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            "subtitle": "<p>Des scientifiques de l’EPFL ont créé un catalyseur à l’uranium qui convertit l’azote gazeux en ammoniac à l’aide d’une méthode de liaison unique, ce qui permettrait d’envisager une production d’engrais plus durable.</p>",
            "text": "<p>L’ammoniac (NH₃) est vital pour l’agriculture car il sert de base à la fabrication des engrais azotés, nécessaires pour nourrir la population mondiale. Actuellement, l’ammoniac est principalement produit par le procédé Haber-Bosch, qui transforme l’azote gazeux (N₂) de l’air en ammoniac. Le problème est que ce procédé nécessite d’énormes quantités d’énergie et génère d’importantes émissions de gaz.</p> <p></p> <p>Les scientifiques recherchent depuis longtemps des moyens plus efficaces et plus respectueux de l’environnement pour produire de l’ammoniac. La nature le fait efficacement grâce à des enzymes appelées nitrogénases, mais reproduire ces processus biologiques à l’échelle industrielle s’avère difficile.</p> <p></p> <p>«Tous les catalyseurs moléculaires développés jusqu’à présent fixent généralement des molécules d’azote – qui sont composées de deux atomes d’azote collés entre eux – à un seul centre métallique selon une disposition linéaire “en bout de chaîne”. Cela signifie qu’une molécule d’azote ne se lie qu’à un seul métal par un seul de ses deux atomes», indique la professeure Marinella Mazzanti de l’EPFL. «À l’inverse, la nature utilise une approche multimétallique, dans laquelle les molécules d’azote se lient à plusieurs métaux. Une option serait que l’azote se lie “de façon latérale”, autrement dit que les deux atomes d’azote se lient à deux métaux, ce qui facilite la rupture de leurs fortes liaisons.»</p> <p></p> <p><strong>S’inspirer de la nature</strong></p> <p></p> <p>L’équipe dirigée par Marinella Mazzanti vient de mettre au point le premier catalyseur à uranium moléculaire capable de lier l’azote gazeux de manière latérale et de le convertir en ammoniac. Ses travaux révèlent une nouvelle voie catalytique, faisant le lien entre l’efficacité biologique et la faisabilité industrielle, et préfigurant des méthodes de production d’ammoniac plus durables.</p> <p></p> <p>Les scientifiques ont créé une molécule spéciale en utilisant de l’uranium associé à un ligand triamidoamine, permettant ainsi de produire un complexe moléculaire capable de retenir l’azote gazeux (N₂) latéralement. Ils ont ensuite progressivement réduit l’azote gazeux en ajoutant des électrons étape par étape, brisant ainsi la puissante liaison entre les deux atomes composant la molécule d’azote. Les chercheuses et chercheurs ont soigneusement étudié et isolé différentes étapes de ce processus de réduction, créant des molécules intermédiaires (formes d’azote telles que N₂²⁻, N₂³⁻ et N₂⁴⁻) jusqu’à diviser complètement l’azote en deux ions nitrure distincts (N³⁻).</p> <p></p> <p><strong>Produire de l’ammoniac autrement</strong></p> <p></p> <p>Leurs expériences ont montré que le complexe d’uranium pouvait fonctionner de façon répétée dans un cycle, transformant effectivement l’azote gazeux en ammoniac plusieurs fois; plus précisément, jusqu’à 8,8 équivalents d’ammoniac par catalyseur d’uranium. Cette étude a démontré pour la première fois que la fixation latérale de l’azote, un mode de fixation probable dans les enzymes naturelles, peut fournir une voie viable pour la production d’ammoniac.</p> <p></p> <p>Le catalyseur révèle des étapes jusqu’alors inconnues de la chimie de conversion de l’azote et montre que l’uranium, l’un des premiers métaux utilisés dans l’industrie pour fabriquer de l’ammoniac, possède encore un potentiel inexploité.</p> <p></p> <p>Cette découverte fournit des informations cruciales sur la chimie de l’azote et montre comment les systèmes à base d’uranium peuvent ouvrir de nouvelles voies pour les futures technologies de production d’ammoniac.</p> <p></p> <p><strong>Autres contributeurs</strong></p> <ul> <li>Université de Manchester (Royaume-Uni)</li> <li>Université de Bretagne Occidentale (France)</li> </ul>",
