personnalité. Après avoir obtenu son diplôme d'ingénieur en mécanique à l'EPFL en 1973, il a passé près d'une décennie chez Hermes-Precisa. 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Un développement soutenu par une forte implication dans le programme KNOVA, une présence active sur le campus de l’EPFL, et une stratégie d’innovation claire et agile.</p>", "text": "<p><strong>Un écosystème stimulant au cœur de l’EPFL</strong></p> <p>L’aventure débute en 2022 quand la Direction de groupe Sipchem, entreprise spécialisée dans la pétrochimie, décide d’opérer une transition vers un modèle plus durable impliquant une neutralité carbone et une économie circulaire. La spin-off Sipchem InnoVent, basée à l’EPFL, démarre en 2023 avec trois collaborateurs pour développer l’innovation et le fond d’investissement du groupe.</p> <blockquote class=\"blockquote\"> <p>Dès le départ, notre souhait était de nous implanter au cœur du campus afin de bénéficier des nombreuses opportunités offertes par l’écosystème EPFL</p> <footer class=\"blockquote-footer\">Éric Bouchardy, Directeur de Sipchem InnoVent</footer> </blockquote> <p>Un emplacement stratégique qui leur permet de comprendre le fonctionnement des universités et des hautes écoles suisses, d’accéder aux étudiants, dont l’expertise fait une réelle différence, et de créer des liens directs avec des chercheurs et chercheuses, l’écosystème des spin-off et startups de l’EPFL, ainsi que toutes les sociétés qui s’impliquent dans la recherche.</p> <p>Cette intégration a été rendue possible grâce à KNOVA, le programme d’Open Innovation porté par la Vice-Présidence pour l’innovation et l’impact de l’EPFL. Une initiative qui s’est rapidement avérée être un levier décisif de croissance.</p> <blockquote class=\"blockquote\"> <p>Éric et son équipe ont pleinement tiré parti de KNOVA en participant aux événements de réseautage, aux visites de laboratoires, en développant des collaborations avec des chercheurs, et en engageant des étudiants pour soutenir leurs projets</p> <footer class=\"blockquote-footer\">Pascale Van Landuyt, Key Account Manager de Sipchem InnoVent au sein de la Vice-Présidence pour l’innovation et l’impact.</footer> </blockquote> <p>Une participation totalement réussie donc, où la « vision stratégique très claire d’Eric Bouchardy quant à la direction dans laquelle il souhaitait emmener Sipchem InnoVent, ainsi que la régularité et la transparence dans les échanges ont été des éléments clés. Ceci m'a permis de leur proposer des contacts et des actions pertinentes, et de garder une bonne dynamique de progression tout au long des projets » complète Pascale Van Landuyt.</p> <p><strong>Une dynamique d’innovation concrète</strong></p> <p>En deux ans, Sipchem InnoVent a franchi plusieurs étapes clés. L’entreprise a déposé trois brevets couvrant un process de recyclage de polymères, ainsi que des formulations « upcyclées » de polymères à base de rPET 100% Post Consumer recyclé. Cette gamme de produits, licenciée et commercialisée sous la marque Meras®, disponible à l’échelle industrielle, répond à la demande de circularité des marchés de l’industrie, des biens de consommation et de la mobilité.</p> <p>Ces avancées ont été rendues possibles grâce à des collaborations avec des chercheurs et des étudiants de l’EPFL, des partenariats avec des Universités visitées par Sipchem InnoVent dans le cadre de KNOVA, et des investissements dans des start-ups de l’EPFL. L'entreprise ne compte pas s’arrêter là car un 4<sup>ème</sup> brevet est à l’étude, des projets ont été initiés avec l’iRAP, un laboratoire de la HES-SO, et d’autres projets sont à venir avec un Professeur de l’EPFL.</p> <p>Autre étape marquante : l’intégration de deux étudiants à l’équipe en 2024. Michel (EPFL, génie chimique) et Rafael (Université de Fribourg, communication) apportent des compétences essentielles, notamment en collaboration avec The Consulting Society, une association étudiante de l’EPFL qui accompagne Sipchem InnoVent sur les études de marché et d’analyse produit.</p> <p>« L’accès à ce vivier de talents est un réel avantage pour notre croissance », souligne Éric Bouchardy, qui prévoit d’élargir encore l’équipe, aujourd’hui composée de sept personnes.</p> <p><strong>Une croissance durable au sein de l’EPFL Innovation Park</strong></p> <p>Aujourd’hui solidement implantée à l’EPFL Innovation Park, Sipchem InnoVent entend continuer à s’appuyer sur la richesse de l’écosystème local pour faire avancer ses projets et contribuer à une industrie chimique plus durable.</p> <blockquote class=\"blockquote\"> <p>Le développement réalisé ces trois dernières années est considérable, et l’environnement de l’EPFL continuera d’être un moteur de croissance pour nous.