Andrew Barry devient doyen ad interim de l'ENAC
Actuel directeur de l’Institut d’ingénierie de l’environnement de l’EPFL, Andrew Barry occupe depuis le 1er septembre le poste de doyen ad interim de l’ENAC. Il succède à Marilyne Andersen, qui a œuvré durant cinq ans au rayonnement de la Faculté.
Le professeur Andrew Barry vient d’être nommé doyen ad interim de la Faculté de l’Environnement naturel, architectural et construit (ENAC). Il est entré en fonction le 1er septembre 2018. Il succède à Marilyne Andersen qui a remis sa démission à la Présidence de l’EPFL après avoir occupé le poste de doyenne de l’ENAC de septembre 2013 à août 2018. Il reste directeur de l’Institut d’ingénierie de l’environnement, un mandat qu’il a démarré en août 2017 et qui l’a rendu éligible au titre de doyen ad interim.
Né à Brisbane, en Australie, Andrew Barry effectue en 1986 un doctorat à l’Université de Griffith qui le spécialise en génie mécanique et environnement (environmental mechanics). Après deux post-doctorats menés successivement à Virginia Tech et à l’Université de Californie Riverside, il est nommé professeur à l’Université Western Australia, puis, en 1998, professeur ordinaire en ingénierie de l’environnement à l’Université d’Edinbourg. Il rejoint l’EPFL en 2005. En 2013, il devient membre du Conseil national de la recherche, au sein du Fonds National suisse de la recherche scientifique (FNS).
A l’EPFL, Andrew Barry dirige le Laboratoire de technologie écologique (ECOL) qui se distingue pour sa recherche dans la qualité des eaux, l’hydrodynamique des lacs, les systèmes de mesures de champ, l’analyse des eaux souterraines et de la modélisation biogéochimique et l’érosion des sols.
Reconnaissance internationale
Ses recherches font l’objet d’une reconnaissance internationale comme en témoignent ses titres de Fellow de l’American Geophysical Union, et, en Grande-Bretagne, de l’Institution of Civil Engineers, de la Chartered Institution of Water and Environmental Management, de l’Institute of Mathematics and its Applications et de Chartered Engineer, ainsi que son titre de Corresponding Fellow de la Royal Society d’Edinbourg.
«Je suis heureux d'accepter le rôle de doyen ad interim de la Faculté pour deux raisons. D'abord, en raison de ses fondements exceptionnels en recherche disciplinaire et interdisciplinaire et de ses programmes d'enseignement innovants. Deuxièmement, parce qu'en s'appuyant sur les nombreuses initiatives couronnées de succès de notre ancienne doyenne, Marilyne Andersen, l'ENAC est bien placée pour relever les défis sociétaux et environnementaux futurs.»
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Comme le veut la procédure, un appel à candidatures interne et international sera prochainement publié afin de nommer un nouveau doyen à la tête de la Faculté.