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            "references": "<p>Mikhail S. Batov, Heather T. Partlow, Lucile Chatelain, John A. Seed, Rosario Scopelliti, Ivica Zivkovic, Ralph W. Adams, Stephen T. Liddle, Marinella Mazzanti. Catalytic and stoichiometric stepwise conversion of side-on bound di-nitrogen to ammonia mediated by a uranium complex. Nature Chemistry 16 juillet 2025. DOI: <a href=\"https://www.nature.com/articles/s41557-025-01867-z\">10.1038/s41557-025-01867-z</a></p>",
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            "title": "Un nouveau catalyseur transforme l'azote de l'air en ammoniac",
            "subtitle": "<p>Des scientifiques de l’EPFL ont créé un catalyseur à l’uranium qui convertit l’azote gazeux en ammoniac à l’aide d’une méthode de liaison unique, ce qui permettrait d’envisager une production d’engrais plus durable.</p>",
            "text": "<p>L’ammoniac (NH₃) est vital pour l’agriculture car il sert de base à la fabrication des engrais azotés, nécessaires pour nourrir la population mondiale. Actuellement, l’ammoniac est principalement produit par le procédé Haber-Bosch, qui transforme l’azote gazeux (N₂) de l’air en ammoniac. Le problème est que ce procédé nécessite d’énormes quantités d’énergie et génère d’importantes émissions de gaz.</p> <p></p> <p>Les scientifiques recherchent depuis longtemps des moyens plus efficaces et plus respectueux de l’environnement pour produire de l’ammoniac. La nature le fait efficacement grâce à des enzymes appelées nitrogénases, mais reproduire ces processus biologiques à l’échelle industrielle s’avère difficile.</p> <p></p> <p>«Tous les catalyseurs moléculaires développés jusqu’à présent fixent généralement des molécules d’azote – qui sont composées de deux atomes d’azote collés entre eux – à un seul centre métallique selon une disposition linéaire “en bout de chaîne”. Cela signifie qu’une molécule d’azote ne se lie qu’à un seul métal par un seul de ses deux atomes», indique la professeure Marinella Mazzanti de l’EPFL. «À l’inverse, la nature utilise une approche multimétallique, dans laquelle les molécules d’azote se lient à plusieurs métaux. Une option serait que l’azote se lie “de façon latérale”, autrement dit que les deux atomes d’azote se lient à deux métaux, ce qui facilite la rupture de leurs fortes liaisons.»</p> <p></p> <p><strong>S’inspirer de la nature</strong></p> <p></p> <p>L’équipe dirigée par Marinella Mazzanti vient de mettre au point le premier catalyseur à uranium moléculaire capable de lier l’azote gazeux de manière latérale et de le convertir en ammoniac. Ses travaux révèlent une nouvelle voie catalytique, faisant le lien entre l’efficacité biologique et la faisabilité industrielle, et préfigurant des méthodes de production d’ammoniac plus durables.</p> <p></p> <p>Les scientifiques ont créé une molécule spéciale en utilisant de l’uranium associé à un ligand triamidoamine, permettant ainsi de produire un complexe moléculaire capable de retenir l’azote gazeux (N₂) latéralement. Ils ont ensuite progressivement réduit l’azote gazeux en ajoutant des électrons étape par étape, brisant ainsi la puissante liaison entre les deux atomes composant la molécule d’azote. Les chercheuses et chercheurs ont soigneusement étudié et isolé différentes étapes de ce processus de réduction, créant des molécules intermédiaires (formes d’azote telles que N₂²⁻, N₂³⁻ et N₂⁴⁻) jusqu’à diviser complètement l’azote en deux ions nitrure distincts (N³⁻).