</p> <footer class=\"blockquote-footer\">Éric Bouchardy, Directeur de Sipchem InnoVent</footer> </blockquote> <p></p>", "order": 198036, "publish_date": "2025-07-03T14:22:19", "visual_url": "https://actu.epfl.ch/image/155552/1440x810.jpg", "thumbnail_url": "https://actu.epfl.ch/image/155553/1440x810.jpg", "visual_description": "© 2025 EPFL", "short_vimeo_video_id": "", "short_vimeo_video_credits": "", "carousel_images": [], "video": "", "channel": { "id": 69, "name": "VPI", "fr_description": "Canal permettant de gérer les actualités de la Vice-Présidence pour l'innovation et la valorisation", "en_description": "Canal permettant de gérer les actualités de la Vice-Présidence pour l'innovation et la valorisation", "de_description": "", "is_active": true }, "category": { "id": 4, "fr_label": "Innovation", "en_label": "Innovation", "de_label": "Innovation" }, "news_url": "https://actu.epfl.ch/news/sipchem-innovent-innover-grace-a-l-epfl", "themes": [ "http://actu.epfl.ch/api/v1/themes/1/", "http://actu.epfl.ch/api/v1/themes/4/", "http://actu.epfl.ch/api/v1/themes/5/", "http://actu.epfl.ch/api/v1/themes/9/" ], "publics": [ "http://actu.epfl.ch/api/v1/publics/2/", "http://actu.epfl.ch/api/v1/publics/3/", "http://actu.epfl.ch/api/v1/publics/4/", "http://actu.epfl.ch/api/v1/publics/5/", "http://actu.epfl.ch/api/v1/publics/6/" ], "faculties": [], "projects": [ "http://actu.epfl.ch/api/v1/projects/232/", "http://actu.epfl.ch/api/v1/projects/233/", "http://actu.epfl.ch/api/v1/projects/266/" ], "authors": [ { "first_name": "Sandrine", "last_name": "Maillard", "url": null } ], "links": [], "funding": "", "references": "", "is_under_cc_license": false }, { "id": 197231, "lang": "fr", "title": "L'immigration internationale, entre clichés et compétition économique", "subtitle": "<p>Une étude menée entre l’EPFL et l’Université de Genève fait le portrait de l’immigration internationale de 1966 à nos jours. Comprendre ses mécanismes permettra d’assurer la stabilité de la croissance économique de la Suisse, indiquent ses auteurs.</p>", "text": "<p>Un homme de 33 ans sans enfants, hautement qualifié, en provenance d’un pays limitrophe et ne séjournant que quelques années en Suisse. Voilà à quoi ressemble aujourd’hui le profil socio-économique type de l’immigration en Suisse. Quelque 60% des immigrantes et immigrants entrant avec un permis B ou C disposent d’une formation universitaire. La part restante est moyennement à faiblement qualifiée et destinée à travailler dans des métiers de services (santé, social, restauration, construction, etc.). Quelque 5% de ces immigrants sont des réfugiées et réfugiés reconnus selon la Convention de Genève. Les requérants d’asile représentent en moyenne 10% du total des flux entrants, avec toutefois d’importantes fluctuations annuelles. Le statut de réfugié sera accordé à une partie d’entre elles et eux. Actuellement, 40% de la population vivant en Suisse est d’origine étrangère (1).</p> <p>C’est ce qu’indique une étude de l’EPFL parue dans la revue <em>International Migration </em>et réalisée en collaboration avec l’Université de Genève (UNIGE). Son objectif: compiler des millions de données issus de recensements, du registre de population et du système d'information central sur la migration pour raconter, chiffres à l’appui, l’histoire de la migration internationale en Suisse de 1966 à nos jours.</p> <p>«Nous sommes conscients que l’image du migrant hautement qualifié, arrivant sans enfants, aux références culturelles communes à celle de la population d’origine suisse et ne séjournant qu’une période limitée dans notre pays ne correspond pas à l’image qui prédomine parfois dans les discours sur l’immigration», commente Mathias Lerch, directeur du Laboratoire de démographie urbaine à l’EPFL. «Notre étude montre toutefois qu’il faut adapter nos représentations à la réalité. Il ne convient pas de rester dans l’imaginaire des années 1990. Celui-ci était marqué par des arrivées en provenance du monde entier, y compris d’importants flux d’asile issus des Balkans, et donc majoritairement musulmans, ainsi que beaucoup de regroupements familiaux, avec l’intention de s’établir durablement en Suisse.»</p> <blockquote class=\"blockquote\"> <p>La moitié des profils hauts qualifiés repart après 5 à 10 ans, souvent avec une jeune famille.</p> <footer class=\"blockquote-footer\">Mathias Lerch, directeur du Laboratoire de démographie urbaine, EPFL</footer> </blockquote> <p><strong>Mieux anticiper l’avenir</strong></p> <p>Pour le chercheur, cette adaptation des représentations à la réalité vise à mieux anticiper l’avenir. Car la concurrence pour ces profils hautement qualifiés est forte en Europe, leur nombre étant limité. L’enjeu est non seulement de continuer à les attirer en Suisse, afin de combler les besoins de main-d’œuvre et de ralentir le vieillissement de la population, mais surtout de les faire rester: «Notre étude montre que, si la majorité des migrantes et migrants arrivent en Suisse pour effectuer une formation ou relever un challenge professionnel, la moitié repart après 5 à 10 ans, souvent avec une jeune famille», explique Mathias Lerch.