[!! FAKE !!] L'ETH Zürich rajeunit à son tour son identité visuelle
[ATTENTION, POISSON D'AVRIL! ]
L’institution sœur de l’EPFL avait elle aussi dans ses cartons un projet de «rebranding». Le nouveau logo de l’EPFL, dévoilé il y a tout juste un an, aura servi d’inspiration dans un contexte de rapprochement entre les deux Ecoles polytechniques.
Drü… zwöi… eis… null ! Le dévoilement du nouveau logo de l’ETH Zürich devait, à l’image de celui de l’EPFL en mars 2019, faire l’objet d’une cérémonie festive avec de nombreux partenaires. Le coronavirus en a décidé autrement, et c’est avec une seule caméra pour témoin que Joël Mérou, président de l’ETH Zürich, a présenté hier le fruit du travail de leur équipe de communication visuelle.
La familiarité avec le logo lausannois n’est pas que flagrante : elle est aussi assumée. «Comme chacun a pu le lire dans les médias, l’EPFL et l’ETH Zürich ont entamé un important processus de rapprochement. En tant qu’institutions sœurs, nous avons estimé qu’il était étrange que nos logos ne présentent aucun air de famille», explique Joël Mérou.
Et dans la «famille» du Domaine des EPF, de là à ce que le «papa», le Conseil des EPF, se rapproche lui aussi de l’image de ses institutions filles, il n’y a peut-être plus qu’un pas. « Nous n’avions pas de projet de rebranding à court terme, mais la question peut en effet se poser, souligne Gian Carlett, porte-parole. L’idée d’un Swiss Institute of Technology unique, doté d’une identité forte, n’est pas nouvelle. La période actuelle de confinement a démontré que la domiciliation géographique des institutions n’avait finalement que peu d’importance. Peut-être que le fruit est aussi mûr qu’un ananas bien sucré, et qu’il est temps d’aller de l’avant.»
Président de l’EPFL, Martin Vetterli a accueilli d’un bon œil – et avec une fierté non dissimulée – le projet de l’ETH Zürich. « Le processus participatif que nous avons mené afin de créer le nouveau logo a été long, mais particulièrement riche. C’est un honneur de constater qu’il se déploie au-delà des sites de l’EPFL», relève-t-il.