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{ "count": 31659, "next": "https://actu.epfl.ch/api/v1/news/?format=api&limit=10&offset=31630", "previous": "https://actu.epfl.ch/api/v1/news/?format=api&limit=10&offset=31610", "results": [ { "id": 4105, "lang": "fr", "title": "Patrick Aebischer appelle une vision nationale", "subtitle": "<strong> L’EPF-Lausanne a fêté samedi ses 317 nouveaux diplômés en présence de plus de 1500 invités, étudiants et parents réunis sous une immense tente dressée au cœur du campus. La journée Magistrale 2002 a été l’occasion pour le président de l’EPFL, Patrick Aebischer, de dire la nécessité de développer une vision nationale de la formation et de la recherche en Suisse et de faire un discours sur « l’état de l’Institution », après la fantastique réforme que vient de vivre l’EPFL.</strong><br />", "text": "<p>En moins de deux ans, l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) a connu une mutation hors du commun, dont le redéploiement des 12 anciens départements en 5 Facultés constitue la partie la plus visible. Mais au-delà des changements d’organigramme, le nouveau visage de l’EPFL a surtout pour but de stimuler la formation et la recherche et de favoriser les collaborations transdisciplinaires, a souligné Patrick Aebischer. Car c’est à l’interface entre les disciplines que se font aujourd’hui les plus grandes découvertes.</p> <p>Il importe également que les hautes écoles de ce pays puissent compter sur l’appui des politiques, alors que les moyens financiers dévolus à la formation et à la recherche stagnent depuis dix ans. Selon le président de l’EPFL, « il est urgent d’élaborer une véritable vision nationale pour l’avenir de notre jeunesse, objectif stratégique numéro 1 pour cette Nation du savoir qu’est la Suisse. »</p> <p>Une Nation qui vient de s’enrichir des 317 diplômés EPFL de la cuvée 2002, dont 43 femmes. Les jeunes diplômés sont issus de dix sections sur douze – l’architecture et les systèmes de communication distribuant leurs titres un peu plus tard dans l’année. La microtechnique et l’informatique forment le duo de tête, avec respectivement 70 et 44 diplômés. Suivent la physique (32), le génie civil (31), le génie rural (31), l’électricité (30), le génie mécanique (28), la chimie (24), les matériaux (14) et les mathématiques (13). </p>", "order": 39, "publish_date": "2002-04-13T11:44:57", "visual_url": null, "thumbnail_url": null, "visual_description": "© 2012 EPFL", "short_vimeo_video_id": "", "short_vimeo_video_credits": "", "carousel_images": [], "video": "", "channel": { "id": 189, "name": "direction", "fr_description": "Actualités de la direction de l'EPFL", "en_description": "News from the EPFL management", "de_description": "News from the EPFL management", "is_active": true }, "category": { "id": 2, "fr_label": "Enseignement", "en_label": "Education", "de_label": "Bildung" }, "news_url": "https://actu.epfl.ch/news/patrick-aebischer-appelle-une-vision-nationale", "themes": [ "https://actu.epfl.ch/api/v1/themes/7/?format=api" ], "publics": [ "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/1/?format=api", "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/2/?format=api", "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/3/?format=api", "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/4/?format=api", "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/5/?format=api", "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/6/?format=api" ], "faculties": [], "projects": [], "authors": [], "links": [], "funding": "", "references": "", "is_under_cc_license": false }, { "id": 4106, "lang": "fr", "title": "A la pointe des réseaux de communication autonomes", "subtitle": "<strong>La conception des réseaux de communication mobiles du futur constitue l’un des points forts des recherches de Patrick Thiran, nommé jeudi professeur assistant « tenure track » à l’EPFL par le Conseil des écoles polytechniques fédérales. Ce chercheur belge, né en 1966, participe ainsi de manière très active aux travaux du Pôle de Recherche National (PRN) sur les « Systèmes d’information et de communication mobiles » récemment établi à l’EPFL.</strong>", "text": "<p>Rattaché à la Faculté Informatique et Communications, Patrick Thiran bénéficie d’une réputation solide sur le plan international dans deux domaines différents, les réseaux de communication et les réseaux de neurones artificiels. Cette combinaison originale de compétences lui permet de s’attaquer à l’analyse et à la conception des réseaux mobiles de communication qui s’auto-organisent.