</p> <p>Les raisons qui motivent ce retour sont multiples. Premièrement: le passage en Suisse peut être d’emblée défini comme un projet temporaire, permettant d’améliorer son profil sur le marché du travail. Ensuite, les opportunités économiques dans le pays d’origine jouent un rôle important. L’étude montre que plus le pays d’origine est développé, plus le taux de retour est élevé. Autre point: la conjointe ou le conjoint de ces profils hautement qualifiés peine souvent à s’épanouir professionnellement en Suisse en raison de difficultés rencontrées dans l’insertion sur le marché du travail. Enfin, les pays d’origine de ces travailleuses et travailleurs, à l’exemple du Portugal, de l’Espagne ou de la Lituanie, mettent eux-mêmes en place des incitations au retour, avec des baisses d’impôts et des soutiens à la création d’entreprise.</p> <blockquote class=\"blockquote\"> <p>La Suisse devra bientôt aller chercher des profils hautement qualifiés dans de nouveaux bassins de recrutement.</p> <footer class=\"blockquote-footer\">Mathias Lerch, directeur du Laboratoire de démographie urbaine, EPFL</footer> </blockquote> <p><strong>Nouveaux bassins de recrutement</strong></p> <p>En Suisse, les immigrantes et immigrants viennent combler un manque: aujourd’hui, un jeune sur deux obtient un diplôme de formation tertiaire, mais cela ne répond pas entièrement à la demande de profils hautement qualifés. Les besoins dans le secteur des services peu qualifiés augmentent également avec le vieillissement de la population et l’augmentation du nombre de profils hautement qualifiés qui ont eux-mêmes recours à des services de garde d’enfant, de ménage et de restauration. En outre, accompagner la croissance démographique nécessite une vision à long terme, afin de développer les infrastructures adaptées, ce qui nécessite également une main-d’œuvre ouvrière peu ou non qualifiée.</p> <p>Ainsi, pour Mathias Lerch, la leçon à tirer de cette étude est la suivante: «Si la Suisse veut se doter d’une croissance économique stable, elle devra bientôt aller chercher des profils hautement qualifiés dans de nouveaux bassins de recrutement. Par exemple sur le continent asiatique ou africain, aux économies moins développées, mais dont les niveaux de formation augmentent rapidement chaque année. En parallèle, il convient également d’offrir des canaux légaux d’immigration pour le personnel nécessaire dans le secteur des services peu qualifiés.»</p> <p><strong>Agir en interne</strong></p> <p>Faut-il le rappeler? La situation de compétition internationale dans laquelle évolue la Suisse découle de son faible taux de fécondité. Pour Mathias Lerch, un levier d’action complémentaire à la migration pourrait aussi être imaginé dans ce cadre. Mettre en place des aides pratiques et financières pour les familles et agir sur les valeurs autour de la parentalité sont des réflexions à mener: «Les Suisses pensent qu’il faut attendre d’être installés, d’avoir une voiture, une maison et un bon salaire pour avoir un enfant, ce qui repousse ce projet à des âges de la vie de plus en plus élevés, auxquels il devient physiologiquement plus difficile de concevoir un enfant», détaille le démographe.</p> <p><strong>Crises et opportunités</strong></p> <p>Enfin, la dimension historique de cette recherche rappelle que la Suisse a souvent tiré son épingle du jeu en matière d’immigration grâce à l’attractivité de ses hauts salaires. Le non-renouvellement des contrats de travail des immigrants temporaires dans les années 1970 permettait d’atténuer la crise du pétrole, tandis que la mise en place des accords bilatéraux avec l’Union européenne au tournant du millénaire ou la crise économique de 2008 ont été l’occasion d’attirer des profils hautement qualifiés. Une immigration qui a contribué à transformer progressivement l’économie helvétique en une économie de technologie de pointe et de services spécialisés.</p> <ul> <li>A noter que le <a href=\"https://www.seco-cooperation.admin.ch/fr/newnsb/eaC6jCGTrJpkjheqwZmmp\">Rapport 2024 du Conseil fédéral sur les activités de politique migratoire extérieure de la Suisse</a> est paru le 25 juin 2025.