</p> <p></p> <p><strong>Produire de l’ammoniac autrement</strong></p> <p></p> <p>Leurs expériences ont montré que le complexe d’uranium pouvait fonctionner de façon répétée dans un cycle, transformant effectivement l’azote gazeux en ammoniac plusieurs fois; plus précisément, jusqu’à 8,8 équivalents d’ammoniac par catalyseur d’uranium. Cette étude a démontré pour la première fois que la fixation latérale de l’azote, un mode de fixation probable dans les enzymes naturelles, peut fournir une voie viable pour la production d’ammoniac.</p> <p></p> <p>Le catalyseur révèle des étapes jusqu’alors inconnues de la chimie de conversion de l’azote et montre que l’uranium, l’un des premiers métaux utilisés dans l’industrie pour fabriquer de l’ammoniac, possède encore un potentiel inexploité.</p> <p></p> <p>Cette découverte fournit des informations cruciales sur la chimie de l’azote et montre comment les systèmes à base d’uranium peuvent ouvrir de nouvelles voies pour les futures technologies de production d’ammoniac.</p> <p></p> <p><strong>Autres contributeurs</strong></p> <ul> <li>Université de Manchester (Royaume-Uni)</li> <li>Université de Bretagne Occidentale (France)</li> </ul>",
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            "title": "Revisiter l'urbanité dans la pente",
            "subtitle": "<p>Dans le cadre de son dernier numéro portant sur la thématique des rez-de-chaussée, le journal TRACES a invité l’équipe du projet de recherche « Reliefs urbains » du <a href=\"https://www.epfl.ch/labs/last/fr/index-fr-html/\">Laboratoire d’architecture et technologies durables (LAST)</a>, à porter leurs réflexions sur des quartiers qui se distinguent par un caractère urbain en conjuguant forte pente et qualité des rez-de-chaussée. Intitulé « Revisiter l’urbanité dans la pente », l’article coécrit par Clément Cattin, Martine Laprise et Emmanuel Rey est disponible en ligne dès à présent.</p>",
            "text": "<p>La pente, omniprésente dans les villes suisses, a historiquement été un attrait pour des raisons symboliques, stratégiques ou climatiques. Depuis le 20<sup>e</sup> siècle, l’expansion urbaine vers les coteaux, favorisée par l’automobile, a souvent conduit à des quartiers périphériques peu actifs, où les rez-de-chaussée sont majoritairement résidentiels et les espaces publics rares. Perçue aujourd’hui comme une contrainte, la pente offre pourtant des opportunités pour enrichir et diversifier le caractère urbain de portions de ville, notamment par une conception attentive des rez-de-chaussée et des espaces publics extérieurs de qualité.</p> <p>Les quartiers lausannois de Riant-Mont et Boisy-Pierrefleur en sont des exemples réussis. À Riant-Mont, les villas urbaines s’intègrent dans le relief avec des jardins en terrasse et des espaces partagés. À Boisy-Pierrefleur, les bâtiments suivent la pente naturelle et alternent logements, commerces et espaces publics végétalisés. Ces exemples montrent que la topographie, bien aménagée à l’échelle du quartier, peut générer une urbanité riche, diversifiée et adaptée aux défis climatiques actuels.</p> <p>Ces questions liées aux contraintes de la pente résonnent avec le projet de recherche et d’enseignement « Reliefs urbains » qui explore, au moyen de diverses investigations complémentaires, les multiples enjeux et potentialités liés à la transition de quartiers inscrits dans la pente, en particulier ceux situés à proximité des transports publics.</p>",
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            "subtitle": "<p>Spécialisé dans l’étude des précipitations et les radars, Alexis Berne met volontiers le cap sur l’Antarctique dans le cadre de ses recherches. Ses étudiantes et étudiants ne lui tiennent pas rigueur de ses absences prolongées: ils lui ont décerné le prix du meilleur enseignant 2024 de la Section des sciences et ingénierie de l’environnement.</p>",
