Le prix de la sécurité

Les gagnants du Prix sécurité et le jury © EPFL
La 7ème édition du Prix sécurité a récompensé les membres de la faculté SB qui se sont distingués en 2011. Au-delà de leur travail habituel, ces personnes ont pris des initiatives personnelles qui ont retenu l’attention du jury.
Comment rester vigilant au travail ? Lorsqu’on côtoie chaque jour des installations, des procédés ou des substances potentiellement dangereux, il est facile de baisser la garde. Le Prix sécurité récompense celles et ceux qui prennent des initiatives personnelles ou collectives dans ce domaine. Thierry Meyer, responsable Sécurité et santé au travail de la faculté, nous parle du cru 2011 de ce prix pas comme les autres.
Sur quelles bases le prix est-il attribué ? Y’a-t-il une échelle de points ?
Non, il n’y a pas de classement ou même de restriction par rapport à la fonction ou la classe. On tient à récompenser les initiatives qui sont prises hors du cahier des charges, qui ont un impact sur la sécurité de manière pratique ou théorique mais surtout utile. C’est pourquoi ce sont les chefs d’unité et les responsables de sécurité d’unité qui proposent les candidats et non pas notre service. Cette philosophie est appliquée jusqu’au bout. Ainsi, Anne-Sophie Chauvin a gagné un prix pour la deuxième année consécutive. Son questionnaire en ligne pour sensibiliser les étudiants à la sécurité est vraiment original. Le jury lui a donné la première place à l’unanimité.
Quels ont été les autres gagnants ?
Nous avons été aussi très heureux de distinguer à la deuxième place deux doctorants – Jean-Baptiste Gualtierotti et Thomas Buyck – nouvellement arrivés à l’EPFL et qui se sont beaucoup impliqués pour implémenter les mesures de sécurité et santé au travail dans leur nouveau laboratoire. Ils ont assumé un gros travail en plus de leur recherche. Les autres lauréats sont Claude Amendola, technicien, Gilles Grandjean , mécanicien, et Alok Rudra, scientifique, pour, entre autres, la mise en route d’une commission de sécurité à l’Institut de physique de la matière condensée.
Au-delà de l’argent, quelle est la valeur de ce prix ?
Les sommes offertes aux lauréats (1'000.- et deux fois 500.- NDLR) sont là pour primer leurs efforts. Mais on n’imagine pas comme les gens sont fiers de leurs récompenses. On sent l’impact de la reconnaissance dans les unités des personnes. C’est pour ça que les prix sont donnés lors de l’assemblée générale de la faculté, pour encore mieux souligner leur valeur. C’est au travers de cette reconnaissance que les prix sont de véritables encouragements et une stimulation proactive pour la promotion de la sécurité.
Qu’aimeriez-vous pouvoir récompenser dans le futur ?
Les mathématiciens se plaignent, avec humour, de ne pas avoir encore reçu de prix. Même s’ils sont moins directement concernés que des chimistes qui travaillent avec des produits dangereux, ils peuvent aussi apporter leur contribution. Les réponses apportées à des questions d’ergonomie, de prévention ou d’analyses statistiques pourraient très bien concourir. J’espère aussi que nous pourrons aussi mettre à l’honneur quelqu’un du personnel administratif, une secrétaire par exemple, qui œuvre souvent en back-office. L’année prochaine, les candidats pourront aussi être proposés par les responsables sécurité d’autres unités que la leur, ce qui pourrait encourager les relations en matière de sécurité entre les unités de recherche.
Liens :
http://sb-sst.epfl.ch/
http://sb-sst.epfl.ch/archives-prix-securite