Deux prix à la finale suisse du concours Ma thèse en 180 secondes
La présentation de Lucas Güniat, doctorant à l’EPFL, sur le dressage de nanofils pour les ordinateurs quantiques n’a eu besoin que de trois minutes pour convaincre le public et le jury. Il a en effet obtenu le prix du public ainsi que le second prix du jury lors de la finale nationale du concours Ma thèse en 180 secondes qui s’est tenue hier soir à Fribourg.
L’ordinateur quantique n’est pas encore au point, mais les quelque 500 spectateurs de la finale suisse du concours Ma thèse en 180 secondes, ont désormais une idée plus claire de de la manière dont il pourrait fonctionner. Dresseurs de nanocristaux et vulgarisateur hors pair : avec son discours clair, précis et teinté d’humour, Lucas Güniat, doctorant à l’EPFL, n’a eu besoin que de trois minutes, hier soir à Fribourg, pour expliquer au public le cœur de sa thèse. Des applaudissements nourris ont ponctué sa présentation signe de l’enthousiasme d’une audience qui lui a réitéré son soutien lors de l’attribution du prix du public.
Le jury, composé de personnalités du milieu scientifique, des médias et du théâtre, a également apprécié son travail puisqu’il obtient la seconde place de cette finale dont les critères d’appréciation sont notamment l’élocution, la mise en contexte et la structuration de l’exposé. C’est une chercheuse de l’Université de Lausanne, Pascale Deneulin, qui a remporté le 1er prix du jury suite à la présentation de sa thèse sur la minéralité des vins. Les lauréats de cette finale suisse ont obtenu dans l'ordre 1500, 1000 et 750 frs, ainsi que 750 frs pour le prix du public.
Ce concours regroupait les chercheurs figurant aux trois premières places des finales organisées dans chacune des universités romandes ainsi que, pour la première fois, une doctorante de l’Université de Zurich. Deux autres candidats ont également brillamment représenté l’EPFL à cette finale suisse, présentée par l’humoriste Yann Marguet, sans toutefois grimper sur le podium : Evgenii Glushkov, du Laboratoire de biologie à l’échelle nanométrique, et Bahar Haghighat, du Laboratoire de systèmes et algorithmes intelligents distribués.