</li> </ul>", "order": 197986, "publish_date": "2025-07-03T07:00:03", "visual_url": "https://actu.epfl.ch/image/155634/1440x810.jpg", "thumbnail_url": "https://actu.epfl.ch/image/155635/1440x810.jpg", "visual_description": "La concurrence pour les profils hautement qualifiés est forte en Europe. © Mirsad Sarajlic / iStock", "short_vimeo_video_id": "", "short_vimeo_video_credits": "", "carousel_images": [], "video": "", "channel": { "id": 6, "name": "ENAC", "fr_description": "Canal permettant de gérer les actualités de la faculté ENAC", "en_description": "Canal permettant de gérer les actualités de la faculté ENAC", "de_description": "", "is_active": true }, "category": { "id": 3, "fr_label": "Recherche", "en_label": "Research", "de_label": "Forschung" }, "news_url": "https://actu.epfl.ch/news/l-immigration-internationale-entre-cliches-et-co-2", "themes": [ "http://actu.epfl.ch/api/v1/themes/5/", "http://actu.epfl.ch/api/v1/themes/6/", "http://actu.epfl.ch/api/v1/themes/8/" ], "publics": [ "http://actu.epfl.ch/api/v1/publics/1/", "http://actu.epfl.ch/api/v1/publics/2/", "http://actu.epfl.ch/api/v1/publics/3/", "http://actu.epfl.ch/api/v1/publics/4/", "http://actu.epfl.ch/api/v1/publics/5/", "http://actu.epfl.ch/api/v1/publics/6/" ], "faculties": [ "http://actu.epfl.ch/api/v1/faculties/3/" ], "projects": [ "http://actu.epfl.ch/api/v1/projects/15/" ], "authors": [ { "first_name": "Sandrine", "last_name": "Perroud", "url": null } ], "links": [ { "label": "Laboratoire de démographie urbaine, EPFL", "url": "https://www.epfl.ch/labs/urbdemo/fr/urbdemo-fr/" } ], "funding": "<p>Conseil européen de la recherche</p>", "references": "<p>Mathias Lerch, Philippe Wanner, “Rising international migration of the highly skilled transforms demographic and geographic patterns of flows in high-income countries – The case of Switzerland 1966-2019”, International Migration, 28 June 2025. 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La part restante est moyennement à faiblement qualifiée et destinée à travailler dans des métiers de services (santé, social, restauration, construction, etc.). Quelque 5% de ces immigrants sont des réfugiées et réfugiés reconnus selon la Convention de Genève. Les requérants d’asile représentent en moyenne 10% du total des flux entrants, avec toutefois d’importantes fluctuations annuelles. Le statut de réfugié sera accordé à une partie d’entre elles et eux. Actuellement, 40% de la population vivant en Suisse est d’origine étrangère (1).</p> <p>C’est ce qu’indique une étude de l’EPFL parue dans la revue <em>International Migration </em>et réalisée en collaboration avec l’Université de Genève (UNIGE). Son objectif: compiler des millions de données issus de recensements, du registre de population et du système d'information central sur la migration pour raconter, chiffres à l’appui, l’histoire de la migration internationale en Suisse de 1966 à nos jours.</p> <p>«Nous sommes conscients que l’image du migrant hautement qualifié, arrivant sans enfants, aux références culturelles communes à celle de la population d’origine suisse et ne séjournant qu’une période limitée dans notre pays ne correspond pas à l’image qui prédomine parfois dans les discours sur l’immigration», commente Mathias Lerch, directeur du Laboratoire de démographie urbaine à l’EPFL. «Notre étude montre toutefois qu’il faut adapter nos représentations à la réalité. Il ne convient pas de rester dans l’imaginaire des années 1990. Celui-ci était marqué par des arrivées en provenance du monde entier, y compris d’importants flux d’asile issus des Balkans, et donc majoritairement musulmans, ainsi que beaucoup de regroupements familiaux, avec l’intention de s’établir durablement en Suisse.»</p> <blockquote class=\"blockquote\"> <p>La moitié des profils hauts qualifiés repart après 5 à 10 ans, souvent avec une jeune famille.</p> <footer class=\"blockquote-footer\">Mathias Lerch, directeur du Laboratoire de démographie urbaine, EPFL</footer> </blockquote> <p><strong>Mieux anticiper l’avenir</strong></p> <p>Pour le chercheur, cette adaptation des représentations à la réalité vise à mieux anticiper l’avenir. Car la concurrence pour ces profils hautement qualifiés est forte en Europe, leur nombre étant limité. L’enjeu est non seulement de continuer à les attirer en Suisse, afin de combler les besoins de main-d’œuvre et de ralentir le vieillissement de la population, mais surtout de les faire rester: «Notre étude montre que, si la majorité des migrantes et migrants arrivent en Suisse pour effectuer une formation ou relever un challenge professionnel, la moitié repart après 5 à 10 ans, souvent avec une jeune famille», explique Mathias Lerch.</p> <p>Les raisons qui motivent ce retour sont multiples. Premièrement: le passage en Suisse peut être d’emblée défini comme un projet temporaire, permettant d’améliorer son profil sur le marché du travail. Ensuite, les opportunités économiques dans le pays d’origine jouent un rôle important. L’étude montre que plus le pays d’origine est développé, plus le taux de retour est élevé. Autre point: la conjointe ou le conjoint de ces profils hautement qualifiés peine souvent à s’épanouir professionnellement en Suisse en raison de difficultés rencontrées dans l’insertion sur le marché du travail. Enfin, les pays d’origine de ces travailleuses et travailleurs, à l’exemple du Portugal, de l’Espagne ou de la Lituanie, mettent eux-mêmes en place des incitations au retour, avec des baisses d’impôts et des soutiens à la création d’entreprise.