</p> <p>De tels réseaux n’ont plus ni autorité centrale ni réseau fixe pour organiser le flux d’information. Chaque station mobile, loin de se contenter d’utiliser le réseau, collabore également au bon fonctionnement de ce dernier. Ce nouveau paradigme forme le thème de recherche central du PRN MICS (abréviation de sa dénomination officielle anglaise Mobile Information and Communication Systems) financé par le Fonds national suisse de la recherche scientifique.</p> <p>Il soulève aussi une foule de problèmes originaux que Patrick Thiran est particulièrement bien placé pour résoudre, bénéficiant de la fructueuse combinaison de connaissances que lui donnent ses deux domaines de recherche. Dans celui des réseaux de neurones artificiels, Patrick Thiran a publié des travaux fondamentaux sur l’apprentissage dans les réseaux auto-organisants de Kohonen et la dynamique des réseaux de neurones cellulaires. Il a été un personnage clé dans le centre MANTRA de l’EPFL où des chercheurs de différents horizons ont collaboré aux applications de réseaux de neurones artificiels.</p> <p>Dans le domaine des réseaux de communication, il a modélisé les flux complexes d’information, analysé la performance de ces réseaux et développé des méthodes pour localiser des défauts dans des réseaux optiques. Il a développé, en collaboration avec le professeur Le Boudec de l’EPFL, l’approche très originale de « network calculus » pour l’analyse et la conception de réseaux. Ces travaux ont été publiés dans les meilleures revues et dans un livre récent, intitulé « Network Calculus ».</p> <p>Patrick Thiran a obtenu en 1989 le diplôme d’Ingénieur Civil Electricien à l’Université Catholique de Louvain, en Belgique. Deux ans plus tard, il a reçu son « Master of Sciences in Electrical Engineering » à l’Université de Berkeley en Californie et, en 1996, son doctorat ès Sciences Techniques à l’EPFL.</p>", "order": 38, "publish_date": "2002-04-12T11:45:30", "visual_url": null, "thumbnail_url": null, "visual_description": "© 2012 EPFL", "short_vimeo_video_id": "", "short_vimeo_video_credits": "", "carousel_images": [], "video": "", "channel": { "id": 189, "name": "direction", "fr_description": "Actualités de la direction de l'EPFL", "en_description": "News from the EPFL management", "de_description": "News from the EPFL management", "is_active": true }, "category": { "id": 3, "fr_label": "Recherche", "en_label": "Research", "de_label": "Forschung" }, "news_url": "https://actu.epfl.ch/news/a-la-pointe-des-reseaux-de-communication-autonomes", "themes": [ "https://actu.epfl.ch/api/v1/themes/3/?format=api" ], "publics": [ "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/1/?format=api", "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/2/?format=api", "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/3/?format=api", "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/4/?format=api", "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/5/?format=api", "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/6/?format=api" ], "faculties": [ "https://actu.epfl.ch/api/v1/faculties/4/?format=api" ], "projects": [], "authors": [], "links": [], "funding": "", "references": "", "is_under_cc_license": false }, { "id": 4107, "lang": "fr", "title": "Des atomes à la chaîne", "subtitle": "<strong>Une équipe internationale, composée notamment de deux chercheurs de l’EPFL, a réalisé une percée importante en physique des nanostructures. Elle a créé des chaînes d’atomes de métal unidimensionnels avant de démontrer leurs surprenantes propriétés magnétiques. Les résultats de ses travaux seront publiés ce jeudi dans la célèbre revue Nature. Ils ouvrent une perspective pleine de promesses pour les technologies fondées sur le stockage d’informations.</strong>", "text": "<p>La première étape de la recherche, soit la production de chaînes atomiques unidimensionnelles, a été réalisée à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). De fait, les scientifiques ont surtout laissé faire la nature après avoir défini certains paramètres. « Nous avons par exemple choisi la surface cristalline devant servir de substrat et défini la température de ce dernier puis, les conditions ayant été définies, nous avons laissé les atomes s’organiser spontanément en chaînes », explique Dr Pietro Gambardella, assistant à l’Institut de physique des nanostructures de l’EPFL.