Le FNS octroie deux bourses à l'EPFL pour des recherches sur le COVID
Les professeurs Sebastian Maerkl, de la faculté des Sciences et techniques de l’ingénieur, et Sandrine Gerber, de la faculté des Sciences de base, ont chacun reçu une bourse pour leur projet de recherche lié au coronavirus.
Deux projets de l’EPFL ont obtenu une subvention du Fonds national suisse. Ce dernier a dégagé 28,6 millions de francs pour soutenir 28 études sur le coronavirus, dont il a publié la liste cette semaine.
Le Laboratoire de caractérisation du réseau biologique de Sebastian Maerkl va mettre en place un profilage sérologique à grande échelle du Covid-19 à l'aide de nano-essais immunologiques microfluidiques à haut débit. « Il y a un manque d’innovation en matière de diagnostic dans le domaine des virus émergents. De nouvelles technologies à haut débit, peu coûteuses et largement accessibles sont nécessaires de toute urgence, notamment des tests sérologiques fiables et précis », indique le titulaire, professeur et bénéficiaire de la bourse. Les recherches se feront en collaboration avec l’équipe de la professeure Isabella Eckerle des Hôpitaux universitaires de Genève, experte en matière de virus émergents, notamment des coronavirus.
Le second projet, mené par la professeure Sandrine Gerber, est interdisciplinaire. Il a pour objectif de développer un petit appareil portable permettant d’identifier le coronavirus dans les aéroports, les gares et autres lieux où un dépistage rapide peut aider à détecter la maladie à un stade précoce. « Il est urgent d’instaurer un ensemble de mesures pour contrôler la propagation du virus, diminuer la gravité de la pathologie chez les patients infectés et, à terme, prévenir les contaminations par des vaccins efficaces. Grâce à un biocapteur peu coûteux et ultra-sensible, nous proposons une approche pour surmonter les limites des procédures de test actuelles, qui devrait éliminer le besoin de personnel biomédical et d’infrastructures de laboratoire spécialisées », explique la scientifique.
Les deux laboratoires utiliseront la technologie de la microfluidique dans leurs recherches.