Tout le monde est vraiment passionné par la recherche !

D'où venez-vous et dans quelle université étudiez-vous ?

Je viens d'Edmonton, au Canada, et je suis étudiante en mathématiques et en informatique à l'Université de l'Alberta, je fais donc mes études dans ma ville natale ! Au cours de mes études, je me suis spécialisée dans l'apprentissage automatique dans le domaine de la santé, et j'étais ravie de participer au programme Summer@EPFL.

Qu'est-ce qui vous a motivée à rejoindre le programme Summer@EPFL ?

Je sais que cette université mène des recherches de rang mondial, et je suis très intéressée par une carrière dans la recherche. C'est donc tout d'abord l'école elle-même qui m'a attirée. Ensuite, je me spécialisée dans les applications de l'IA en médecine, et l'EPFL est un leader mondial en neurosciences computationnelles. L'opportunité de travailler avec des personnes comme le professeur Martin Schrimpf, qui sont à la pointe de leur domaine, est un rêve devenu réalité. Mais il ne s'agit pas seulement de la recherche : je pense qu'en été, on veut passer un bon moment et avoir l'occasion de découvrir de nouvelles choses. Je suis tout simplement tombée amoureuse de la Suisse, de ses paysages, de son mode de vie et de la facilité avec laquelle on peut explorer d'autres régions d'Europe. Enfin, j'ai vu cette opportunité comme un moyen de m'aider à définir la prochaine étape de mon parcours, à la fois en découvrant l'EPFL et en voyant à quoi ressemble la vie en Europe, afin de déterminer si elle me conviendrait. J'ai pu faire de la recherche dans l'une des meilleures institutions au monde et passer trois mois dans un pays magnifique, où j'ai rencontré de nouveaux amis venus du monde entier et vécu des expériences uniques.

Avec quel laboratoire de l'EPFL avez-vous travaillé et sur quel projet avez-vous travaillé ?

J'ai rejoint le laboratoire Neuro AI du professeur Martin Schrimpf. Son laboratoire se concentre spécifiquement sur la création de modèles d'IA reproduisant les comportements humains afin de mieux comprendre le fonctionnement du cerveau humain. Je travaillais plus particulièrement sur un projet d'application visant à lutter contre la schizophrénie. La schizophrénie est une maladie très peu étudiée et sous-financée, et il est essentiel de mieux comprendre ses manifestations pour améliorer les traitements destinés aux populations touchées. Nous nous sommes concentrés sur l'application de modèles auditifs pour mieux modéliser la schizophrénie. Le cerveau humain réagit évidemment aux sons et à l'environnement auditif, et mon projet consistait à créer un modèle d'IA capable de capturer la façon dont un cerveau sain réagit au son, puis de modifier potentiellement ce modèle pour induire des changements similaires à ceux observés dans la schizophrénie. Nous espérons que ce type de modélisation nous permettra soit de mieux classer les sous-types de la maladie, soit de proposer des traitements plus adaptés aux personnes atteintes de schizophrénie.

Quelle est l'expérience clé que vous emporterez avec vous ?

Je pense qu'il est vraiment difficile d'en choisir qu’une seule, car presque chaque week-end, j'ai fait quelque chose avec d'autres stagiaires : des voyages, des visites de musées, des randonnées dans les Alpes ! Côté recherche, quelques semaines après mon arrivée, nous étions assis sur la plage au bord du lac et nous discutions de grandes idées pour le laboratoire. Il faisait beau et chaud, nous avons mangé des pizzas, joué à des jeux et nagé. C'était l'une de ces expériences où l'on se dit : « Waouh, c'est trop cool ». Comme moi, tous ces gens sont vraiment passionnés par la recherche et j'avais l'impression de rêver. Je suis passionnée par la recherche. J'aimais déjà ça au laboratoire, et tout cela a simplement enrichi ma vie en dehors des études et du travail.

Le site de candidature pour Summer@EPFL 2026 est désormais ouvert ! Pour postuler, rendez-vous sur le site web Summer@EPFL : https://summer.epfl.ch. La date limite de candidature pour tous les étudiants est fixée au 30 novembre 2025.