L'architecture, le génie civil et les SIE bien classés en 2016
Le QS World University Ranking place en 2016 l’architecture, le génie civil et les sciences de l’environnement (SIE) de l’EPFL dans le top-10 européen. Le Ranking de Shanghai situe pour sa part le génie civil au 2ème rang européen et au 10ème rang mondial. Les SIE occupent le 21ème rang européen et le 60ème rang mondial.
Deux rankings de référence permettent pour la première fois de situer les disciplines de l’ENAC au niveau international. Les résultats obtenus témoignent de la qualité de la recherche menée au sein de la faculté.
Le QS World University Ranking de 2016 classe l’architecture, le génie civil et les sciences et ingénierie de l’environnement (SIE) dans le top-10 européen, ex-aequo à la 7ème place pour l’architecture et le génie civil et à la 10ème place pour les SIE. Au niveau mondial, l’architecture et le génie civil se retrouvent ex-aequo à la 21ème place et les sciences et ingénierie de l’environnement à la 39ème place.
Sur le podium européen
Autre palmarès de référence, l’Academic Ranking of World Universities (ARWU), aussi appelé Ranking de Shanghai, hisse le génie civil à la deuxième place du podium européen, juste derrière la Technical University of Denmark, et au 10ème rang mondial. Les SIE occupent le 21ème rang au niveau européen et le 60ème rang au niveau mondial.
Plusieurs nouveautés sont à souligner dans ces résultats, comme l’explique Alexander Nebel, spécialiste des rankings de l’EPFL: «Le ranking ARWU se concentrait traditionnellement sur une série de disciplines liées aux sciences de bases telles que les mathématiques, la physique et la chimie. Depuis cette année, de nouvelles disciplines en lien avec l’ingénierie ont fait leur apparition, ce qui permet de mieux apprécier où se situent le génie civil et les sciences de l’environnement de l’EPFL au niveau européen et mondial.»
Des critères ajustés à l’architecture
Le Ranking de Shanghai ne tient pas compte de l’architecture dans son classement. Le QS l’évalue en revanche depuis 2015, bien que les méthodes portent encore à discussion. Pour y parvenir, les critères de calculs traditionnels ont en effet été ajustés aux caractéristiques de cette discipline. «Les architectes ont une culture de la publication différente des autres disciplines scientifiques», fait remarquer Alexander Nebel. «Ils publieront par exemple davantage de livres critiques et historiques que d’articles dans des revues spécialisées telles que Nature ou Science».
Pour l’architecture, le QS Ranking a ainsi consacré 80% de la note finale à la réputation de cette discipline auprès de la communauté scientifique et des employeurs. Cette évaluation est menée au travers d’enquêtes de notoriété. Elle s’élève habituellement à 50% de la note pour le ranking institutionnel global. Les 20% restants de l’évaluation se sont concentrés sur des critères bibliométriques traditionnels. Sur ces derniers, l’analyse détaillée du QS Ranking montre que l’EPFL obtient des résultats comparables et même meilleurs dans certains cas, à ceux du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et de l’Université de Stanford, généralement en tête de classement.
Deux rankings convergents
Que retenir de ces résultats? «Le QS World University Ranking et celui de Shanghai s’accordent à dire que l’EPFL possède une recherche de qualité en architecture, en génie civil et en SIE, et cela, alors que leurs critères d’évaluation sont différents», explique Alexander Nebel. «Il est réjouissant de voir apparaître ces disciplines de l’EPFL aux côtés des grands noms des institutions internationales.»
«Malgré les questions d'objectivité inhérentes aux systèmes de rankings, quels qu'ils soient, on ne peut que se réjouir de voir les disciplines de l'ENAC dans le top 10 des institutions européennes pour le QS, qui les inclut toutes», conclut Marilyne Andersen, doyenne de l’ENAC.