La recherche reste un milieu majoritairement masculin

© 2019 EPFL

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La parité hommes/femmes dans la recherche n’est pas encore atteinte en Europe, même si la participation féminine aux activités scientifiques augmente régulièrement. Dans le parcours académique, les différences s’observent dès l’étape du doctorat. En Suisse, en 2016, 44% des nouveaux titulaires de doctorat étaient des femmes (UE : 48%). Puis parmi le personnel académique, à chaque niveau hiérarchique, le pourcentage de femmes diminue, tombant à 41% pour le corps intermédiaire inférieur et à 23% pour le grade le plus élevé de la carrière académique (respectivement 46% et 24% pour l’UE).

Une évolution sur un plus long terme montre que les écarts entre les hommes et les femmes tendent à diminuer, mais à un rythme relativement lent. Depuis 2009, en Suisse, le pourcentage de femmes obtenant un doctorat et parvenant au grade A dans la recherche des hautes écoles n’a progressé que de deux points de pourcentage (42% et 21% respectivement en 2009 contre 44% et 23% en 2016).

En Suisse, les femmes sont également toujours sous-représentées aux postes stratégiques. En 2017, 27% des membres des Conseils de recherche étaient des femmes, et 30% des hautes écoles étaient dirigées par des femmes.