            "text": "<p>Au moment de l’interview, Alexis Berne est sur le point de partir effectuer une mission de trois mois en Antarctique. Abandonner ses étudiantes et étudiants durant un trimestre entier? «Un vrai défi», admet le meilleur enseignant 2024 de la Section des sciences et ingénierie de l’environnement de l’EPFL. «Il a fallu faire preuve de créativité, changer l’ordre des cours: j’ai dispensé le cœur de l’enseignement en tout début de semestre et me suis organisé pour revenir à temps pour les corrections d’examens.» Les projets pratiques, eux, devaient être supervisés par des assistants et des post-doctorantes. «Cela m’a rappelé l’importance de faire partie d’une équipe de confiance, que ce soit en tant que professeur ou que chercheur.»</p> <p><strong>Du chaud au froid, puis au glacial</strong></p> <p>On imagine bien le responsable du Laboratoire de télédétection environnementale (LTE) quelques dizaines d’années plus tôt, enfant, regardant à longueur d’après-midi des documentaires sur les manchots ou la fonte de la banquise. Et pourtant, son penchant pour les contrées polaires n’est venu que plus tard. Ironiquement, c’est dans une région au climat tempéré qu’Alexis Berne s’est pris d’intérêt pour ce qui allait devenir son champ de recherche principal : les précipitations. «Au terme de ma formation d’ingénieur, j’ai réalisé mon projet de fin d’étude auprès des Services techniques de la ville de Marseille; il portait sur les pluies en zone méditerranéenne.» Alors qu’avant cela, il tâtonnait un peu, «c’est à ce moment-là que j’ai vraiment trouvé ma voie».</p> <p>Ni une ni deux, le jeune scientifique se lance sur le chemin d’un Diplôme d’études approfondies (DEA), qui lui ouvre la porte d’une thèse de doctorat, centrée sur l’hydrologie en région urbaine, en l’occurrence à Marseille. «Déjà à l’époque, je m’appuyais sur les radars dans le cadre de mes recherches.» C’est en 2006, après un détour par l’Université de Wageningen aux Pays-Bas dans le cadre d’un post-doctorat, qu’Alexis Berne fait ses premiers pas à l’EPFL.</p> <p>«Les précipitations ont continué à figurer au cœur de mon activité académique; mais du climat chaud, je suis passé au froid, puis au glacial.» À ses débuts lausannois, il y a près de 20 ans, il a dans un premier temps poursuivi ses recherches sur la Méditerranée. «Mais vu la situation géographique de la Suisse, je me suis logiquement réorienté vers les Alpes.» Son expertise de l’utilisation de radars en milieux difficiles l’a ensuite poussé, il y a une dizaine d’années, à s’intéresser à l’Antarctique.</p> <p>Les recherches que mène Alexis Berne en environnement polaire n’empêchent pas son laboratoire de continuer à s’intéresser à la compréhension de la dynamique des précipitations dans les régions alpines. Car celle-ci est cruciale pour la prévision des ressources en eau et des risques naturels. «Nous collaborons notamment de façon intense avec l’Office fédéral de météorologie et de climatologie.» L’équipe du LTE contribue ainsi au développement d’algorithmes dédiés à la chaîne opérationnelle de traitement des données radar, dont certains sont à l’œuvre dans l’application grand public de MétéoSuisse. «Nous avons également participé au suivi de phénomènes météo intenses, tels que les violents épisodes de grêle.»</p> <p><strong>Liking by doing</strong></p> <p>Que ce soient la sensibilité environnementale, l’intérêt pour l’eau ou encore les affinités avec les outils technologiques: les ingrédients figurant au cœur des activités scientifiques d’Alexis Berne étaient déjà en germe depuis son adolescence. L’amour de l’enseignement aussi? Le professeur l’avoue: «Ce n’était pas franchement une vocation; l’intérêt pour l’enseignement est venu en donnant des cours, puisque cela faisait partie de mon cahier des charges lorsque j’ai rejoint l’EPFL.»