Vers un usage raisonné des ressources

Couvent capucin, Jura, France © Atelier Archiplein / 11h45

Couvent capucin, Jura, France © Atelier Archiplein / 11h45

Marlène Leroux, associée de l’Atelier Archiplein à Genève, était l’invité de l’atelier du Prof. Emmanuel Rey du Laboratoire d’architecture et technologies durables (LAST) pour parler de son travail d’architecte à travers une sélection de projets. Intitulée « Construction durable : Vers un usage raisonné des ressources », sa conférence a permis aux étudiantes et étudiants de découvrir des projets se confrontant notamment aux enjeux constructifs et de durabilité de l’utilisation de pierre massive.

Architecte diplômée de l’EPFL en 2007, Marlène Leroux est aussi titulaire d'une thèse de doctorat obtenue en 2016. Maître de Conférence à l'Institut d'Urbanisme de Grenoble (IUGA), elle est actuellement chargée d'enseignement à l'Université de Genève en tant que Coordinatrice Scientifique du MAS Urbanisme EPFL-UNIGE. Basée à Genève depuis 2010, elle est l’une des deux associés de l’Atelier Archiplein fondé à l'origine à Shanghai en 2008.

La pratique de l’Atelier Archiplein se base sur une démarche de projet méthodique, raisonnée et spécifique. Par l'emploi des matériaux naturels et de la pierre massive en particulier, elle s’inscrit dans une culture architecturale séculaire qui, loin de se projeter dans un passé nostalgique, renvoie vers une alternative future, comme une des réponses pertinentes à la question environnementale contemporaine.

La conférence a fait ressortir ces motivations organisées sous trois thèmes : Colonnade, illustré notamment par le projet de réaménagement du cœur de ville de Scionzier ; Franchissement et Légèreté, discuté autour du projet de logements en pierre massive de la rue de la Coulouvrenière à Genève ; et enfin Massivité, présenté au travers de l’ensemble de quatre immeubles de logements en pierre massive de la commune de Plan-les-Ouates.

Entrant en résonance avec les enjeux abordés dans le cadre de l’atelier RELIEFS URBAINS, la conférence a permis de mettre en perspective l’approche didactique, du projet urbain jusqu’au détail constructif, en tant que processus pertinent pour aborder la mutation de territoires urbains en transition.