Le master en humanités digitales organise une journée avec ses alumni
En novembre 2023, le master en humanités digitales (DH) du Collège des Humanités a organisé sa première journée avec ses alumni. L’événement a réuni plus de 15 ancien·nes élèves de retour sur le campus pour présenter aux étudiant·es déjà engagé·es dans le programme ou simplement aux curieux et curieuses, leur activité et la manière dont le master les a aidé·es dans leur parcours post-diplôme.
Depuis sa création en 2017, le master en humanités digitales a formé 34 étudiant·es qui ont obtenu ce diplôme interdisciplinaire. L’ensemble des alumni du programme ont donc été invité·es à revenir sur le campus le temps d’une journée afin de discuter à la fois du sens de l’étude de cette discipline à l’EPFL et des nombreuses opportunités post-diplômes.
Cette rencontre a été l’occasion pour certain·es de présenter leur parcours, à l’image de Fabian Moss, alumni Doctorant, maintenant professeur assistant en « Digital Music Philology » et « Music Theory » à l’université Julius-Maximilians de Würzburg ; et les alumni Master Ludovica Schaerf, doctorante à l’Université de Zurich en « Digital Visual Studies » ; Rémi Petitpierre, doctorant à l’EPFL en « Digital Humanities » pour le projet « Lausanne Time Machine » ; Paola Yella Bello, responsable de la gestion de l'information et de la science des données à la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. ; ou encore Robin Szymczak, « data scientist » pour Peerdom, une startup bernoise.
On comptait également parmi les présent·es Hakim Invernizzi, « data scientist » pour Digitec Galaxus ; Giacomo Alliata, doctorant au Laboratoire de muséologie expérimentale (eM+) de l’EPFL; Marion Kramer, analyste numérique à la RTS ; Anton Sherstiuk, développeur au CHUV ; ainsi que Yuanhui Lin, développeuse web pour la startup Quanthome SA.
Toutes et tous ont pu procurer des conseils aux actuel·les et futur·es étudiant·es en DH, non seulement sur la rigueur académique de la formation elle-même, mais également sur la manière de nourrir leur créativité en dehors du parcours.
« Jouez, reposez-vous, prenez des congés, dormez et vivez vos passions, même lorsque vous êtes censé·es écrire ou produire quelque chose d’autre », recommande Moss dont la présentation avait pour titre prometteur : 10 secret rules for a degree in DH – you won’t believe number 7!
Les alumni ont également eu l’occasion d’expliquer les raisons qui les ont conduit·es à suivre le programme. Pour Yela Bello, qui a obtenu un bachelor en ingénierie managériale en Colombie et qui souhaitait s’investir dans l’humanitaire, sa réaction lorsqu’elle a découvert l’existence du master de l’EPFL a été « c’est ça ! ».
À la suite des différentes présentations, Kathleen Collins, adjointe de la section pour le master DH et organisatrice de l’événement, a modéré une discussion avec les alumni autour de différents sujets comme l’expérience de travail dans différents cantons suisses et en Europe, ou encore l’engagement dans une thèse à la suite du master. Il a également été question de la possibilité de renforcer l’offre de cours de sciences sociales et des bienfaits de l’établissement de liens plus forts avec les étudiant·es de l’UNIL.
Pour les étudiant·es actuellement engagé·es dans la formation, cette expérience a sans aucun doute été perçue comme une ouverture sur une multitude de futurs possibles à l’issue du master.
Comme Shaerf l’a indiqué au cours de sa présentation : « Si vous pensez que les DH ne vous correspondent pas parfaitement, vous devriez faire un pas de côté et persévérer, vous y trouverez toujours des opportunités super intéressantes. »
Traduit de l'anglais par Yohann Guffroy