</p> <p>La deuxième étape a consisté à mesurer le magnétisme de ces nouvelles nanostructures. Réalisée à Grenoble, à l’Installation Européenne de Rayonnement Synchrotron, elle a réservé une surprise. Les modèles théoriques, partant de l’hypothèse de chaînes infinies d’atomes à une dimension, prévoient la disparition du ferromagnétisme. En réalité, les chaînes finies observées à Grenoble ont non seulement conservé leur propriété magnétique, mais ont également révélé un comportement anisotrope beaucoup plus marqué que des structures massives, à trois dimensions.</p> <p>Autrement dit, dans les chaînes unidimensionnelles d’atomes, l’aimantation a une tendance cent fois plus élevée à rester alignée dans une même direction que dans les systèmes d’atomes à trois dimensions. Cette qualité s’explique par le fait que les atomes, étant disposés à la queue leu leu, n’ont que deux voisins et sont ainsi peu coordonnés. Cette propriété est très recherchée, car elle devrait permettre de diminuer la taille des bits magnétiques et donc d’augmenter la capacité des disques durs d’ordinateurs. En effet, « l’aimantation des particules magnétiques n’est plus très stable quand on diminue leur taille », précise Pietro Gambardella. Pour compenser ce phénomène, il faudrait développer des structures peu coordonnées. Les chaînes unidimensionnelles d’atomes produites à l’EPFL montrent la voie.</p> <p>L’équipe internationale de chercheurs qui signe l’article publié par Nature est composée du professeur Klaus Kern, directeur à l’Institut Max Planck à Stuttgart et professeur à l’EPFL, du Dr Pietro Gambardella, assistant à l’EPFL, du professeur Wolfgang Eberhardt, de l’Institut de recherche Jülich, et du Dr Carlo Carbone du Conseil de recherche national en Italie. </p>", "order": 37, "publish_date": "2002-03-20T11:46:08", "visual_url": null, "thumbnail_url": null, "visual_description": "© 2012 EPFL", "short_vimeo_video_id": "", "short_vimeo_video_credits": "", "carousel_images": [], "video": "", "channel": { "id": 189, "name": "direction", "fr_description": "Actualités de la direction de l'EPFL", "en_description": "News from the EPFL management", "de_description": "News from the EPFL management", "is_active": true }, "category": { "id": 3, "fr_label": "Recherche", "en_label": "Research", "de_label": "Forschung" }, "news_url": "https://actu.epfl.ch/news/des-atomes-a-la-chaine", "themes": [ "https://actu.epfl.ch/api/v1/themes/1/?format=api" ], "publics": [ "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/1/?format=api", "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/2/?format=api", "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/3/?format=api", "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/4/?format=api", "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/5/?format=api", "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/6/?format=api" ], "faculties": [ "https://actu.epfl.ch/api/v1/faculties/5/?format=api" ], "projects": [], "authors": [], "links": [], "funding": "", "references": "", "is_under_cc_license": false }, { "id": 4108, "lang": "fr", "title": "Les risques d'un additif de l'essence pour la nappe phréatique", "subtitle": "<strong>Des chercheurs de l’EPFL ont démontré pour la première fois le risque de pollution que représentent les simples vapeurs d’un additif de l’essence, le MTBE, pour les eaux souterraines. Les résultats de leur expérience ont été publiés dans la revue de référence en matière d’environnement : Environmental Science & Technology.</strong>", "text": "<p>« Loin de se volatiliser comme on le supposait jusqu’alors, les vapeurs de MTBE migrent à travers le sol et peuvent contaminer durablement les nappes phréatiques », précise le chef du projet de recherche à l’EPFL, Dr Patrick Höhener. Un accident provoquant le déversement d’une petite quantité d’essence sur le sol est donc suffisant pour polluer les eaux souterraines. Les chercheurs de l’EPFL ont simulé ce type de situation. Ils ont déversé huit décilitres d’essence dans un lysimètre cylindrique de 2,5 mètres de profondeur, enterré en majeur partie et rempli de 4 tonnes de sable. Puis ils ont observé la volatilisation et le lessivage des composés de l’essence vers une nappe d’eau située au bas du cylindre.</p> <p>« La petite quantité d’essence n’a pas coulé directement vers l’eau souterraine, mais les vapeurs de certains de ses composés ont migré à travers le sable - matière particulièrement perméable aux vapeurs - jusqu’à la nappe qu’elles ont contaminée », explique Patrick Höhener. L’additif MTBE, ou Ether méthyltertiobutylique, s’est avéré être le composé le plus problématique : sa concentration dans l’eau souterraine a dépassé de 30 fois la valeur limite prescrite par l’Ordonnance fédérale sur l’assainissement des sites contaminés. La concentration des autres composés, tel le xylène, n’a par contre pas excédé les valeurs légales. En outre, la trace des autres composés a disparu en quelques jours, contrairement à celle du MTBE, composé qui ne se dégrade guère naturellement.