</p> <blockquote class=\"blockquote\"> <p>La Suisse devra bientôt aller chercher des profils hautement qualifiés dans de nouveaux bassins de recrutement.</p> <footer class=\"blockquote-footer\">Mathias Lerch, directeur du Laboratoire de démographie urbaine, EPFL</footer> </blockquote> <p><strong>Nouveaux bassins de recrutement</strong></p> <p>En Suisse, les immigrantes et immigrants viennent combler un manque: aujourd’hui, un jeune sur deux obtient un diplôme de formation tertiaire, mais cela ne répond pas entièrement à la demande de profils hautement qualifés. 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Iels ont notamment rédigé des prompts et collaboré avec Tammara Leites, une artiste, développeuse et <em>interaction designer</em> qui travaille sur des projets liés à l’utilisation créative de l’IA.</p> <p>Caterina Serra a conçu et coordonné ce projet en lien avec le Collège des humanités de l’EPFL, grâce au soutien de son directeur Frédéric Kaplan, qui souhaitait travailler à l'intersection de la littérature et de l'intelligence artificielle. Cette expérience immersive d’une semaine a permis aux six auteurs et autrices d’utiliser l’IA, de discuter des effets produits par l’interaction entre le processus créatif et le numérique, sur la réalité et sur les mondes sur lesquels et dans lesquels ils écrivent.</p> <p>« J’ai puisé l’inspiration dans l’expérience de la Villa Diodati, en 1816 », explique Caterina Serra, faisant référence à ce fameux été où Lord Byron, le Dr. John Polidori, Mary Shelley, Percy Bysshe Shelley et Claire Clairmont ont séjourné dans la villa genevoise en s’y racontant des histoires d’horreur. De ce séjour sont notamment nés les romans <em>Frankenstein</em> de Mary Shelley et <em>The Vampyre</em> de John Plidori.</p> <p>Caterina Serra poursuit : « L’idée était d'avoir une expérience réelle, concrète et matérielle avec quelque chose qui n'est pas apparemment physique, comme l'intelligence artificielle. Je pensais qu’il était important pour nous, en cette période, de faire l'expérience réelle de l'écriture de manière incarnée. J’ai choisi cinq autres écrivain·es aux styles, âges et identités différentes. Il est probable que la seule chose que nous ayons en commun est l’idée que l’écriture influe sur la réalité. Je dirais que c’est un acte politique. »</p> <p>L’atelier s’est déroulé en italien pour servir de modèle monolingue adaptable à d’autres contextes linguistiques en vue d’une expansion future. Au départ, l’idée était que chaque écrivain travaille sur sa propre œuvre afin d’aboutir à une collection hybride explorant la relation entre l’écriture et la technologie. Cependant, une fois l’atelier commencé, le groupe a décidé de travailler ensemble et a passé près d’une demi-heure à collaborer à l’élaboration d’un prompt pour Chat GPT.</p> <p>« C’est en travaillant sur ce thème que les choses ont commencé à devenir plus intéressantes pour nous », a expliqué Daniela Cascella lors de la conférence de clôture. Après la semaine, elle ajoute : « Je me sens beaucoup plus confiante dans ce que je peux faire en tant qu’écrivaine ».</p> <p>« Au départ, je pensais que l’IA allait me prendre mon travail, mais après avoir travaillé avec, elle m’a donné encore plus confiance en ma propre écriture parce que l’IA ne peut pas faire ce que je fais », a ajouté Djarah Kan.</p> <p>En effet, le reste du groupe s’est fait l’écho de cette opinion selon laquelle, bien que certains aspects du programme d’IA générative soient impressionnants, iels ne considèrent pas qu’il ait le potentiel de créer de la littérature ou des documents de réflexion critique. Fumettibrutti, qui écrit des romans graphiques, n’a pas été impressionnée, car Chat GPT a censuré son travail et n’a pas été en mesure de produire quoi que ce soit qui y ressemble de près ou de loin.</p> <p>Avant l’atelier, aucun des auteurs et autrices n’avait travaillé avec l’IA générative. Caterina Serra, pour se préparer à diriger le groupe, a utilisé différents programmes de LLM (Large Language Model), lu des livres et des articles à propos de l’intelligence artificielle tout comme des articles traitant de questions économiques et politiques.</p> <p>Bien que Serra ait également trouvé que le contenu produit par Chat GPT comportait de nombreuses lacunes, elle a trouvé que travailler avec l’IA générative était « séduisant, en tant que produit d’une forme capitaliste d’addiction ». Le groupe appelait parfois la machine « <em>cara</em> » ou « <em>amore</em> ». Et comme tout le monde travaillait en italien, iels utilisait des pronoms sexués - il ou elle - pour désigner le programme, comme s’il s’agissait d’une personne, anthropomorphisant ainsi la machine.