L'Arctique réunira plus de 200 chercheurs
L’antenne valaisanne de l’EPFL organise une conférence internationale sur le thème de l’Arctique du 11 au 13 septembre prochain. Des scientifiques du monde entier partageront leurs recherches sur la glace.
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Rapprocher les grandes altitudes des hautes latitudes. C’est le but de la conférence regroupant plus de 200 chercheurs du monde entier sur le thème des glaciers qui se déroulera du 11 au 13 septembre prochain à Crans-Montana.
Ce premier événement est organisé par l’antenne valaisanne de l’EPFL qui abrite le tout récent Institut polaire suisse et qui ouvrira de nouvelles chaires en environnements alpins et extrêmes. «Cette conférence a pour but de favoriser les échanges d’informations et des projets de recherche entre les scientifiques suisses et étrangers. Au cœur des Alpes et avec sa surface glacière importante, la Suisse est très concernée par ces problématiques», déclare Marc-André Berclaz, directeur opérationnel de l’antenne valaisanne de l’EPFL.
Plusieurs établissements académiques tels que l’ETH de Zurich, l’Université de Berne, l’Université de Lausanne, de Genève et de Grenoble sponsorisent l’événement aux côtés des Universités de l’Arctique et de divers instituts de recherche.
La Suisse active sur le plan de la recherche
Hasard du calendrier, la Suisse a rejoint le Conseil de l’Arctique en tant que pays observateur début mai, alors que la conférence était déjà sur les rails. «C’est l’occasion de montrer que la Suisse est active depuis des décennies dans la recherche sur les glaces au pôle Nord et au pôle Sud», relate Eric Hoesli, professeur à l’EPFL et organisateur de l’événement, en mentionnant notamment la première expédition menée en Antarctique de l’Institut polaire suisse en janvier dernier. La présentation des premiers travaux issus du voyage interviendra au congrès.
Une banque de données glaciaires
Sur trois jours, les scientifiques présenteront l’avancée de leurs recherches sur les thèmes de la pollution chimique, du tourisme ou de la biodiversité.
Plusieurs projets seront exposés à l’instar du Ice Memory. «Avec le réchauffement climatique s’envole la mémoire du climat piégée dans la glace. Le but de ce projet est donc de créer une banque de données glaciaires avec des carottages du monde entier sto-ckés en Antarctique de sorte que les chercheurs du futur aient encore de la matière», détaille Eric Hoesli.
Une partie des conférences pourrait être ouverte au grand public.