Succès pour la première édition des Master info days

Découvrir la palette des programmes Master, élaborer son plan d’études selon les prérequis, envisager d’enrichir son cursus avec un mineur. C’est ce qu’a proposé l’EPFL le temps des Master info days, organisés par le Service de promotion de l’éducation en collaboration avec les sections de l’École.

Cette première édition, qui s’est tenue mercredi 1^er et jeudi 2 mars, a rencontré un large succès avec plus de 1’000 participantes et participants venus découvrir l’étendue des possibilités offertes par les 29 Masters EPFL. L’occasion de rencontrer des étudiantes et étudiants plus avancés dans leur cursus. Mais aussi des responsables de programmes, des professeures et professeurs, le temps d’échanges individuels sur les stands de chacune des sections ou lors de conférences, pour permettre au plus grand nombre d’effectuer des choix éclairés. «C’est un vrai plus de pouvoir parler directement avec les personnes concernées de leurs choix et de la façon dont ils ont construit leur Master. Cela nous permet aussi d’aller regarder un peu ailleurs, voir ce que proposent les autres cursus, pour mieux nous orienter pour le futur», confiaient Anastasia et Maëlyne, étudiantes en ingénierie des sciences du vivant.

Avec les nombreuses possibilités qui s’offrent à nous, l’accès à plusieurs Masters, les mineurs, les orientations, les spécialisations, il n’est pas toujours évident de s’y retrouver

Pour d’autres, comme Antoine, en deuxième année d’informatique, les Master info days auront permis de répondre à des questions parfois très concrètes. «À ce stade, j’ai encore quelques hésitations. Et avec les nombreuses possibilités qui s’offrent à nous, l’accès à plusieurs Masters, les mineurs, les orientations, les spécialisations, il n’est pas toujours évident de s’y retrouver, de saisir quelles sont les attentes, mais aussi concrètement les prérequis selon les cursus. Pour ma part, je cherche par exemple aussi à savoir s’il me faut renforcer mes compétences en maths pour certains Masters.»

Flexibilité des études et perspectives professionnelles

À ce stade du cursus, la flexibilité est à l’honneur et permet d’entreprendre un parcours personnalisé, au plus près de ses centres d’intérêt ou aspirations, académiques et professionnelles. En envisageant par exemple un mineur, disciplinaire ou interdisciplinaire, pour compléter sa formation avec un bloc thématique et «colorer son parcours, soulignait Pierre-André Besse, adjoint à la Vice-présidence associée pour l’éducation. Par exemple prendre un mineur en technologies biomédicales en ayant pour champ d’étude de base les sciences de la vie, ou obtenir des crédits en physique pour les étudiantes et étudiants en microtechnique. Le but restant de chercher de la complémentarité.»

Façonner son propre cursus, développer de nouvelles compétences au contact d’étudiantes et étudiants d’autres sections et approfondir des sujets interdisciplinaires cruciaux pour le futur, comme la durabilité et la transition énergétique, étaient aussi au cœur des échanges. Pour souligner les profils multiples des ingénieures et ingénieurs de demain. «L’énergie est un domaine qui demandera toujours plus d’interdisciplinarité et de compétences diverses pour répondre aux grands défis auxquels nous sommes confrontés», assurait ainsi Prof. Mario Paolone. Mieux vaudrait alors se former en tant que généraliste? demandait un étudiant. «C’est à vous toutes et tous de savoir si vous voulez devenir des spécialistes, voire des hyperspécialistes d’un domaine, ou si vous préférez avoir des connaissances dans plusieurs champs, selon ce qui vous attire», répondait le responsable du Master en Science et technologie de l’énergie.