Record d'affluence pour les journées des gymnasiens

Il s’agit d’un choix d’importance, celui qui oriente toute la vie. Deux jours d’immersion ne seront pas superflus pour aider les futurs étudiants à s’engager en connaissance de cause. Aujourd’hui, demain ainsi que jeudi et vendredi prochains l’Ecole ouvre ses portes aux futurs bacheliers. Ces visites attirent davantage de monde chaque année : 2050 inscrits pour cette édition, soit 400 de plus qu’en 2010 et 600 de plus qu’en 2009. «La renommée croissante de l’EPFL y est certainement pour beaucoup», commente Maya Fruehauf, responsable de la promotion des études bachelor. La grande majorité des gymnasiens viennent de Suisse romande (une journée spéciale est organisée en janvier pour les suisses allemands et les tessinois), mais plus de 450 font le déplacement de France. «Nos visites dans certains lycées, un stand au Salon de l’étudiant, à Paris, ainsi que le bouche à oreille ont bien fonctionné», souligne-t-elle. Rappelons aussi que les titres décernés par l’Ecole sont reconnus par la commission française des titres d’ingénieurs et que les étudiants sélectionnés par l'ENS de Lyon et classés à son concours d'admission peuvent entrer sans examen dans différentes sections. D’autres jeunes viennent d’encore plus loin: Etats-Unis, Suède, Russie, Arabie Saoudite, notamment. Malgré cet afflux, le pourcentage de filles durant ces journées reste toujours stable à environ 35 %.

Face à cet afflux, la séance d’information générale du jeudi a été réorganisée faute de salle suffisamment grande, au profit de trois rendez-vous à la salle de conférence du Rolex Learning Center répartis dans la journée. Pour se faire une idée générale de différents cursus, les gymnasiens participeront à des séances d’information proposées par les sections. Des étudiants les prendront également en charge pour leur montrer « leur » campus. La seconde journée permettra aux plus motivés, soit plus de 75% des participants, de s’immerger dans l’ambiance d’une section, participer à des ateliers et rencontrer des spécialistes. Près de 200 personnes (étudiants, doctorants, professeurs, personnes travaillant dans l’industrie) seront mobilisées pour répondre aux questions des gymnasiens au cours des exercices pratiques, tables rondes, dîners etc. «Le but est d’attirer de nouveaux étudiants qui auront choisi en connaissance de cause, rappelle Maya Fruehauf, et non de leur faire miroiter une formation «parfaite». » Le nombre d’inscrits par section reflète la proportion d’étudiants de celle-ci: l’architecture et les sciences de la vie (plus de 100) ont plus la cote que les systèmes de communication, l’électricité ou les matériaux. «On ne connaît pas le nombre de participants à ces journées qui s’inscriront effectivement pour la rentrée 2011, souligne Maya Fruehauf, mais d’après un sondage effectué auprès des nouveaux étudiants, la moitié d’entre eux placent ces séances d’information en pôle position des éléments qui ont déterminé leur choix ».