«Nous avons la chance de participer à la création d'un nouveau média»

Ambre Sassi, Eliot Goncalves et Veronica Orlandi, membres du comité de rédaction d’ALTER © 2022 EPFL / Murielle Gerber - CC BY-SA 4.0

Ambre Sassi, Eliot Goncalves et Veronica Orlandi, membres du comité de rédaction d’ALTER © 2022 EPFL / Murielle Gerber - CC BY-SA 4.0

ALTER, le nouveau média en ligne pour la communauté estudiantine de l’EPFL est géré par un comité de rédaction composé uniquement d’étudiantes et étudiants. Rencontre avec trois de ses journalistes et vidéastes en herbe.

Comme beaucoup d’étudiantes et étudiants, Eliot Goncalves, Veronica Orlandi et Ambre Sassi ont un job à côté de leurs études. Le leur est cependant un peu particulier. Ils sont membres du comité de rédaction du nouveau média en ligne de l’EPFL ALTER. «Ce printemps, j’ai vu passer une annonce dans la newsletter de l’École et j’ai tout de suite postulé», explique Eliot Goncalves. Même scénario pour Veronica Orlandi. Quant à Ambre Sassi, elle a rejoint le comité cet été. Leur travail consiste à faire vivre le compte Instagram et le site web d’ALTER. Journalistes et vidéastes en herbe, ils sont les principaux contributeurs du média et ont la charge du choix des sujets, de l’élaboration du contenu sous forme de texte, vidéo, photo ou encore podcast, et de la gestion de l’édition et de la publication de ce contenu.

Projet initié et soutenu par la Vice-présidence associée pour les Affaires estudiantines et l’Outreach, ALTER existe depuis le printemps 2022. «Durant les premiers mois du projet, il a fallu définir ce que serait ALTER. Nous avons dû choisir où on voulait aller et comment. C’était plutôt de la gestion de projet», se remémore Veronica Orlandi. Un travail de fond qui a abouti à la création d’un compte Instagram, démarré à la mi-septembre, et d’un site web qui vient tout juste de sortir. «C’était une expérience géniale, assure Eliot Goncalves. Je trouve que nous avons eu beaucoup de chance de pouvoir participer à la genèse d’un nouveau média.» Maintenant, la machine est lancée et les idées de sujets ne manquent pas.

Donner la parole à la communauté estudiantine

Dans le choix des sujets à traiter, chacune et chacun exploite ses expériences et ses intérêts personnels. Veronica Orlandi par exemple est sur le point de terminer son Master en physique. Durant sept années d’étude passées à l’EPFL, elle a vu évoluer le campus. «La vie à l’EPFL s’est beaucoup améliorée, estime-t-elle. Il y a des mentalités que j'observais chez les élèves de bachelor que l’on ne voit plus aujourd’hui après le mouvement #paietonepfl. On a avancé en matière d’égalité et aussi de durabilité. Je me rappelle de l’arrivée des assiettes violettes réutilisables qui sont maintenant devenues la norme. J’ai envie d’écrire sur ces phénomènes. Est-ce que les élèves de mon âge se rendent compte que quelque chose a changé? Est-ce que les plus jeunes en sont conscients?» Celle qui est également présidente de l’association Asclepios cherchera en outre à partager sa passion pour l’espace et à comprendre pourquoi le nombre d’associations EPFL consacrées au domaine spatial est passé de deux à huit en quelques années.

De son côté, Ambre Sassi apprécie les micros-trottoirs. «Dans les premières vidéos que j’ai pu tourner pour ALTER , j’ai donné la parole aux étudiantes et étudiants que je croisais, déclare-t-elle. J’ai beaucoup aimé le fait de pouvoir aller à leur rencontre, poser des questions, avoir des avis. Cet échange à travers de courtes conversations est super sympa.» Également membre de PLUME, l'association littéraire UNIL-EPFL, l’étudiante en troisième année de Bachelor en microtechnique a l’habitude de rédiger. «D’ordinaire, je ne partage pas ce que j’écris, mais avec ALTER, ce sera l’occasion de mettre à profit cette passion pour l’écriture», poursuit-elle.

Pour Eliot Goncalves, également étudiant en troisième année de Bachelor en microtechnique, ALTER était l’occasion rêvée de concrétiser une idée. «J’ai toujours trouvé dommage que nos interactions avec les professeurs ou doctorants se limitent à de petites questions à la fin des cours, explique-t-il. On les connaît souvent très mal. Je voulais créer du contenu pour essayer de rapprocher la communauté estudiantine et le corps professoral, donner l'opportunité de les connaître davantage.» Ancien chroniqueur de la radio étudiante Fréquence Banane et amateur de photographie, Eliot Goncalves a pu mettre à profit ses connaissances techniques. «Prise de son, cadrage, lumière, il y a beaucoup à faire et toujours moyen de s’améliorer, continue l’étudiant. Avec les vidéos tournées pour ALTER, j’ai aussi appris à condenser des informations et à soigner mon expression orale. Après avoir visionné des enregistrements, j’ai modifié mon débit de parole par exemple.»

Appel à participation

La grande autonomie et la non-censure font partie des arguments qui ont convaincu les trois élèves à participer au projet. «ALTER est fait par et pour les étudiantes et les étudiants. Nous allons partager leurs opinions de manière transparente et donner des avis parfois critiques sur ce qui se fait à l’EPFL. Si vous avez quelque chose à dire, contactez-nous, nous serons là pour vous écouter», conclut Veronica Orlandi. Si vous souhaitez proposer un sujet, vous pouvez écrire à l’adresse: [email protected].

Comité de rédaction d’ALTER

Charlélie Brun, Jeanne Charlot, Eliot Goncalves,Sophia Kovalenko, Veronica Orlandi, Ambre Sassi et Patrick Yerly

Gestion de projet

Laureline Duvillard (communication VPA)

Soutien journalistique

David Trotta (SPE) et Laureline Duvillard



Images à télécharger

Ambre Sassi, Eliot Goncalves et Veronica Orlandi © 2022 EPFL / Murielle Gerber - CC BY-SA 4.0
Ambre Sassi, Eliot Goncalves et Veronica Orlandi © 2022 EPFL / Murielle Gerber - CC BY-SA 4.0

Partager sur