Les sujets étudiés sont assez atypiques et très vastes

© 2015 EPFL

© 2015 EPFL

TEO STOCCO – étudiant en 2ème année de Bachelor.

Le simple fait de pouvoir (presque) tout créer avec l’unique aide d’un ordinateur tout en étant uniquement limité par l’imagination m’a toujours fasciné. Durant le collège, j’ai pu approfondir ces sujets en autodidacte jusqu’au choix de la section : Systèmes de communication ou Informatique ? Après avoir participé aux journées de visite des gymnasiens à deux reprises (une fois plus orientée sur le côté systèmes de communication, l’autre fois sur le côté informatique) et étudié précautionneusement le plan d’étude, mon choix s’est porté sur les Systèmes de communication où les cours obligatoires sont plus mathématiques et plus centrés sur les sciences de l’information.

La première année m’a fait découvrir deux matières passionantes de ces études : structures discrètes et science de l’information. Ces deux branches se distinguent des autres cours par le fait que les sujets étudiés sont assez atypiques et très vastes. Bien qu’elles demandent une bonne charge de travail, les notions vues et les acquis vous ouvrent les yeux sur le monde mathématique et sur le sujet fascinant de vos études. Deux grands autres plaisirs de ces études sont le nombre impressionnant de choix d’options (toutes alléchantes, dès la deuxième année) et les applications des acquis à travers petits comme grands projets. Ces derniers sont avant tout centrés sur des problèmes réels (calcul de trajet en transport public, simulation d’épidémie, etc.) qui sont ainsi très motivants.

Etudes difficiles ? Peut-être. Un important niveau d’engagement, oui. Mais cela en vaut la peine ! Les anciens élèves que vous aurez l’occasion de rencontrer avant et pendant vos études auront toujours des histoires incroyables à vous raconter. Que ce soit à propos du projet dans lequel ils investissent leur temps, quelles sont les entreprises qui les courtisent ou comment ils ont fondé leur start-up à succès, etc. Le plus impressionnant est avant tout la variété et la qualité des débouchés qui vous sont offerts après de telles études.

Un jour, un de mes amis, rencontré lors de ma première année, m’a proposé avec un autre élève de l’accompagner aux USA pour un stage. Il avait en effet coopéré l’année précédente avec un professeur de la fameuse agence spatiale nationale, la NASA, et il planifiait d’y retourner. C’est ainsi que je me suis retrouvé à appliquer mes acquis de cours et à l’avantage d’un projet qui vise à mettre en place une surveillance globale de certains indicateurs terrestres pour évaluer le risque et prévenir l’arrivée d’un tremblement de terre plusieurs jours à l’avance. Mon rôle était de m’occuper de la récolte des données enregistrées par les satellites jusqu’à leurs traitements, analyses puis stockage dans un centre de données. Outre l’aspect technique, c’était une occasion en or de découvrir la Silicone Valley et l’esprit qu’il y règne. À refaire sans hésiter !