</p> <p>« Nous avons beaucoup discuté de “l’humanité” de l’IA, car nous nous attendons à ce que la machine produise quelque chose d’humain. Mais c’est une erreur ; c’est notre parti pris, notre approche peut-être trop naïve d’embrasser la technologie comme quelque chose qui doit être accepté tel qu’elle vient à nous. Si un chatbot raconte une histoire sur le monde, avec quel regard le fait-il ? Avec quelle éthique, avec quel soin ? Ma conception de la littérature passe par les émotions, par l’esprit critique, la liberté d’expression et prend souvent beaucoup de temps qui est aussi fait de temps de non-écriture. Elle n’est pas un produit, mais un acte, souvent un acte de révolution ».</p> <p><em>Traduit de l'anglais par Yohann Guffroy et Virginie Martin</em></p>", "order": 197921, "publish_date": "2025-07-02T15:48:37", "visual_url": "https://actu.epfl.ch/image/155632/1440x810.jpg", "thumbnail_url": "https://actu.epfl.ch/image/155633/1440x810.jpg", "visual_description": "© 2025 EPFL/Virginie Martin", "short_vimeo_video_id": "", "short_vimeo_video_credits": "", "carousel_images": [], "video": "", "channel": { "id": 4, "name": "CDH", "fr_description": "Canal permettant de gérer les actualités du collège des humanités", "en_description": "Canal permettant de gérer les actualités du collège des humanités", "de_description": "", "is_active": true }, "category": { "id": 3, "fr_label": "Recherche", "en_label": "Research", "de_label": "Forschung" }, "news_url": "https://actu.epfl.ch/news/frankentext-un-atelier-reunit-six-ecrivains-italie", "themes": [ "http://actu.epfl.ch/api/v1/themes/1/", "http://actu.epfl.ch/api/v1/themes/3/", "http://actu.epfl.ch/api/v1/themes/4/", "http://actu.epfl.ch/api/v1/themes/5/", "http://actu.epfl.ch/api/v1/themes/7/", "http://actu.epfl.ch/api/v1/themes/11/" ], "publics": [ "http://actu.epfl.ch/api/v1/publics/1/", "http://actu.epfl.ch/api/v1/publics/2/", "http://actu.epfl.ch/api/v1/publics/3/", "http://actu.epfl.ch/api/v1/publics/4/", "http://actu.epfl.ch/api/v1/publics/5/", "http://actu.epfl.ch/api/v1/publics/6/" ], "faculties": [ "http://actu.epfl.ch/api/v1/faculties/1/" ], "projects": [], "authors": [ { "first_name": "Stephanie", "last_name": "Parker", "url": null } ], "links": [], "funding": "", "references": "", "is_under_cc_license": true }, { "id": 197088, "lang": "fr", "title": "Conférence SBE25 à Zurich", "subtitle": "<p>L’édition 2025 de la conférence Sustainable Built Environment (SBE) s’est tenue du 25 au 27 juin à Zurich. A cette occasion, Clément Cattin, assistant-doctorant au sein du <a href=\"https://www.epfl.ch/labs/last/fr/index-fr-html/\">Laboratoire d'architecture et technologies durables (LAST)</a>, a présenté l’avancement de ses recherches menées dans le cadre du projet RELIEFS URBAINS. Intitulée « Urban sloping sites as an untapped opportunity to diversify housing in Switzerland », sa contribution dévoile notamment une méthodologie inédite de cartographie prospective.</p>", "text": "<p>Les sites en pente sont particulièrement attractifs pour l'habitat en raison de facteurs climatiques, sécuritaires ou paysagers. Ces avantages - qui compensent l'effort de construction requis pour bâtir dans ces lieux - ont favorisé l'urbanisation des pentes tout au long de l'histoire. 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Ainsi, la recherche RELIEFS URBAINS considère les coteaux comme une spécificité contextuelle des villes suisses capable de répondre à l'urgence de la crise du logement tout en offrant une diversification de l'habitat avec des qualités d'habitabilité élevées.</p> <p>La pente étant une condition qui s'étend au-delà des Alpes, la zone d'étude de cette recherche englobe les périmètres formés par les territoires urbains suisse et se focalise sur les sites en pente présentant une bonne accessibilité. Cette présentation a démontré le potentiel quantitatif et qualitatif de ces sites à l'aide d'une cartographie prospective, montrant que les coteaux des agglomérations pourraient être un réservoir de projets de densification polycentriques, décarbonés et adaptés, contribuant différemment au besoin urgent d'habitats futurs de qualité.</p> <p>Sous le thème \"Shaping Tomorrow: Systems Thinking in the Built Environment\", la conférence SBE 25 a mis en évidence les avantages des approches interdisciplinaires, intersectorielles, multifonctionnelles, multiscalaires, multidomaines et multipartites. 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Ses ondes peuvent aussi se tordre et tourner, dans un phénomène appelé polarisation. Pensez aux lunettes que vous portez lors d’un film en 3D, qui utilisent la polarisation de la lumière pour faire voir à chaque œil une image légèrement différente, créant ainsi l’illusion de la profondeur.</p> <p>La polarisation est essentielle pour les technologies futures, des ordinateurs quantiques aux communications sécurisées, en passant par les écrans holographiques. De nombreux matériaux émettent de la lumière de manière à encoder des informations dans sa polarisation, comme si on utilisait la <strong>direction des ondes de lumière</strong> pour <strong>envoyer un message</strong>. Parmi ces phénomènes, on trouve la luminescence à polarisation circulaire (CPL), un type particulier d’émission lumineuse produite par des matériaux chiraux, où les ondes lumineuses se déplacent en spirale à gauche ou à droite.