Insertion professionnelle des diplômés EPFL - Rapport d'enquête

Ci-dessous, quelques résultats significatifs :

• Un an en moyenne après le diplôme, le taux net d'emploi des diplômés Master en Suisse (proportion des diplômés qui ne poursuivent pas un doctorat et qui sont en emploi ou indépendants) est, à 85.4%, en légère hausse par rapport à la précédente promotion. Le taux net d'emploi tous pays confondus est, à 85.1%, également en hausse par rapport à la précédente promotion. Tous pays confondus, ils ont mis11.6 semaines et ont dû faire 17 candidatures en moyenne pour trouver un emploi, soit un effort de recherche équivalent à celui de la promotion 2014. Leur premier salaire (en Suisse) est, en moyenne, de CHF 77'999 dans le secteur privé et de CHF 77’503 dans le secteur public
• Un an après leur thèse, les jeunes Docteurs établis en Suisse sont en emploi à 87.5% (Suisse + étranger: 89.2%), un taux en légère baisse par rapport à celui de la promotion 2014. Tous pays confondus, les jeunes Docteurs en emploi ont trouvé leur travail en 16.2 semaines, après 17 candidatures en moyenne, soit un effort de recherche comparable à celui de la promotion précédente. Leur salaire à l’embauche en Suisse augmente significativement dans le privé et plus légèrement dans le public, avec des moyennes de CHF 98’215 (secteur privé) et de CHF 89'148 (secteur public) respectivement
• La Suisse reste la première zone de recherche d'emploi pour les diplômés Master comme pour les Docteurs. Toutefois, on observe pour la quatrième année consécutive un taux d’expatriation important (23%) chez les Masters.
• Nos diplômés, tous titres confondus, sont globalement satisfaits de leur premier emploi et de l'intérêt des tâches qu'ils accomplissent. Comme dans les deux enquêtes précédentes, ce sont les Docteurs qui travaillent à l'étranger qui sont le plus satisfaits de l'adéquation de leur formation avec les exigences du poste qu'ils occupent (ils sont chercheurs académiques dans la très grande majorité des cas).
  Pour tous, le point le moins satisfaisant reste le salaire obtenu,sans qu'il n'y ait de différence sur ce point entre les Masters et les Docteurs. Ce dernier constat confirme celui des enquêtes précédentes.

Cette année, le Centre de carrière s'est intéressé à la rapidité avec laquelle les diplômés EPFL cherchaient à rejoindre le marché du travail une fois leur diplôme en poche, il est intéressant d’observer que tous ne sont pas habités par le même sentiment d’urgence, ce qui donne des indications intéressantes sur le taux de diplômés en emplois une année après la fin de leurs études. A découvrir à partir de ce lien http://carriere.epfl.ch/telechargements

Plus d'infos: philippe.ory@epfl.ch