La ville flottante, une idée qui doit encore faire son sillage
Le projet Oceanix City prévoit sur les plateformes flottantes des habitations qui ne dépassent pas sept étages. Elles doivent pouvoir résister à des vents violents. © OCEANIX 2021
Les concepteurs du projet Oceanix City proposent de bâtir sur les flots une ville pour les réfugiés climatiques.
Est-ce faisable? Les avis de spécialistes, dont Dr Azin Amini de la Plateforme de constructions hydrauliques, EPFL.
Le dernier rapport du GIEC (Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat) publié au début du mois d’août ne laisse aucun doute: le réchauffement climatique s’accélère. D’ici à une trentaine d’années, la montée des eaux posera des problèmes majeurs à neuf mégapoles sur dix qui se trouvent au bord des océans. Les réfugiés climatiques sont déjà une réalité dans certains pays particulièrement vulnérables, à l’instar du Bangladesh.
Comment leur venir en aide ? Des architectes proposent des solutions depuis plusieurs années (lire ci-contre). L’une d’elles, le projet Oceanix City, présenté par le bureau danois Bjarke Ingels Group (BIG), notamment en collaboration avec le Massachusetts Institute of Technology, à Boston (États-Unis), conçoit la première métropole maritime modulable.
Le projet est destiné à accueillir des réfugiés climatiques dans des régions tropicales, les premières dont les habitants seront touchés par la montée des eaux. L’idée est simple: construire une série de plateformes hexagonales qui s’agglomèrent pour former un quartier qui peut accueillir jusqu’à 300 résidents. Chaque quartier est censé être autonome, avec des habitations, des espaces de vie commune, des lieux consacrés à l’agriculture, notamment à l’aquaculture, etc. Chaque structure est reliée aux autres, ce qui permet les déplacements, à pied ou à vélo.
La suite de l’article du 24 heures du 25.08.2021 consultable ci-contre