François Ansermet nommé au Comité français d'éthique

© Alain Herzog
Le psychanalyste et pédopsychiatre François Ansermet, membre de Synapsy, est le premier non-Français à siéger dans l'instance consultative française de l'éthique.
Recherche sur l'embryon, gestation pour autrui, fin de vie, don d'organe... les progrès de la recherche posent des questions sur lesquelles il est parfois difficile de se positionner. La France dispose pour cela du Comité consultatif national d'éthique (CCNE), un organe de 40 experts de différents bords auquel on demande de se prononcer sur ces sujets délicats. A l'occasion de son renouvellement en septembre dernier, le premier étranger y a fait son entrée: Professeur François Ansermet, psychanalyste, chef du Service de Psychiatrie de l’Enfant et l’Adolescent aux Hôpitaux Universitaires de Genève, et responsable de projet au Pôle de Recherche National (PRN) Synapsy, pour l'essentiel.
"Sur le plan clinique, François Ansermet a développé, selon une orientation psychanalytique, la pédopsychiatrie de liaison avec la pédiatrie, plus particulièrement dans le champ périnatal. Sur le plan de la recherche, il se consacre aux conséquences des traumatismes pré- et périnataux; aux conséquences subjectives des avancées nouvelles des biotechnologies périnatales, en particulier les procréations médicalement assistées, l’attribution du sexe en cas d’ambiguïté génitale et la médecine prédictive. De plus, il se consacre – en collaboration avec le Pr Pierre Magistretti - à développer un lien entre les neurosciences et la psychanalyse à partir du paradigme de la plasticité neuronale; dans ce cadre il a créé en 2010 la Fondation Agalma qui se consacre, d’une part, à la recherche entre neurosciences et psychanalyse et, d’autre part, aux liens entre art, sciences et psychanalyse", justifie le CCNE sur son site.