Le bateau léger de l'EPFL remporte l'HydroContest 2019

L'HydroConstest EPFL Team a brillé tant en matière de vitesse que d’efficience énergétique©Robin Amacher

L'HydroConstest EPFL Team a brillé tant en matière de vitesse que d’efficience énergétique©Robin Amacher

Ce week-end à Yverdon, l’HydroContest EPFL team a raflé la première place de la compétition nautique avec son bateau léger. Avec le lourd, elle a remporté la deuxième en endurance et la troisième en vitesse.

La troisième compétition aura été la bonne. Sur l’eau depuis 2016, le bateau léger de l’HydroConstest EPFL Team a brillé cette année, décrochant la première place tant en matière de vitesse que d’efficience énergétique. Une belle récompense pour l’équipe d’étudiants qui avait fait le choix risqué d’un bifoiler rapide mais instable. L’équipe lausannoise est aussi sur le podium pour la course d’endurance, deuxième, et la catégorie bateau lourd, troisième.

Douze équipes européennes issues de six pays participaient cette année à l’événement organisé à Yverdon par les trois hautes écoles romandes, l’EPFL, la Haute école d’ingénierie et d’architecture de Fribourg (HeiaFR) et la Haute école d’ingénierie et de gestion du canton de Vaud (Heig-VD). Avec un même moteur et les mêmes batteries, les équipes devaient concevoir le bateau le plus efficient en termes d'énergie.

Dimanche, la finale en catégorie «bateau léger» a été serrée entre la Heig-VD et l’EPFL. Il a fallu 5 manches pour que cette dernière l’emporte 3 à 2. Dans la catégorie «bateau lourd», la finale pour la vitesse a départagé les longs monocoques archimédiens des deux impressionnantes équipes croates. L’Académie croate d’ingénierie s’est également distinguée en matière d’efficience, devançant avec son bateau lourd HeiaFR et Heig-VD.

Tuning express

Pour la course d’endurance, dont le but est de parcourir la plus longue distance avec une quantité d’énergie limitée, les étudiants de l’EPFL ont joué le tout pour le tout. « Une demi-heure avant la compétition, nous avons modifié notre bateau à effet de surface, le lourd, explique Sébastien Jaffaux, président de l’Hydrocontest EPFL Team. Nous lui avons ôté son ventilateur, ses jupes qui font coussin d’air. Il est devenu ainsi un catamaran. Nous avons encore retourné le moteur, pour le passer du mode propulsif en mode tractif. Enfin, nous avons ajouté un foil.» L’option n’était manifestement pas mauvaise: comme la Heig-VD, ils ont effectué 18 tours, mais la HES a coupé la ligne d’arrivée avant.

Forts de ces succès, les étudiants lausannois pensent déjà à 2020. Ils ambitionnent de construire un bateau solaire, le Swiss Solar Boat, et utiliseront leurs prototypes actuels comme des plateformes de tests pour participer l’an prochain à la Monaco Solar & Energy Boat Challenge. Une autre compétition internationale d’étudiants dans laquelle, cette fois, le bateau est piloté par une personne et mesure plus de 6 mètres.



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©Robin Amacher
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