Photos, robotique et intelligence artificielle

Gummy-like robots, EPFL MicroBioRobotic Systems Laboratory MICROBS

Gummy-like robots, EPFL MicroBioRobotic Systems Laboratory MICROBS

Rentrée culturelle de ArtLab: une lueur d’espoir

Après cinq mois de confinement, ArtLab prévoit sa réouverture le 3 septembre en accueillant le prestigieux Prix Pictet. L’exposition, intitulée Hope (espoir), présente le travail engagé de douze photographes qui explorent les crises environnementales et sociales auxquelles l'humanité doit faire face.

Dès le 5 novembre, l’exposition Nature of Robotics: An Expanded Field investira le pavillon B. Les robots bio-inspirés, mous et reconfigurables offrent aujourd’hui de nouvelles perspectives scientifiques, à la croisée des neurosciences computationnelles, de la biomécanique, des systèmes comportementaux et du machine learning. Au-travers d’installations artistiques et perspectives techniques, l’exposition questionnera les enjeux scientifiques, éthiques et les nouveaux scénarios de ce champ de recherche en pleine extension, en offrant les visions et les interprétations des artistes contemporains.

L’exposition intègrera une installation réalisée pour l’occasion par le duo d’artistes américains Melissa Dubbin et Aaron Davidson en collaboration avec les laboratoires de Bio et Soft Robotique de l’EPFL. Ce travail est le fruit d’une atypique résidence d’artiste « à distance » en raison du confinement.

Un riche programme d’activités accompagnera l’exposition. Coup d’envoi, les 6 et 7 novembre : un symposium réunira scientifiques, théoriciens et artistes contemporains afin d’approfondir les réflexions initiées dans l’exposition. Une sélection de vidéos de jeunes artistes contemporains présentera leur regard sur notre environnent, entre artificialité et nature, science et spéculation. Enfin, tout au long de l’exposition, visites guidées scolaires, grand public et activités jeune public complèteront l’offre.

Point d’orgue à 2020, Nora Al-Badri présentera au pavillon A Neuronal Ancestral Sculptures Series, le résultat de sa résidence à l’EPFL. Grâce à l’intelligence artificielle et en s’appuyant sur les données de collections muséales, l’artiste a généré des artefacts numériques dont l’apparence est à la fois indifférenciable et très distante des objets originaux. Son approche invite à réfléchir à la perte de contexte dans la présentation et l’interprétation d’objets patrimoniaux, l’authenticité et la place d’œuvres numériques originales dans le paysage culturel.

Ce programme est soumis à l’évolution de la situation sanitaire. Suivez notre actualité sur https://artlab.epfl.ch