Une visite virtuelle de la Collection d'instruments scientifiques
Plus de 1000 articles de la Collection d’instruments scientifiques UNIL-EPFL ont été rendus accessibles en ligne, permettant ainsi aux étudiants, aux chercheurs et au public d’explorer l’histoire de la science, même au milieu d’une pandémie.
Les instruments de la collection numérique datent de 1775 à 1960, et étaient utilisés pour l’enseignement et la recherche en physique à l’Académie et à l’Université de Lausanne (UNIL). Grâce à la visite virtuelle, les visiteurs peuvent à présent voir comment ces instruments étaient autrefois utilisés pour mesurer et manipuler le son, la lumière, la pression et le magnétisme.
L’inventaire initial a été réalisé entre 2003 et 2020 par Jean-François Loude, professeur à l’UNIL, qui a sélectionné 224 instruments à exposer dans les locaux du Cubotron. En 2019, le tout nouvellement créé Laboratoire d’Histoire des Sciences et des Techniques (LHST) du Collège des Humanités (CDH) a pris en charge la valorisation de la collection.
A présent, grâce au nouveau site préparé par le LHST, le public peut en toute sécurité profiter des leçons historiques et scientifiques que cette collection a à offrir, et ce même à distance.
La version numérique de la collection a été créée à partir de plusieurs photos de chaque instrument sous différents angles. Chaque présentation d'instrument est accompagnée d’une notice explicative contenant des images ainsi que des détails précis sur les dimensions, les origines et l’utilisation de l’instrument correspondant. Le site permet également aux utilisateurs de rechercher des instruments, ou de parcourir la collection en triant les instruments par catégorie, par pays ou par période.
« En collaboration avec Valentine Bernasconi, qui vient juste d’obtenir son Master en Humanités digitales, nous avons opté pour un design simple et élégant, qui mette en valeur toutes les magnifiques photos prises par le professeur Loude, » déclare Jérôme Baudry, directeur du LHST.
« Grâce à ses outils de recherche simples mais efficaces, nous espérons que cette visite virtuelle de la Collection intéressera non seulement les experts (historiens, curateurs, collectionneurs, etc…), mais aussi les étudiants et le grand public. Cette collection patrimoniale mérite d’être redécouverte. »