</p> <p><strong>Surmonter les limites des techniques traditionnelles</strong></p> <p>Pour débloquer de nouvelles applications, les chercheuses et chercheurs doivent observer exactement comment cette polarisation évolue au fil du temps. Mais jusqu’à présent, les scientifiques ont dû faire des compromis parce que les méthodes existantes imposent de choisir entre vitesse, sensibilité ou large gamme de couleurs.</p> <p>Les techniques de CPL standard sont souvent lentes, étroitement focalisées ou incapables de capter de faibles signaux, en particulier lors de l’étude de matériaux avancés avec des effets de polarisation fugaces ou subtils. Ces limites ont ralenti les recherches en matière de compréhension de l’interaction des matériaux chiraux avec la lumière.</p> <p>Aujourd’hui, une équipe dirigée par le professeur Sascha Feldmann du Laboratoire des matériaux pour l’énergie de l’EPFL a mis au point une technique de spectroscopie haute sensibilité, à large bande et à résolution temporelle qui capture l’ensemble complet des états de polarisation (le «vecteur de Stokes»).</p> <figure class=\"image\"><img alt=\"Représentation du vecteur de Stokes. Crédit : S. Feldmann (EPFL)\" height=\"450\" src=\"//actu.epfl.ch/public/upload/fckeditorimage/b7/0d/d80e2da6.gif\" width=\"800\"/> <figcaption>Représentation du vecteur de Stokes. Crédit : S. 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Elle partage les schémas optiques complets et un recueil de sources d’erreurs «non évidentes» pour ouvrir le champ à d’autres.</p> <p>Les scientifiques ont utilisé une caméra électronique et un ensemble d’optiques de polarisation soigneusement conçus pour enregistrer l’intégralité du vecteur de Stokes en temps réel, en suivant les changements dans l’émission lumineuse de différents types de molécules présentant à la fois une forte luminescence polarisée et une faible luminescence polarisée. En enregistrant l’empreinte complète de polarisation, la nouvelle configuration peut révéler des détails que d’autres approches ne voient pas.</p> <p>La nouvelle approche a réussi à capturer les changements de polarisation dans des matériaux qui n’avaient jamais été suivis avec autant de détails auparavant. Elle a reproduit des résultats de référence pour des molécules bien étudiées, et elle a révélé une dynamique inédite dans des émetteurs organiques et des systèmes complexes où l’émission de lumière se produit à des échelles de temps rapides et lentes.</p> <p>La technique a également révélé de subtils artefacts de polarisation – des faux signaux que les mesures traditionnelles confondent souvent avec des effets réels – permettant aux chercheuses et chercheurs d’éviter les pièges courants.</p> <p>En combinant une sensibilité élevée, une large couverture spectrale et une résolution temporelle en nanosecondes, la technique ouvre une fenêtre sans précédent sur le domaine de la dynamique de polarisation à l’état excité et de la rupture de symétrie. Les scientifiques peuvent maintenant observer ces processus en temps réel, ce qui accélère la conception et le développement d’émetteurs chiraux, de matériaux quantiques et de dispositifs optoélectroniques de pointe.</p> <p>L’équipe a également rendu publics ses plans et ses algorithmes d’automatisation dans le but de démocratiser le domaine et d’accélérer les découvertes dans le monde entier.</p>", "order": 197876, "publish_date": "2025-07-02T07:00:03", "visual_url": "https://actu.epfl.ch/image/155624/1440x810.jpg", "thumbnail_url": "https://actu.epfl.ch/image/155625/1440x810.jpg", "visual_description": "© EPFL/iStock (Tetiana Lazunova)", "short_vimeo_video_id": "", "short_vimeo_video_credits": "", "carousel_images": [], "video": "", "channel": { "id": 578, "name": "qse", "fr_description": "News sur les derniers développements en sciences et ingénierie quantiques issues du Centre QSE", "en_description": "News on the last developments in quantum science and engineering issued from the QSE Center", "de_description": "", "is_active": true }, "category": { "id": 3, "fr_label": "Recherche", "en_label": "Research", "de_label": "Forschung" }, "news_url": "https://actu.epfl.ch/news/une-nouvelle-technique-capture-chaque-torsion-de-5", "themes": [ "http://actu.epfl.ch/api/v1/themes/1/" ], "publics": [ "http://actu.epfl.ch/api/v1/publics/1/", "http://actu.epfl.ch/api/v1/publics/2/", "http://actu.epfl.ch/api/v1/publics/3/", "http://actu.epfl.ch/api/v1/publics/4/", "http://actu.epfl.ch/api/v1/publics/5/", "http://actu.epfl.ch/api/v1/publics/6/" ], "faculties": [ "http://actu.epfl.ch/api/v1/faculties/5/" ], "projects": [], "authors": [ { "first_name": "Nik", "last_name": "Papageorgiou", "url": "https://people.epfl.ch/n.papageorgiou?lang=fr" } ], "links": [], "funding": "<p>Institut Rowland (Harvard)</p>\n<p>Studienstiftung des Deutschen Volkes</p>\n<p>EPFL</p>\n<p>École doctorale 2MIB de l'Université Paris-Saclay</p>\n<p>Ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation</p>", "references": "<p>Antti-Pekka M. 