</p> <p>Une eau contaminée par du MTBE « sent le laboratoire de chimie » et devient imbuvable, précise Patrick Höhener. Elle dégage cette mauvaise odeur dès que la concentration en MTBE atteint 20 microgrammes par litre.. Mais le MTBE est aussi suspecté d’être cancérigène. Chez les rongeurs, l’effet cancérigène a été démontré. « Sur la base de nos travaux, nous estimons que le MTBE devrait être remplacé si possible par une autre substance telle que l’éthanol », estime Patrick Höhener, dont l’étude, financée par l’Office fédéral de l’éducation et de la science, s’inscrit dans le cadre d’un programme européen de recherche qui s’étendra jusqu’en 2003.</p> <p>En 2000, l’Union européenne a affirmé qu’il n’y avait pas lieu d’interdire le MTBE. Il en va autrement aux Etats-Unis, où les réservoirs de nombreuses stations d’essence sont enterrés sans protection. Quand ils se corrodent, ils laissent échapper du carburant, dont les composés peuvent polluer les nappes phréatiques. C’est pourquoi l’Etat de Californie s’apprête à prohiber totalement le MTBE d’ici la fin de l’année.</p>", "order": 36, "publish_date": "2002-03-14T11:47:08", "visual_url": null, "thumbnail_url": null, "visual_description": "© 2012 EPFL", "short_vimeo_video_id": "", "short_vimeo_video_credits": "", "carousel_images": [], "video": "", "channel": { "id": 189, "name": "direction", "fr_description": "Actualités de la direction de l'EPFL", "en_description": "News from the EPFL management", "de_description": "News from the EPFL management", "is_active": true }, "category": { "id": 3, "fr_label": "Recherche", "en_label": "Research", "de_label": "Forschung" }, "news_url": "https://actu.epfl.ch/news/les-risques-d-un-additif-de-l-essence-pour-la-napp", "themes": [ "https://actu.epfl.ch/api/v1/themes/5/?format=api" ], "publics": [ "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/1/?format=api", "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/2/?format=api", "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/3/?format=api", "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/4/?format=api", "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/5/?format=api", "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/6/?format=api" ], "faculties": [ "https://actu.epfl.ch/api/v1/faculties/3/?format=api" ], "projects": [], "authors": [], "links": [], "funding": "", "references": "", "is_under_cc_license": false }, { "id": 4109, "lang": "fr", "title": "Entre chimie et informatique : les promesses d'une molécule virtuelle", "subtitle": "<strong>Un jeune chimiste de l’EPFL est parvenu à simuler par ordinateur le comportement d’un agent de contraste utilisé dans l’Imagerie par Résonance Magnétique (IRM). Cette première mondiale est annoncée aujourd’hui en couverture du « Chemistry – A European Journal », la revue spécialisée européenne qui connaît le plus grand impact dans le domaine de la chimie. Elle contribuera à améliorer l’efficacité de l’IRM, technique de diagnostic médical permettant de visualiser l’intérieur d’un organisme de manière non invasive.</strong>", "text": "<p>« Notre découverte peut aider d’autres chercheurs à trouver un agent de contraste plus efficace pour l’IRM, diminuant le temps d’examen et donnant une image plus nette des organes et des tumeurs observés », précise Fabrice Yerly, assistant du groupe de recherche du professeur André E. Merbach. Pour réaliser son expérience, qui fait aussi l’objet de sa thèse de doctorat, le jeune chimiste a reproduit virtuellement un agent de contraste aux qualités magnétiques étonnantes, soit une molécule composée notamment d’un atome de gadolinium.</p> <p>Cette molécule n’est pas utilisée dans le domaine médical en raison de sa toxicité. Mais sa très forte réactivité lui permet de rendre une image particulièrement bonne. Cette qualité était connue. Elle intéressait les scientifiques qui ne savaient pas à quoi elle est due. « Aucun microscope ne permet de mesurer ce qui se passe dans cette molécule, les mouvements y étant beaucoup trop rapides », explique Fabrice Yerly. D’où l’intérêt de reproduire virtuellement l’agent de contraste : « La simulation par ordinateur permet de faire passer le film au ralenti, de zoomer sur la molécule et d’observer ses mécanismes intimes de A à Z. »</p> <p>Concrètement, la simulation a permis d’établir des relations précises entre l’architecture moléculaire de l’agent de contraste et son efficacité. Fabrice Yerly est ainsi parvenu à mettre en évidence à quelles propriétés ce composé doit sa forte réactivité. Cette information, totalement nouvelle, va permettre de déterminer avec plus de justesse les paramètres physiques qui font qu’un agent de contraste est efficace ou non.