"Nous développons une philosophie de sport santé et bien-être"

© 2016 EPFL / Alain Herzog
Cette année, les sports universitaires fêtent leur 75 d’existence. L’occasion de revenir sur leurs missions, leur succès et le programme concocté pour cette année avec Pierre Pfefferlé, directeur des sports universitaires.
- Qu’est-ce qui vous a motivé à fêter ce jubilé ?
- On s’est rendu compte que le premier programme du sport universitaire datait de 1941. Ce qui nous a motivés à fêter ce jubilé. D’une part parce que l’on découvrait cet aspect-là, d’autre part parce que c’était aussi l’occasion de communiquer qu’il y avait un "nouveau service des sports" puisqu’il y a une nouvelle équipe qui s’est mise en place depuis bientôt trois ans. Enfin, on voulait augmenter notre visibilité, car je pense que l’on a un vrai rôle à jouer comme un vrai service pour les deux hautes écoles. Ce 75e doit nous aider à véhiculer une image positive du sport universitaire, avec notre slogan : des sports à vivre.
- Les événements qui vont rythmer ce 75e anniversaire ?
- On avait déjà deux temps forts avec la nuit du volleyball et la nuit de la danse. Mes collègues Reto Ineichen et Jean-Sébastien Scharl vont « customiser » ces manifestations. La nuit du volley par exemple, va se faire avec les ballons blancs et, pour la première partie du tournoi, les règles d’il y a 20 ans. Un retour dans les années 70 vu que la première salle de sport date de cette époque… Il y aura aussi une soirée officielle, le 23 septembre, sur invitation. Deux aspects nouveaux sont introduits, pour promouvoir le sport de compétition à travers une manifestation et l’aspect santé sur le campus. Le premier volet se traduit par une course à pied relais de 24h (la Run24Dorigny, voir Flash) et le second par une ou deux journées santé où la communauté universitaire pourra faire des petits tests de condition sur divers stands. On connaît notamment les problèmes que cause la posture assise… Cette action sera couplée avec l'application téléchargeable Sport UNIL EPFL qui vous proposera un programme personnalisé avec des petits exercices.
- Quelle est votre philosophie du sport universitaire ?
- Il s’agit véritablement de développer une activité physique réfléchie et nous distancer de certains problèmes liés au sport de compétition. On espère pouvoir inculquer cette logique de savoir ce que l’on fait, pourquoi et comment on le fait. Et faire en sorte que les personnes aient cette sensibilité, même au niveau du sport de performance, et développent cette logique de santé, de bien-être, de réflexion par rapport à leur action. Pas du sport les yeux fermés, la tête dans le guidon en prenant des produits pour aller plus vite.
- Des sports cartonnent-ils particulièrement ?
- Les activités de condition physique et de gymnastique douce. On se rend compte que nos participants sont dans une logique de sport-santé. Le sport est moins stakhanoviste qu’il y a encore 15 ans, c’est moins on doit avoir mal partout pour que ça soit bien. On constate une plus forte proportion de femmes dans ces domaines, alors que les hommes sont prédominants dans les sports d’équipe. On recense environ 410'000 entrées par an aux sports universitaires.
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