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Pensez aux lunettes que vous portez lors d’un film en 3D, qui utilisent la polarisation de la lumière pour faire voir à chaque œil une image légèrement différente, créant ainsi l’illusion de la profondeur.</p> <p>La polarisation est essentielle pour les technologies futures, des ordinateurs quantiques aux communications sécurisées, en passant par les écrans holographiques. De nombreux matériaux émettent de la lumière de manière à encoder des informations dans sa polarisation, comme si on utilisait la <strong>direction des ondes de lumière</strong> pour <strong>envoyer un message</strong>. Parmi ces phénomènes, on trouve la luminescence à polarisation circulaire (CPL), un type particulier d’émission lumineuse produite par des matériaux chiraux, où les ondes lumineuses se déplacent en spirale à gauche ou à droite.</p> <p><strong>Surmonter les limites des techniques traditionnelles</strong></p> <p>Pour débloquer de nouvelles applications, les chercheuses et chercheurs doivent observer exactement comment cette polarisation évolue au fil du temps. Mais jusqu’à présent, les scientifiques ont dû faire des compromis parce que les méthodes existantes imposent de choisir entre vitesse, sensibilité ou large gamme de couleurs.</p> <p>Les techniques de CPL standard sont souvent lentes, étroitement focalisées ou incapables de capter de faibles signaux, en particulier lors de l’étude de matériaux avancés avec des effets de polarisation fugaces ou subtils. Ces limites ont ralenti les recherches en matière de compréhension de l’interaction des matériaux chiraux avec la lumière.</p> <p>Aujourd’hui, une équipe dirigée par le professeur Sascha Feldmann du Laboratoire des matériaux pour l’énergie de l’EPFL a mis au point une technique de spectroscopie haute sensibilité, à large bande et à résolution temporelle qui capture l’ensemble complet des états de polarisation (le «vecteur de Stokes»).</p> <figure class=\"image\"><img alt=\"Représentation du vecteur de Stokes. Crédit : S. Feldmann (EPFL)\" height=\"450\" src=\"//actu.epfl.ch/public/upload/fckeditorimage/b7/0d/d80e2da6.gif\" width=\"800\"/> <figcaption>Représentation du vecteur de Stokes. Crédit : Marcel Mattes (EPFL)</figcaption> </figure> <p>Cette nouvelle technique le fait sur une large fenêtre spectrale (400-900 nanomètres) et à des intervalles de temps allant de quelques nanosecondes à plusieurs millisecondes, le tout avec un plancher sonore aussi faible que le dix-millième de l’intensité de la lumière polarisée émise par un matériau. Elle capture également les signaux de polarisation linéaire et circulaire en même temps, ce qui aide à identifier et à corriger les artefacts de polarisation qui font souvent échouer d’autres méthodes.</p> <p><strong>Un instrument de pointe</strong></p> <p>L’équipe a conçu l’instrument avec des composants simples et disponibles sur le marché, ce qui permet de l’adopter à grande échelle. Elle partage les schémas optiques complets et un recueil de sources d’erreurs «non évidentes» pour ouvrir le champ à d’autres.</p> <p>Les scientifiques ont utilisé une caméra électronique et un ensemble d’optiques de polarisation soigneusement conçus pour enregistrer l’intégralité du vecteur de Stokes en temps réel, en suivant les changements dans l’émission lumineuse de différents types de molécules présentant à la fois une forte luminescence polarisée et une faible luminescence polarisée. En enregistrant l’empreinte complète de polarisation, la nouvelle configuration peut révéler des détails que d’autres approches ne voient pas.</p> <p>La nouvelle approche a réussi à capturer les changements de polarisation dans des matériaux qui n’avaient jamais été suivis avec autant de détails auparavant. Elle a reproduit des résultats de référence pour des molécules bien étudiées, et elle a révélé une dynamique inédite dans des émetteurs organiques et des systèmes complexes où l’émission de lumière se produit à des échelles de temps rapides et lentes.</p> <p>La technique a également révélé de subtils artefacts de polarisation – des faux signaux que les mesures traditionnelles confondent souvent avec des effets réels – permettant aux chercheuses et chercheurs d’éviter les pièges courants.</p> <p>En combinant une sensibilité élevée, une large couverture spectrale et une résolution temporelle en nanosecondes, la technique ouvre une fenêtre sans précédent sur le domaine de la dynamique de polarisation à l’état excité et de la rupture de symétrie. 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