Voyage d'étude à Lyon

Campus ECAM, Colline de Fourvière, Lyon © EPFL / LAST

Campus ECAM, Colline de Fourvière, Lyon © EPFL / LAST

L’atelier du Prof. Emmanuel Rey du Laboratoire d’architecture et technologies durables (LAST) a effectué cette année son voyage d’étude à Lyon, France. Cet enseignement extra-muros a permis aux étudiantes et étudiants de visiter des réalisations architecturales de diverses époques, qui mettent en valeur les opportunités spatiales et constructives de l’urbanité dans la pente. Ces différents thèmes entrent directement en résonance avec les enjeux abordés dans le cadre de l’atelier de projet RELIEFS URBAINS.

Le projet architectural est amené à jouer un rôle central dans la recherche d’alternatives permettant de réorienter le développement de l’urbanisation vers l’intérieur. Par une approche se situant à différentes échelles, l’atelier LAST vise à analyser, explorer et expérimenter les enjeux propres à cette contribution de l’architecture à la régénération résiliente des territoires urbains.

C’est dans cet esprit qu’a été conçu le voyage d’étude à Lyon, avec pour objectif de permettre aux étudiantes et étudiants d’enrichir leur palette de références. Ce fut ainsi l’occasion de visiter de multiples réalisations emblématiques de la ville, telles que les récents développements du quartier de la Confluence – selon le plan guide de Herzog & de Meuron – jusqu’à la visite du Théâtre antique et du Vieux-Lyon. Les visites ont aussi permis de découvrir les quartiers de la Croix-Rousse et Gratte-Ciel à Villeurbanne. Des promenades urbaines, séquencées par des connexions en funiculaires, escaliers publics et traboules ont permis d’expérimenter des pratiques de mobilité douce adaptée à la pente.

Plusieurs rencontres enrichissantes ont également caractérisé le voyage d’étude, à l’instar des diverses visites commentées par les architectes Alice Fakhri (Insolites Architectures), Philip Bürgi (BASE), Philippe Beaujon (Vurpas Architectes), ou encore les associations Nomade Land et Soierie Vivante qui ont mis en exergue l’esprit singulier de la ville.

Enfin, le voyage s’est terminé par un court séjour au couvent Sainte-Marie de La Tourette réalisé en 1960 par Le Corbusier– inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO – qui a permis de découvrir un bâtiment emblématique de la modernité inscrit avec précision dans un site en pente.

Ces multiples approches ont permis de mettre en perspective les questions de cohérence conceptuelle, de morphologie bâtie, de spatialité, de matérialisation et d’expression avec des enjeux plus vastes liés aux processus de mutations que connaissent aujourd’hui la plupart des régions urbaines européennes.