</p> <p>Dans une perspective plus large, les travaux du jeune chimiste de l’EPFL correspondent parfaitement aux objectifs du centre d’imagerie du nouveau Pôle de Génomique Fonctionnelle commun aux Universités de Lausanne, de Genève et à l’EPFL.</p>", "order": 35, "publish_date": "2002-03-01T14:38:10", "visual_url": null, "thumbnail_url": null, "visual_description": "© 2012 EPFL", "short_vimeo_video_id": "", "short_vimeo_video_credits": "", "carousel_images": [], "video": "", "channel": { "id": 189, "name": "direction", "fr_description": "Actualités de la direction de l'EPFL", "en_description": "News from the EPFL management", "de_description": "News from the EPFL management", "is_active": true }, "category": { "id": 3, "fr_label": "Recherche", "en_label": "Research", "de_label": "Forschung" }, "news_url": "https://actu.epfl.ch/news/entre-chimie-et-informatique-les-promesses-d-une-m", "themes": [ "https://actu.epfl.ch/api/v1/themes/1/?format=api" ], "publics": [ "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/1/?format=api", "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/2/?format=api", "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/3/?format=api", "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/4/?format=api", "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/5/?format=api", "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/6/?format=api" ], "faculties": [ "https://actu.epfl.ch/api/v1/faculties/5/?format=api" ], "projects": [], "authors": [], "links": [], "funding": "", "references": "", "is_under_cc_license": false }, { "id": 4091, "lang": "fr", "title": "Des télécommunications acheminées 1000 fois plus rapidement !", "subtitle": "<strong>Un vieux rêve scientifique a été réalisé par des chercheurs de l’EPFL : intégrer sur la même puce en silicium des circuits optiques et électroniques. Cette percée technologique permet de rendre le tri des télécommunications 100 à 1000 fois plus rapides qu’aujourd’hui.</strong>", "text": "<p>La lumière peut véhiculer beaucoup plus d'informations que l'électricité. C’est pourquoi la fibre optique a depuis longtemps remplacé les câbles électriques dans la plupart des réseaux de télécommunications. Par contre, les routeurs, sortes d’aiguillages servant à diriger les flux d'information, sont toujours composés de puces intégralement électroniques. A chaque carrefour, les signaux optiques doivent être convertis en signaux électriques, traités électroniquement, puis reconvertis en signaux lumineux pour la suite du transport. A la fois lent et coûteux, ce processus n’avait jusqu’à aujourd’hui pas été simplifié, faute de solution technologique satisfaisante.</p> <p>« L’idée de fabriquer une puce optoélectronique – qui intègre des circuits optiques et électroniques – hante depuis longtemps l’esprit des chercheurs », précise le professeur Philippe Robert, du Laboratoire de métrologie et photonique (LMP) de l'EPFL. L’apparition sur le marché du substrat SOI, qui sert de base pour réaliser des circuits électroniques performants, a ouvert la voie à la réalisation de ce vieux rêve. En plus d’être très performant et fiable (donc largement utilisé), ce nouveau substrat en silicium a en effet la particularité de pouvoir moduler et rediriger la lumière des lasers utilisés en télécommunication. En gravant des reliefs à sa surface, on peut créer des sortes de canaux à lumière. Ce qui permet d’intégrer sur un même substrat les circuits optiques reliant les fibres des réseaux et les circuits électroniques pilotant les flux lumineux.