Le LHTC rejoint un projet européen sur les jumeaux humains virtuels

© 2024 EPFL

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Des scientifiques du Laboratoire d'hémodynamique et de technologie cardiovasculaire (LHTC) de la Faculté des sciences et techniques de l’ingénieur contribueront à un nouveau consortium de recherche européen visant à développer des jumeaux virtuels pour le traitement personnalisé des maladies cardiovasculaires.

Le lancement du projet Horizon Europe VITAL, financé par l'UE et qui se déroulera de 2024 à 2029, a été annoncé dans un communiqué de presse en juillet. Le projet vise à développer un cadre pour des modèles numériques qui agissent comme des répliques numériques dynamiques et axées sur les données des individus, et qui sont continuellement mis à jour avec des informations de santé en temps réel provenant d'examens cliniques et de capteurs portables. De tels modèles permettront aux prestataires de soins de santé d’adapter les stratégies thérapeutiques à chaque patient, optimisant ainsi les résultats des traitements tout en réduisant les coûts.

Le LHTC de l'Institut de bio-ingénierie de l'EPFL, dirigé par Nikolaos Stergiopulos, se concentre sur l'étude du flux sanguin en relation avec les maladies cardiovasculaires et sur l'avancement des technologies cardiovasculaires par le transfert de connaissances vers les secteurs cliniques et de la technologie médicale. Le groupe contribuera aux efforts du projet VITAL pour construire un modèle computationnel multi-organes de la physiologie humaine grâce à son expertise en modélisation de l'hémodynamique artérielle et en intelligence artificielle. L'objectif est de démontrer l'utilité clinique de modèles mécanistes multi-échelles personnalisés, notamment pour le diagnostic et le traitement de l'insuffisance cardiaque et de l'hypertension. Le laboratoire a rejoint l'initiative VITAL grâce à un financement du Secrétariat d'État à la formation, à la recherche et à l'innovation (SERI).

Le consortium de recherche VITAL implique d'autres universités de premier plan en Europe (TU Delft, Université de Maastricht, Université de Pise, Université Jagiellonian, Université de Gand), au Royaume-Uni (King's College London et University College London) et en Nouvelle-Zélande (Auckland Bioengineering Institute), ainsi que deux centres de recherche (imec aux Pays-Bas et l'Institut autrichien de technologie), deux PME (ELEM Biotech en Espagne et WCR aux Pays-Bas) et l'Assistance Publique Hôpitaux de Paris.


Source: Sciences et techniques de l'ingénieur | STI

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