Leo Impett défend la deuxième thèse en humanités numériques de l'EPFL

Leonardo Impett © Enrico Fontolan/Bibliotheca Hertziana

Leonardo Impett © Enrico Fontolan/Bibliotheca Hertziana

Après une soutenance de thèse en ligne le 8 mai, Leonardo Impett est devenu le deuxième étudiant à se voir être conféré un doctorat par l’EDDH, le programme doctoral d’humanités numériques au Digital Humanties Institute (DHI) du Collège des Humanités (CDH).

Leonardo Impett a présenté sa thèse, «Painting by Numbers : Méthodes de calcul pour l'histoire de l'art », à distance dans le cadre des mesures de distanciation sociale de l'EPFL. Ses recherches ont porté sur l'application des méthodes de calcul aux phénomènes visuels dans l'étude de l'histoire de l'art.

Par exemple, Leonardo Impett a appliqué la théorie de « la lecture à distance » de l’historien littéraire Franco Moretti – qui utilise la science des données et des méthodes d’analyse computationnelle pour analyser simultanément un grand volume de texte littéraire – aux peintures de la Renaissance. Cette approche lui a permis d’analyser à grande échelle, par exemple, les iconographies de la lumière divine ou les gestes humains dans les œuvres d’art ; chose qui, autrement, nécessiterait une analyse longue et minutieuse des peintures individuellement.

Cette recherche a été menée avec la directrice du DHI, Sabine Süsstrunk, directrice du Laboratoire d’image et de représentation visuelle de l’EPFL (IVRL), et Franco Moretti, professeur émérite de l’Université de Stanford et maître de conférences régulier à l’EPFL.

Leonardo Impett a rejoint l'IVRL en 2015, après avoir obtenu sa maîtrise et son baccalauréat universitaire en ingénierie à l'Université de Cambridge. En 2018, il était boursier en sciences humaines numériques à la Villa I Tatti, du Centre universitaire de Harvard pour les études de la Renaissance italienne, à Florence. Depuis 2019, Leonardo Impett est également chercheur en humanités numériques à la Bibliotheca Hertziana - Max Planck Institute for Art History de Rome. Il a passé les deux dernières années de son doctorat à rédiger sa thèse à Rome et à Florence.

En décembre 2019, Fabian Moss est devenu le premier diplômé du programme EDDH, après avoir soutenu sa thèse sur les changements historiques de tonalité au Digital and Cognitive Musicology Lab (DCML) du CDH.