</p> <p>Reste une difficulté de taille : l’échauffement du circuit. Ce phénomène empêche l’interruption correcte des flux lumineux et, partant, la transmission fiable des données. Le LMP a collaboré durant cinq ans avec le Laboratoire d’électronique générale (LEG) et l’Institut de microélectronique et microsystèmes (IMM) de l'EPFL à la recherche d’une solution. Celle qui a germé dans l’esprit du Dr Paolo Dainesi, du LMP, est aussi simple qu’efficace. Elle a d’ailleurs été brevetée. Le canal de lumière est séparé en deux parties, chacune recevant la même puissance électrique, et donc le même échauffement. Le circuit est ainsi équilibré thermiquement. Par contre cette puissance est délivrée sous haute tension et bas courant dans l'un des canaux, respectivement basse tension et haut courant dans l'autre. C’est le courant élevé dans le circuit qui permet un contrôle total sur le flux lumineux et son acheminement idéal dans le réseau.</p> <p>Un des avantages majeurs des routeurs optoélectroniques est leur capacité à transporter simultanément différentes longueurs d’onde. Chaque couleur - ou longueur d’onde - gère un flux d’information spécifique. Cela signifie qu’un routeur optoélectronique relié à une fibre optique peut gérer simultanément plusieurs flux d’information, d’où une efficacité et une rapidité accrues. « On peut imaginer des routeurs de 100 à 1000 fois plus rapides qu’actuellement » affirme le Dr Luc Thévenaz qui a supervisé le projet. La réalisation concrète est très économique et d’une grande simplicité. Basée sur la technologie SOI, la production de masse de substrats optoélectroniques dans des conditions avantageuses est dès lors possible. Le LMP est aujourd'hui à la recherche de partenaires industriels.</p>", "order": 34, "publish_date": "2002-02-07T11:28:36", "visual_url": null, "thumbnail_url": null, "visual_description": "© 2012 EPFL", "short_vimeo_video_id": "", "short_vimeo_video_credits": "", "carousel_images": [], "video": "", "channel": { "id": 189, "name": "direction", "fr_description": "Actualités de la direction de l'EPFL", "en_description": "News from the EPFL management", "de_description": "News from the EPFL management", "is_active": true }, "category": { "id": 3, "fr_label": "Recherche", "en_label": "Research", "de_label": "Forschung" }, "news_url": "https://actu.epfl.ch/news/des-telecommunications-acheminees-1000-fois-plus-r", "themes": [ "https://actu.epfl.ch/api/v1/themes/4/?format=api" ], "publics": [ "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/1/?format=api", "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/2/?format=api", "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/3/?format=api", "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/4/?format=api", "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/5/?format=api", "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/6/?format=api" ], "faculties": [ "https://actu.epfl.ch/api/v1/faculties/6/?format=api" ], "projects": [], "authors": [], "links": [], "funding": "", "references": "", "is_under_cc_license": false }, { "id": 4110, "lang": "fr", "title": "A la découverte de la paroi palpitante du BioWall !", "subtitle": "<strong>Un mur intelligent, qui palpite sous les doigts des spectateurs, se répare tout seul et même se clone, c’est ce que des chercheurs de l’EPFL exposent en première mondiale à la Villa Reuge à Sainte-Croix, en Suisse. Le BioWall, grande paroi composée de cellules artificielles, réagit comme tout organisme vivant aux stimuli extérieurs. Il imite la nature et le vivant jusqu’à en posséder deux des propriétés fondamentales : les facultés d’autoréparation et d’autoréplication.</strong><br />", "text": "<p>« Le spectateur est invité à détruire des organes de la machine et à observer comment elle se répare toute seule », commente l’un de ses concepteurs Christof Teuscher, assistant au Laboratoire de Systèmes Logiques (LSL) de l’EPFL. L’ordinateur remplace le matériel défectueux en utilisant ses cellules de réserve. Dénuées de fonction spécifique, ces dernières peuvent remplacer n’importe quelle cellule de la machine, à l’image des cellules souches embryonnaires. Ce parallèle n’est pas fortuit : depuis dix ans, les chercheurs du LSL, dirigés par le professeur Daniel Mange, s’inspirent de la complexité du monde vivant pour élaborer des architectures informatiques toujours plus performantes.</p> <p>« Chaque cellule d’un organisme vivant, explique Daniel Mange, contient le patrimoine génétique de l’individu, avec son plan de fabrication et de fonctionnement : nos puces informatiques sont basées sur le même principe. » Chaque cellule informatique du BioWall possède également toutes les informations sur la machine. Contrairement à un ordinateur classique, le BioWall n’a donc pas besoin de cerveau qui supervise l’ensemble.