</p> <p>Le professeur se souvient d’un air amusé du tout premier cours dispensé en 2007, qui portait sur les géostatistiques. «J’ai dû rectifier le tir en cours de semestre, car c’était beaucoup trop compliqué pour les étudiantes et les étudiants.» L’enseignant a également dû modifier sa façon de noter les examens. «Dès les premières sessions, j’ai réalisé qu’en Suisse, mettre un zéro, cela ne se fait pas!»</p> <p><strong>Bulles de réactivation</strong></p> <p>Elle paraît bien lointaine, cette époque où Alexis Berne commettait ces faux-pas pédagogiques. Entretemps, il a compris qu’«on veut toujours mettre trop de matière dans les cours», et qu’il vaut mieux, à l’inverse, épurer, aller lentement, répéter au besoin. Et surtout garder du temps pour répondre aux questions de l’auditoire. Bref, «éviter le décrochage». Alexis Berne poursuit: «Un enseignant n’est pas là pour les bons étudiants, il est là pour tous les autres.» Lui a justement eu «la chance de toujours donner des cours obligatoires, auxquels assistent certaines personnes peu motivées; j’ai dû apprendre à enseigner pour elles.»</p> <p>Mais attention, cours épurés ne riment pas avec cours simplistes. «J’aime aller au fond des choses, parfois plus loin que ce qui est nécessaire; après tout, l’EPFL est une haute école d’ingénieures et ingénieurs!» Tout l’art de l’enseignement – «surtout lorsqu’il s’adresse à la ‘génération zappeurs’» - consiste à trouver le bon équilibre entre approfondissement de la matière et bulles de réactivation de l’auditoire. «Un professeur plus expérimenté m’a donné l’idée des quiz: une à deux fois par période de 45 minutes, c’est moi qui pose des questions aux étudiantes et étudiants.» Une technique qui permet non seulement de casser le rythme et de réveiller les neurones, mais aussi de «mettre l’accent sur certains points».</p> <p><strong>L’envie de bien faire</strong></p> <p>Au fil du temps, le responsable du LTE a appris à décoder les évaluations des étudiantes et étudiants. «Interpréter les retours, c’est tout un art!», plaisante-t-il. «Quand les étudiants ne sont pas contents, on le sait très vite; encore faut-il être en mesure d’écarter les commentaires extrêmes, qui n’aident pas vraiment à s’améliorer.» Le scientifique met son prix du meilleur enseignant sur le compte de la sincérité de son investissement. «Je suppose que l’on sent que je viens en cours avec plaisir et avec l’envie de bien faire pour tout le monde.»</p>",
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Abandonner ses étudiantes et étudiants durant un trimestre entier? «Un vrai défi», admet le meilleur enseignant 2024 de la section Science et ingénierie de l’environnement de l’EPFL. «Il a fallu faire preuve de créativité, changer l’ordre des cours: j’ai dispensé le cœur de l’enseignement en tout début de semestre et me suis organisé pour revenir à temps pour les corrections d’examens.» Les projets pratiques, eux, devaient être supervisés par des assistants et des post-doctorantes. «Cela m’a rappelé l’importance de faire partie d’une équipe de confiance, que ce soit en tant que professeur ou que chercheur.»</p> <p><strong>Du chaud au froid, puis au glacial</strong></p> <p>On imagine bien le responsable du Laboratoire de télédétection environnementale (LTE) quelques dizaines d’années plus tôt, enfant, regardant à longueur d’après-midi des documentaires sur les manchots ou la fonte de la banquise. Et pourtant, son penchant pour les contrées polaires n’est venu que plus tard. Ironiquement, c’est dans une région au climat tempéré qu’Alexis Berne s’est pris d’intérêt pour ce qui allait devenir son champ de recherche principal : les précipitations. «Au terme de ma formation d’ingénieur, j’ai réalisé mon projet de fin d’étude auprès des Services techniques de la ville de Marseille; il portait sur les pluies en zone méditerranéenne.» Alors qu’avant cela, il tâtonnait un peu, «c’est à ce moment-là que j’ai vraiment trouvé ma voie».