«Le Challenge EPFL-ETHZ, c'est une grande famille»

Du sport et du fun, voilà ce que promettent les membres du comité du Challenge EPFL-ETHZ aux étudiantes et étudiants participants. Claire Payoux, Lucy Mayance et Michaël Tasev ont tous les trois été séduits par ce programme et ont pris part à la compétition en tant que challengers. Par la suite, ils ont tour à tour décidé de s’investir davantage en devenant membres du comité de la commission de l’AGEPoly chargée de l’organisation de la compétition.

Michaël Tasev a assuré la présidence de la commission pour l’édition 2022. «Mon rôle a d’abord été de former un comité en recrutant des personnes qui ont, si possible, de l’expérience dans la mise en place de ce genre d’événement», explique-t-il. En effet, la coutume veut que le comité d’organisation du Challenge change intégralement chaque année. «Nous préférons laisser la place à de nouvelles personnes parce que l’investissement en énergie, en temps et émotionnel, est très grand. Cela correspond à 20 à 30 heures de travail par semaine, voire 40 heures à l‘approche de l’événement. Chaque édition possède aussi son identité propre, avec un logo et une couleur auxquels on est fortement attachés», poursuit l’étudiant en Master de systèmes de communication.

L’édition 2023 a donc fait place à une nouvelle équipe, dont faisait partie Lucy Mayance. Or, les années impaires, c’est un comité zurichois qui organise l’événement principal. «Il y a une alternance entre l’EPFL et l’ETHZ, mais il y a toujours deux membres de l’autre école dans le comité», déclare celle qui vient de terminer son Bachelor en science et génie des matériaux. Lucy Mayance a donc enchaîné les allers-retours à Zurich pour travailler avec des étudiantes et étudiants de l’ETHZ. «J’ai pu constater des différences culturelles, des aspects sur lesquels les deux écoles ne fonctionnent pas de la même façon. Il y a par exemple beaucoup plus de réglementations à Lausanne en termes de sécurité notamment.»

La prochaine semaine de compétition du Challenge se déroulera en mars 2024, mais le comité actuel est déjà à pied d’œuvre. Claire Payoux, étudiante en Master en management de la technologie, en assure la Vice-présidence. «Nous devons préparer les événements de qualification qui auront lieu pendant le 1^er semestre: la course d’obstacles et la soirée de sélection avec ses petits jeux, mais aussi les sessions de sport hebdomadaires et tous les événements de team-building qui contribuent à créer une unité entre les challengers qui représenteront l’EPFL.»

Créer du lien

Fondé en 1991, le Challenge EPFL-ETHZ met en compétition les deux écoles polytechniques fédérales à travers des épreuves de sports de neige, mais c’est aussi un événement fédérateur qui permet de créer des liens conviviaux bénéfiques. La semaine en station de ski réunit des étudiantes et étudiants challengers, mais également des professeures et professeurs des deux écoles, des sponsors et des alumni anciens challengers. «Il peut y avoir plus de 400 personnes. C’est une grande famille, assure Michaël Tasev. On voit par exemple des membres du comité de l’édition 2013 qui viennent encore 10 ans après en portant fièrement leur veste avec le logo de l’époque.»

Vu l’ampleur de l’événement, pour les membres du comité, la charge de travail est conséquente. Ils ont à cœur que tout se déroule sans accroc et relèvent les défis logistiques ou organisationnels en trouvant, si besoin, des alternatives pour que toutes et tous s’amusent et gardent un bon souvenir de leur Challenge. Heureusement, le côté fun de «l‘esprit challenge» balance bien avec le sérieux que doit avoir l’organisation d’un tel événement. «Vous pouvez par exemple régulièrement nous voir sur le campus en train de faire des chorégraphies en chasuble de ski. Certains nous prennent pour des guignols, mais le ridicule ne tue pas. Ce lâcher-prise fait beaucoup de bien. Venez essayer ! Le Challenge, c’est vraiment une expérience qui en vaut la peine», termine Michaël Tasev.

Pour participer à l’édition 2024, consultez le site internet du Challenge.