«L'assistanat est très stimulant, parce que chaque élève est unique»

© 2025 EPFL / Alain Herzog
Kenza Rhachi est une étudiante curieuse du monde et passionnée par l'éducation. Originaire du Maroc, elle a effectué son Bachelor et son Master en sciences de la vie, à l'EPFL, où elle a intégré le corps d’assistanat.
Rencontrer Kenza Rhachi, c’est plonger directement dans un bain pétillant de bonne humeur contagieuse: elle partage sans filtre ses passions pour les chats, la pâtisserie et son point de vue sur l’EPFL. Elle découvre l'École à son arrivée du Maroc, il y a quelques années, pour faire un Bachelor et un Master en sciences de la vie: «j’ai tout de suite noué de solides amitiés au sein du corps estudiantin international avec lequel je me suis retrouvée durant l’année préparatoire.»
Certaines choses ne manquent pas de l’étonner, en Suisse… comme à l’EPFL. «J’avoue avoir été surprise lorsque je me suis rendu compte, la première année, que c’étaient les ancien.nes élèves qui répondaient à nos questions et nous accompagnaient dans le suivi des exercices. Je m’attendais peut-être un peu naïvement à ce que ce soit le corps professoral lui-même.»
Cela l’a-t-elle gênée? «Pas vraiment. Je dirais même que ça a très vite fait sens. La plupart avaient eu exactement les mêmes difficultés que nous. Leur approche était donc souvent empathique et patiente.» Elle-même a dû repasser deux matières de sa première année. «Je me suis rendu compte que c’était toute ma manière de travailler qu’il fallait revoir.»
Kenza ne se morfond pas longtemps sur cet échec. Elle postule à un poste d’assistanat soutenu par le Student Support Program. «Ça m’a enthousiasmée de partager ce que j’ai appris à travers cet échec et de pouvoir, à mon tour, accompagner des élèves à trouver leur manière de résoudre les problèmes, forte de mon expérience.»
Le travail n’est pas toujours simple. «C’est très stimulant, parce que chaque élève est unique et qu’il faut trouver une manière différente d’expliquer le même problème.» Mais il offre aussi de vrais moments de satisfactions. «Lorsqu’on recroise un.e élève plus tard, parfois au cours d’une soirée et qu’on nous dit que les examens ont été passés avec succès et que l’on y est pour quelque chose… ça fait chaud au cœur!»
Kenza avoue avoir aussi été formée par cette expérience. «On apprend à écouter et s’adapter. Et à s’exprimer aussi! C’est fou comme ça m’a aidée à me sentir plus à l’aise dans les présentations publiques. J’ai énormément gagné en confiance, à ce niveau-là.»
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle semble comblée par l’expérience. «En plus, l’aspect financier n’est pas négligeable. Grâce à cette petite manne, j’ai pu voyager. Ça ouvre des horizons!». Sa curiosité est insatiable et contagieuse. Nul doute qu’elle a su en faire profiter bien des élèves.