</p> <p>Ni une ni deux, le jeune scientifique se lance sur le chemin d’un Diplôme d’études approfondies (DEA), qui lui ouvre la porte d’une thèse de doctorat, centrée sur l’hydrologie en région urbaine, en l’occurrence à Marseille. «Déjà à l’époque, je m’appuyais sur les radars dans le cadre de mes recherches.» C’est en 2006, après un détour par l’Université de Wageningen aux Pays-Bas dans le cadre d’un post-doctorat, qu’Alexis Berne fait ses premiers pas à l’EPFL.</p> <p>«Les précipitations ont continué à figurer au cœur de mon activité académique; mais du climat chaud, je suis passé au froid, puis au glacial.» À ses débuts lausannois, il y a près de 20 ans, il a dans un premier temps poursuivi ses recherches sur la Méditerranée. «Mais vu la situation géographique de la Suisse, je me suis logiquement réorienté vers les Alpes.» Son expertise de l’utilisation de radars en milieux difficiles l’a ensuite poussé, il y a une dizaine d’années, à s’intéresser à l’Antarctique.</p> <p>Les recherches que mène Alexis Berne en environnement polaire n’empêchent pas son laboratoire de continuer à s’intéresser à la compréhension de la dynamique des précipitations dans les régions alpines. Car celle-ci est cruciale pour la prévision des ressources en eau et des risques naturels. «Nous collaborons notamment de façon intense avec l’Office fédéral de météorologie et de climatologie.» L’équipe du LTE contribue ainsi au développement d’algorithmes dédiés à la chaîne opérationnelle de traitement des données radar, dont certains sont à l’œuvre dans l’application grand public de MétéoSuisse. «Nous avons également participé au suivi de phénomènes météo intenses, tels que les violents épisodes de grêle.»</p> <p><strong>Liking by doing</strong></p> <p>Que ce soient la sensibilité environnementale, l’intérêt pour l’eau ou encore les affinités avec les outils technologiques: les ingrédients figurant au cœur des activités scientifiques d’Alexis Berne étaient déjà en germe depuis son adolescence. L’amour de l’enseignement aussi? Le professeur l’avoue: «Ce n’était pas franchement une vocation; l’intérêt pour l’enseignement est venu en donnant des cours, puisque cela faisait partie de mon cahier des charges lorsque j’ai rejoint l’EPFL.»</p> <p>Le professeur se souvient d’un air amusé du tout premier cours dispensé en 2007, qui portait sur les géostatistiques. «J’ai dû rectifier le tir en cours de semestre, car c’était beaucoup trop compliqué pour les étudiantes et les étudiants.» L’enseignant a également dû modifier sa façon de noter les examens. «Dès les premières sessions, j’ai réalisé qu’en Suisse, mettre un zéro, cela ne se fait pas!»</p> <p><strong>Bulles de réactivation</strong></p> <p>Elle paraît bien lointaine, cette époque où Alexis Berne commettait ces faux-pas pédagogiques. Entretemps, il a compris qu’«on veut toujours mettre trop de matière dans les cours», et qu’il vaut mieux, à l’inverse, épurer, aller lentement, répéter au besoin. Et surtout garder du temps pour répondre aux questions de l’auditoire. Bref, «éviter le décrochage». Alexis Berne poursuit: «Un enseignant n’est pas là pour les bons étudiants, il est là pour tous les autres.» Lui a justement eu «la chance de toujours donner des cours obligatoires, auxquels assistent certaines personnes peu motivées; j’ai dû apprendre à enseigner pour elles.»