François Farquet, Systèmes de Communication

En tant qu’informaticien, on rêve d'aller voir un jour la Silicon Valley. J’ai pu concrétiser ce rêve en atterrissant à San Francisco en juillet 2015. C’était parti pour six mois de stage chez Oracle Labs, les laboratoires de recherche de la célèbre entreprise de bases de données.
Déjà mon premier jour, en sillonnant les couloirs du bâtiment 501, j’ai eu ma première surprise. Il était difficile de distinguer la couleur du mur tant les plaques métalliques décrivant en quelques phrases et croquis des milliers de brevets recouvrent les murs. Pour la plupart, il est écrit « Sun Labs » au sommet. Oracle Labs est en effet né lors de l’acquisition de Sun Microsystems en 2009.
Après avoir rencontré mes collègues et pris mes quartiers dans le bocal à poisson (les vitres de l’open space des stagiaires sont recouvertes d’autocollants de poissons), je me plonge dans ce que sera mon travail pendant 6 mois: créer un outil permettant d’analyser et absorber en temps réel les données d’un système distribué prometteur. Ce système m’a occupé plusieurs semaines rien que pour en comprendre sa complexité et la subtilité de ses différents composants. Mais une fois opérationnel, j’ai pu contribuer et construire cet outil qui permettra, quelques mois plus tard, d’avoir mes premiers clients: mes collègues qui ont un désormais nouveau moyen d’augmenter leur productivité en analysant automatiquement les résultats de leurs tests. Avoir participé à un projet d’une telle ampleur a été très gratifiant.
Partir en stage, c’est aussi laisser sa petite vie suisse de côté pour découvrir une autre expérience humaine. Les soirées et weekends à partager avec les autres stagiaires sont une partie tout aussi importante du stage que l'aspect professionnel. Le basket occupa une bonne partie de cette aventure également autant en transpirant dans le complexe sportif de l’entreprise qu’en criant pour encourager les champions NBA à… l’Oracle Arena ! (Malgré le nom du lieu, le badge d’employé ne permet pas d'y entrer gratuitement. Dommage !)
Maintenant de retour en Suisse, j’ai toujours l’occasion de côtoyer la culturelle californienne grâce à mes collègues qui n’ont pas beaucoup changé… Salutations d’Oracle Labs, Zurich !