Prix Durabilis pour un travail réalisé au LAST

Actuellement, la filière de la construction génère jusqu’à 40% des déchets des pays occidentalisés. Face à l’accumulation de rejets de plus en plus complexes et à la diminution des réserves de matières premières, l’architecture est interrogée par la nécessité de faire évoluer certaines logiques inhérentes aux systèmes actuels de construction.

Dans cette optique, le travail d’énoncé théorique de Célia Küpfer propose d’étudier le réemploi des matériaux et des composants en architecture comme une contribution significative à ces enjeux. Souvent confondu à tord avec le recyclage, ce mode de conception architecturale travaille avec des éléments d’occasion et vise à prolonger leur durée de vie en les utilisant une fois de plus pour une fonction similaire ou différente.

Ce travail constitue une « analyse très intelligente et richement illustrée des possibilités de réemploi d’éléments de bâtiments, allant jusqu’à identifier les freins à cette pratique et à proposer des solutions » a notamment souligné le jury lors de la remise du prix. Ces réflexions se poursuivent aujourd’hui au travers de la réalisation d’un projet de master portant sur la création d’un hub régional de réemploi. Le groupe de suivi de ce projet de master est constitué du Prof. Emmanuel Rey (directeur pédagogique), du Prof. Corentin Fivet (professeur) et d’Aleksis Dind (maître).