PAULO MENDES DA ROCHA & L'ARCHITECTURE MODERNE AU BRÉSIL

© 2018 EPFL

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Les Archives de la construction moderne vous invitent à visiter les expositions
PAULO MENDES DA ROCHA
et
L’ARCHITECTURE MODERNE AU BRÉSIL, DANS LA VISION D’ALBERTO SARTORIS
Pavilon Sicli à Genève, du 24 mai au 1er juillet 2018
Vernissage le mercredi 23 mai à 18h30

PAULO MENDES DA ROCHA

L’exposition propose une plongée dans la pensée architecturale de celui qui reçut le prix Pritzker en 2006; le Lion d’or à Venise en 2016 ou encore le Royal Gold Medal for architecture en 2017.
Paulo Mendes da Rocha voue un attachement particulier aux lignes épurées, aux matériaux simples, à une architecture responsable et confortable, tout en étant fonctionnelle.

La MA se réjouit de présenter son œuvre dans le grand dôme du pavillon Sicli, au travers de croquis, maquettes, meubles conçus par Mendes da Rocha lui-même ou encore de documentaires et interviews de l’architecte brésilien.

Commissaire de l’exposition : Catherine Otondo, architecte

L’ARCHITECTURE MODERNE AU BRÉSIL, DANS LA VISION D’ALBERTO SARTORIS

Un récit iconographique consacré à l’architecture moderne du Brésil permettra de situer le travail de Paulo Mendes da Rocha dans son contexte historique : celui de la génération qui a suivi le Mouvement moderne. Cette exposition est réalisée en partenariat avec les Archives de la construction modernes de L’EPFL (Acm).

Salle du workshop

Commissaire de l’exposition : Salvatore Aprea, directeur des Acm

Architecte, critique et théoricien du Mouvement moderne, Alberto Sartoris réunit dès la seconde moitié des années 1920 une immense collection de photographies d’architecture moderne. Se servant de cette colossale collection en évolution permanente, l’architecte composera deux ouvrages à caractère encyclopédique : Gli elementi dell’architettura funzionale et l’Encyclopédie de l’architecture nouvelle. Ils seront publiés en plusieurs éditions dès 1932.
L’architecture moderne brésilienne figure déjà dans la première édition de Gli elementi dell’architettura funzionale. Y sont représentées trois maisons que l’architecte d’origine russe Gregori Warchavchik réalise à São Paulo dès 1928 en s’inspirant de Le Corbusier. Les premières œuvres de Warchavchik marquent la naissance de l’architecture moderne au Brésil et le choix de Sartoris de les publier en 1932 est précurseur de l’intérêt que cette nouvelle architecture d’outre-Atlantique suscitera dans les décennies suivantes.
A mesure que l’architecture moderne au Brésil se déploie, la collection iconographique de Sartoris s’enrichit et les éditions successives de ses encyclopédies illustrent de nouveaux bâtiments et projets. Des images du pavillon du Brésil à la foire internationale de New York de 1939 sont publiées dans la troisième édition de Gli elementi. Toutefois, il faudra attendre 1954 et le volume de l’Encyclopédie de l’architecture nouvelle consacré à l’architecture américaine, pour que paraisse un vaste compte-rendu des constructions modernes au Brésil. L’importance que Sartoris attribue à ces réalisations ressort déjà de la couverture qui montre le siège du Ministère de l’Education et de la Santé de Rio de Janeiro. L’architecture moderne au Brésil est « d’une surprenante vitalité et dépasse quantitativement tous les pays du monde » affirme l’architecte dans l’un des textes théoriques en introduction du recueil iconographique. L’ouvrage de Sartoris de 1954 s’inscrit dans le sillage du catalogue de l’exposition Brazil Builds de 1943 et des numéros que The Architectural Review et l’Architecture d’Aujourd’hui dédient au Brésil en 1944 et 1947.
Sur la base des choix éditoriaux de Sartoris et puisant dans son extraordinaire collection de photographies, cette exposition propose un parcours iconographique qui commence par les premiers travaux de Warchavchik, proches d’homologues européens de la phase radicale et avant-gardiste du Mouvement moderne, pour conduire ensuite le visiteur à travers les recherches et les réalisations de plusieurs architectes, jusqu’à la puissante expression structurelle et plastique du Musée d’Art moderne de Rio de Janeiro de Affonso Eduardo Reidy, avant de lui faire découvrir l’oeuvre de Paulo Mendes da Rocha.