Voyage d'étude à Gênes

Ascensore di Castelletto Levante, Genova © EPFL / LAST

Ascensore di Castelletto Levante, Genova © EPFL / LAST

L’atelier du Prof. Emmanuel Rey du Laboratoire d’architecture et technologies durables (LAST) a effectué cette année son voyage d’étude à Gênes, Italie. Cet enseignement extra-muros a permis aux étudiantes et étudiants de visiter des réalisations architecturales de diverses époques, qui mettent en valeur les opportunités spatiales et constructives de l’urbanité dans la pente. Ces différents thèmes entrent directement en résonance avec les enjeux abordés dans le cadre de l’atelier de projet RELIEFS URBAINS.

Le projet architectural est amené à jouer un rôle central dans la recherche d’alternatives permettant de réorienter le développement de l’urbanisation vers l’intérieur. Par une approche se situant à différentes échelles, l’atelier LAST vise à analyser, explorer et expérimenter les enjeux propres à cette contribution de l’architecture à la durabilité des territoires urbains.

C’est dans cet esprit qu’a été conçu le voyage d’étude à Gênes, avec pour objectif de permettre aux étudiantes et étudiants d’enrichir leur palette de références. Ce fut ainsi l’occasion de visiter de multiples réalisations emblématiques de la ville, telles que le quartier résidentiel « Biscione » conçu en 1968 par Daneri et Fuselli, le renouvellement urbain de la Zone du Vieux Port par Renzo Piano pour l’Expo 1992, les palais de la Via Garibaldi ou encore plusieurs réalisations de l’architecte Franco Albini. Des promenades urbaines, séquencées par des connexions en ascenseurs urbains et funiculaires, ont permis d’expérimenter des pratiques de mobilité douce adaptée à la pente.

Plusieurs rencontres enrichissantes ont également caractérisé le voyage d’étude, à l’instar des diverses visites commentées par l’architecte Gianluca Porcile, Claire Bini et le Prof. Valter Scelsi qui a également accueilli les étudiantes et étudiants au Département de l’architecture et du design de Gênes (DAD) pour une conférence mettant en exergue l’esprit singulier de la ville.

Enfin, sur le chemin du retour, une visite guidée de la Cité industrielle du XXe siècle à Ivrea – inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO – a permis de découvrir un site emblématique d’un développement visant à intégrer des enjeux urbains, architecturaux, industriels, sociaux et culturels.

Ces multiples approches ont permis de mettre en perspective les questions de cohérence conceptuelle, de morphologie bâtie, de spatialité, de matérialisation et d’expression avec des enjeux plus vastes liés aux processus de mutations que connaissent aujourd’hui la plupart des régions urbaines européennes.