</p> <p>Déjà doué de propriétés de croissance et d’autoréparation, le BioWall peut faire plus : se répliquer. En cas de panne majeure, il est à même de créer une copie de lui-même ou d’une partie de lui-même, un clone donc. A condition toutefois, qu’il y ait encore suffisamment de cellules en réserve. A terme, l’éternité informatique pourrait être atteinte et le chercheur juge réalisable le rêve de la NASA : lancer dans l’espace des machines intelligentes, capables de se répliquer.</p> <p>Application plus terre à terre, des circuits intégrés qui s’autoréparent et s’autorépliquent pourraient être promis à un grand avenir industriel, particulièrement dans les domaines où la sécurité n’a pas de prix, comme l’aviation ou les centrales nucléaires. A l’heure où de nombreux chercheurs conçoivent les puces informatiques de demain à l’échelle atomique, la mise au point d’un tissu informatique autoréparable, capable de fonctionner sans défaillance à partir de composants imparfaits, préfigure l’architecture des ordinateurs du futur.</p>", "order": 33, "publish_date": "2002-01-29T14:39:09", "visual_url": null, "thumbnail_url": null, "visual_description": "© 2012 EPFL", "short_vimeo_video_id": "", "short_vimeo_video_credits": "", "carousel_images": [], "video": "", "channel": { "id": 189, "name": "direction", "fr_description": "Actualités de la direction de l'EPFL", "en_description": "News from the EPFL management", "de_description": "News from the EPFL management", "is_active": true }, "category": { "id": 3, "fr_label": "Recherche", "en_label": "Research", "de_label": "Forschung" }, "news_url": "https://actu.epfl.ch/news/a-la-decouverte-de-la-paroi-palpitante-du-biowall", "themes": [ "https://actu.epfl.ch/api/v1/themes/4/?format=api" ], "publics": [ "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/1/?format=api", "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/2/?format=api", "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/3/?format=api", "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/4/?format=api", "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/5/?format=api", "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/6/?format=api" ], "faculties": [ "https://actu.epfl.ch/api/v1/faculties/6/?format=api" ], "projects": [], "authors": [], "links": [], "funding": "", "references": "", "is_under_cc_license": false }, { "id": 4094, "lang": "fr", "title": "Des mini-puces qui font le maximum", "subtitle": "<strong>Des chercheurs de l’EPFL ont pris une longueur d’avance dans la course à la miniaturisation des circuits intégrés. Ils ont inventé un concept qui diminue de moitié la taille d’une cellule de base d’une mémoire DRAM, mémoire vive qui équipe tous les ordinateurs et la plupart des systèmes électroniques. Appliquée à l’échelle industrielle, cette nouvelle méthode permettrait par exemple de multiplier les fonctions d’un téléphone portable tout en lui conservant sa petite taille : un seul appareil pour téléphoner, photographier, surfer sur Internet, écouter la radio ou regarder la télévision !<br /> </strong>", "text": "<p>Un ordinateur ayant une mémoire de 128 Megabits contient 128 millions de cellules identiques. « Chacune d’entre elles se compose de deux éléments, un transistor, sorte de robinet qui permet d’ouvrir ou de fermer l’accès à l’information, et un condensateur, réservoir où l’information est stockée », explique Pierre Fazan, professeur au Laboratoire d’électronique générale de l’EPFL. Son équipe a découvert comment faire l’économie du condensateur, diminuant ainsi de moitié la surface des cellules. « Un gain d’espace, qui pourrait se transformer en un gain de mémoire vive accroissant fortement les performances d’un ordinateur ou de tout autre appareil électronique équipé d’une mémoire DRAM », souligne Dr Serguei Okhonin, responsable du projet.</p> <p>Pour se passer du condensateur, l’équipe du professeur Fazan a imaginé un transistor qui servirait aussi d’élément de stockage. Un transistor classique est composé de trois terminaux (la grille, la source et le drain) connectés électriquement. L’idée des chercheurs lausannois a été d’exploiter un nouveau type de transistor nommé Silicon on insulator (SOI). Celui-ci contient un isolant qui permet de maintenir flottante, d’isoler donc, la partie non connectée du transistor (située entre la source et le drain). La performance du groupe de l’EPFL est d’être parvenu à stocker de l’information sur la partie flottante, isolée, du transistor SOI.</p> <p>Le concept vient d’être breveté. Il a de quoi intéresser l’industrie : la fabrication du condensateur étant ce qu’il y a de plus compliqué et de plus coûteux à faire, s’en passer réduirait sérieusement les coûts de production. Autre avantage, technologique cette fois, la méthode développée au sein de l’EPFL permettrait de poursuivre la course à la miniaturisation des mémoires à semi-conducteur.