La spin-off de l'EPFL Lunaphore lève 23 millions de francs

Les cofondateurs de Lunaphore: Diego Gabriel Dupouy, Ata Tuna Ciftlik et Déborah Heintze © Alain Herzog

Les cofondateurs de Lunaphore: Diego Gabriel Dupouy, Ata Tuna Ciftlik et Déborah Heintze © Alain Herzog

Lunaphore, spin-off de l’EPFL active dans le développement d’équipements innovants pour la recherche contre le cancer et le diagnostic tissulaire, a annoncé la levée de 23 millions de francs en série C.

La start-up Lunaphore, qui a lancé son premier produit sur le marché européen l’année passé, annonce aujourd’hui une nouvelle levée de fonds. Les 23 millions de francs obtenus en série C, portent son capital à 34,3 millions au total. Elle prévoit notamment d’investir sur le marché américain et dans le développement de nouveaux produits.

Lancée en 2014, la jeune société développe des autocolorants tissulaires de nouvelle génération basés sur la microfluidique. Son appareil, le LabSatTM, commercialisé en 2019, fait passer de quelques heures à quelques minutes le temps nécessaire pour déterminer le type de tumeur après une biopsie.

La levée de fonds a été dirigée par l'investisseur japonais PHC Holdings, une entreprise mondiale active dans le domaine de la santé, qui possède Epredia, société spécialisée dans le diagnostic du cancer. « L'intérêt des acteurs mondiaux de la santé, comme PHCHD, démontre la pertinence et la valeur ajoutée de la technologie de Lunaphore et confirme son fort potentiel pour transformer le domaine de l'analyse des tissus », souligne Ata Tuna Ciftlik, CEO de Lunaphore. L’entreprise estime que l'expertise et l'expansion rapide du réseau du groupe PHC ainsi que la connaissance du domaine de la pathologie anatomique chez Epredia l’aidera à gagner en envergure et en rapidité dans sa croissance.