Prix sécurité de la FSB

La Faculté des Sciences de Base a remis le 21 décembre son prix annuel de la Sécurité et la Santé au Travail. L’occasion de souligner les initiatives personnelles en faveur de la sécurité pour tous.
Issu du secteur privé, le concept d’un prix pour la sécurité et la santé au travail a été importé à la FSB en 2005. « L’idée est de récompenser des initiatives personnelles ou collectives qui améliorent la sécurité au travail » explique Thierry Meyer du service Sécurité et Santé au Travail de la FSB (SB-SST). « Dans le domaine universitaire, cette démarche est propre à l’EPFL, et même propre à la Faculté des Sciences de Base, c’est un outil supplémentaire de prévention » ajoute-t-il.
Ce sont habituellement les directeurs de Laboratoire qui soumettent aux SB-SST une personne ou une équipe ayant participé au développement de la sécurité au sein de la FSB. Le jury est composé du Doyen de la faculté (T. Rizzo), du Président de l’Association du Personnel de la Confédération (M. Fressineau) et de deux membres du SB-SST (J.L. Marendaz et Th. Meyer). « Nous n’avons aucun a priori sur le statut des candidats, nous ne jugeons que l’originalité, la pertinence et le degré d’initiative. Nous tenons avant tout à récompenser des personnes pour qui la sécurité n’est pas, a priori, leur première mission ou préoccupation. Des techniciens comme du personnel administratif ont tout autant de chance que des chercheurs d’être sélectionnés.» Affirme Thierry Meyer.
Cette année, la médaille d’or (1000 CHF) revient à Anne-Sophie Chauvin, MER au LPI qui a su donner une nouvelle impulsion au laboratoire pour en améliorer globalement la sécurité. La médaille d’argent (500 CHF) a été attribuée à Guido Haefeli, fonctionnaire scientifique au LPHE, qui a modernisé la sécurité dans le domaine de la radioprotection au Cubotron. Enfin, deux médailles de bronze (500 CHF chacune) ont été attribuées. La première à Davinia Fernandez Gonzalez, PhD au LCSO, pour avoir développé une demi-sphère en aluminium permettant de chauffer des réactifs sans utiliser un bain d’huile (qui présente des risques de projection et de brûlure). La deuxième à Georges Wagnières, MER à l’ISIC, qui a organisé et géré l’élimination des tubes lasers contenant de l’oxyde de béryllium particulièrement toxique.
L’objectif de ces prix est d’encourager la prévention active pour assurer une meilleure sécurité dans les laboratoires. Thierry Meyer souligne qu’il espère voir un nombre grandissant de soumissions de candidatures dans les années à venir. Elles doivent être fondées sur des initiatives personnelles et nécessitent une reconnaissance de la part des professeurs. A bon entendeur !
Photo (de gauche à droite) : Davinia Fernandez Gonzales, Guido Haefeli, Thierry Meyer, Georges Wagnières, Anne-Sophie Chauvin.