</p> <p>Mais attention, cours épurés ne riment pas avec cours simplistes. «J’aime aller au fond des choses, parfois plus loin que ce qui est nécessaire; après tout, l’EPFL est une haute école d’ingénieures et ingénieurs!» Tout l’art de l’enseignement – «surtout lorsqu’il s’adresse à la ‘génération zappeurs’» - consiste à trouver le bon équilibre entre approfondissement de la matière et bulles de réactivation de l’auditoire. «Un professeur plus expérimenté m’a donné l’idée des quiz: une à deux fois par période de 45 minutes, c’est moi qui pose des questions aux étudiantes et étudiants.» Une technique qui permet non seulement de casser le rythme et de réveiller les neurones, mais aussi de «mettre l’accent sur certains points».</p> <p><strong>L’envie de bien faire</strong></p> <p>Au fil du temps, le responsable du LTE a appris à décoder les évaluations des étudiantes et étudiants. «Interpréter les retours, c’est tout un art!», plaisante-t-il. «Quand les étudiants ne sont pas contents, on le sait très vite; encore faut-il être en mesure d’écarter les commentaires extrêmes, qui n’aident pas vraiment à s’améliorer.» Le scientifique met son prix du meilleur enseignant sur le compte de la sincérité de son investissement. «Je suppose que l’on sent que je viens en cours avec plaisir et avec l’envie de bien faire pour tout le monde.»</p>",
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            "subtitle": "<p>Des scientifiques de l’EPFL ont mis au point une structure en treillis programmable et imprimable en 3D pour la robotique. Elle peut, à l’aide d’une simple mousse, reproduire toute la diversité des tissus biologiques, d’une trompe souple à un os rigide.</p>",
            "text": "<p>Le sprint puissant d’un guépard, le glissement doux d’un serpent ou la préhension habile d’un être humain: chaque mouvement est rendu possible par l’interaction harmonieuse entre les tissus mous et rigides. Les muscles, les tendons, les ligaments et les os travaillent ensemble pour fournir l’énergie, la précision et l’amplitude nécessaires pour effectuer les mouvements complexes observés dans le règne animal.</p> <p>Il est extrêmement difficile de reproduire cette diversité musculo-squelettique en robotique. Jusqu’à aujourd’hui, l’impression 3D avec plusieurs matériaux était un moyen de créer des robots souples et rigides. Bien que cette approche puisse imiter la diversité des tissus biologiques, elle signifie que des propriétés clés telles que la rigidité ou la résistance à la charge ne peuvent pas être maîtrisées en permanence dans une structure robotique.</p> <p>Au Laboratoire de conception et de fabrication de robots informatiques (<a href=\"https://www.epfl.ch/labs/create/\">CREATE</a>) de la Faculté des sciences et techniques de l’ingénieur de l’EPFL, l’équipe de Josie Hughes a développé une structure lattice – ou une structure «en treillis» – innovante qui combine la diversité des tissus biologiques avec la commande et la précision robotisées. Le treillis, fabriqué à partir d'une simple mousse, est composé d’unités individuelles (cellules) qui peuvent être programmées pour avoir différentes formes et positions. Ces cellules peuvent prendre plus d’un million de configurations différentes et même être combinées pour produire des variations géométriques infinies.</p> <blockquote class=\"blockquote\"> <p>Notre méthode offre une solution évolutive pour concevoir des robots adaptable et d’une légèreté inégalée.</p> <footer class=\"blockquote-footer\">Qinghua Guan, chercheur postdoctoral de l'EPFL</footer> </blockquote> <p>«Nous avons utilisé notre technique de lattice programmable pour créer un robot éléphant d’inspiration musculo-squelettique doté d’une trompe souple qui peut se tordre, se plier et tourner, ainsi que d’articulations plus rigides de la hanche, du genou et de la patte», explique Qinghua Guan, chercheur postdoctoral. «Cela montre que notre méthode offre une solution évolutive pour concevoir des robots adaptable et d’une légèreté inégalée.»