</p> <p>L’utilisation des condensateurs limite en effet les possibilités de miniaturisation. Personne ne sait construire des condensateurs pour des mémoires DRAM de dimensions inférieures à 0,1 micron. « Aujourd’hui, les mémoires vives ont des dimensions de 0,18 micron, l’évolution technologique sera freinée d’ici cinq ans si l’on continue à utiliser les condensateurs : notre voie de recherche est la seule qui permette de s’en passer », observe Pierre Fazan</p>", "order": 32, "publish_date": "2002-01-08T14:40:19", "visual_url": null, "thumbnail_url": null, "visual_description": "© 2012 EPFL", "short_vimeo_video_id": "", "short_vimeo_video_credits": "", "carousel_images": [], "video": "", "channel": { "id": 189, "name": "direction", "fr_description": "Actualités de la direction de l'EPFL", "en_description": "News from the EPFL management", "de_description": "News from the EPFL management", "is_active": true }, "category": { "id": 3, "fr_label": "Recherche", "en_label": "Research", "de_label": "Forschung" }, "news_url": "https://actu.epfl.ch/news/des-mini-puces-qui-font-le-maximum", "themes": [ "https://actu.epfl.ch/api/v1/themes/3/?format=api" ], "publics": [ "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/1/?format=api", "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/2/?format=api", "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/3/?format=api", "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/4/?format=api", "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/5/?format=api", "https://actu.epfl.ch/api/v1/publics/6/?format=api" ], "faculties": [ "https://actu.epfl.ch/api/v1/faculties/4/?format=api" ], "projects": [], "authors": [], "links": [], "funding": "", "references": "", "is_under_cc_license": false }, { "id": 4111, "lang": "fr", "title": "Des mini-puces qui font le maximum", "subtitle": "<strong>Des chercheurs de l’EPFL ont pris une longueur d’avance dans la course à la miniaturisation des circuits intégrés. 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Laszlo Forro professeur ordinaire en physique de la matière complexe dans la Faculté des sciences de base de l’EPFL (département de physique). M. Forro est un des meilleurs experts du monde dans les domaines de la nanophysique et des systèmes corrélés. Ses études sur les structures de carbone créent un pont entre les nanosciences fondamentales et les applications industrielles des nanotechnologies. </strong>", "text": "<p>Né en 1955 et citoyen de la Croatie, Laszlo Forro a fait ses études à l’Université Eötvös de Budapest et à l’Université de Zagreb. Il a obtenu un Master of Science en physique à Budapest en 1979 et un doctorat, également en physique, à Zagreb en 1985. Après avoir travaillé en France, en Allemagne, en Croatie et aux Etats-Unis, il est devenu, en 1991, fonctionnaire scientifique à l’EPFL. C’est ici qu’il a développé des recherches au plus haut niveau international, notamment sur les supraconducteurs à haute température et sur la physique et la technologie des nanotubes de carbone.</p> <p>Parmi ses résultats les plus connus, il faut citer des méthodes innovatrices pour la manipulation des nanotubes de carbone et les études sur les propriétés de base des mêmes systèmes, visant en particulier les « oscillations Aharonov-Bohm ». M. Forro est aussi bien connu pour ses contributions à la physique des supraconducteurs à haute température, notamment pour ses découvertes sur le gap de supraconductivité.</p> <p>M. Forro entend continuer ses recherches dans ces domaines, qui contribuent beaucoup à la renommée internationale de l’EPFL. Ses programmes touchent en général les systèmes à haute corrélation électronique ; il s’est déjà distingué par une série d’études sur des états de la matière condensée qui posent un défi aux théories les plus avancées. Il s’est récemment engagé dans des directions innovatrices à l’interface entre la physique des systèmes complexes et la biologie.</p> <p>M. Forro se situe déjà parmi les chercheurs les plus productifs en Suisse et en Europe, avec une longue série de publications dans les journaux scientifiques les plus prestigieux. Sa compétence, sa curiosité intellectuelle et le grand intérêt de ses thèmes de recherche ne manqueront pas d’attirer des jeunes collaborateurs et des doctorants de haute qualité. 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