</p> <p>La recherche a récemment été publiée en <em><a href=\"https://doi.org/10.1126/sciadv.adu9856\">Science Advances</a>.</em></p> <p><strong>Deux dimensions de programmation, des variations géométriques infinies</strong></p> <p>Le treillis programmable de l’équipe peut être imprimé à l’aide de deux principaux types de cellules de géométries différentes: la cellule cubique centrée sur le corps et le X-cube. Lorsque chaque type de cellule est utilisé pour imprimer en 3D un «tissu» robotisé, le treillis obtenu présente une rigidité, une déformation et des propriétés de charge différentes. Mais la méthode du Laboratoire CREATE permet également d’imprimer des treillis constitués de cellules hybrides dont la forme se situe n’importe où sur le spectre entre la cellule cubique centrée sur le corps et le X-cube.</p> <figure class=\"image\"><img alt=\"\" height=\"866\" src=\"//actu.epfl.ch/public/upload/fckeditorimage/54/cf/92ee0517.jpg\" width=\"652\"/> <figcaption>Les deux méthodes de programmation géométrique (forme et position) du treillis du laboratoire CREATE. 2025 CREATE EPFL CC BY SA 4.0</figcaption> </figure> <p>«Cette approche permet le mélange spatial continu des profils de rigidité et une gamme infinie de cellules unitaires mélangées. Elle est particulièrement adaptée pour reproduire la structure d’organes musculaires comme la trompe de l’éléphant», indique le doctorant Benhui Dai.</p> <p>En plus de moduler la forme de chaque cellule, les scientifiques peuvent également programmer leur position dans le treillis. Cette deuxième dimension de programmation leur permet de faire pivoter et de déplacer chaque cellule le long de son axe. Les cellules peuvent même être superposées les unes aux autres pour créer des combinaisons de cellules entièrement nouvelles, donnant au treillis obtenu un ensemble encore plus vaste de propriétés mécaniques. Afin d’avoir une idée de l’ampleur des variations potentielles, un cube en treillis avec quatre cellules superposées peut fournir environ 4 millions de configurations possibles, avec plus de 75 millions de configurations pour cinq cellules.</p> <p><strong>Étanche et compatible avec des capteurs</strong></p> <p>Pour ce modèle robotique d’éléphant, cette double capacité de programmation a permis la fabrication de plusieurs types de tissus différents avec des amplitudes de mouvement uniques, y compris une articulation plane glissante (que l’on trouve dans les petits os de la patte), une articulation uniaxiale fléchissante (que l’on trouve dans le genou) et une articulation biaxiale fléchissante bidirectionnelle (que l’on trouve dans les orteils). L’équipe a même pu reproduire le mouvement complexe de la trompe musclée de l’éléphant en concevant des sections de treillis distinctes dédiées aux mouvements de torsion, de flexion et de rotation, tout en maintenant des transitions fluides et continues entre elles.</p> <p>Josie Hughes explique qu’en plus de modifier la mousse ou d’incorporer de nouvelles formes de cellules, la structure unique de la technologie de treillis en mousse offre de nombreuses possibilités intéressantes pour l’avenir de la recherche en robotique. «Tout comme le nid d’abeilles, le rapport résistance/poids du treillis peut être très élevé, ce qui permet de créer des robots ultralégers et performants. La structure en mousse ouverte est bien adaptée au mouvement des fluides et pourrait même intégrer d’autres matériaux, tels que des capteurs, pour rendre la technologie plus intelligente.»</p>",
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