Ian Smith promu professeur ordinaire à l'EPFL

Des systèmes de mesures et informatique au service des structures
Le Conseil des écoles polytechniques fédérales a promu Ian Smith, ce jour, professeur ordinaire en structures à la Faculté de l'environnement naturel, architectural et construit (ENAC). Déjà à la tête de l'Institut de structures et actuellement professeur associé, son dynamisme, ses résultats en matière de recherche appliquée et son potentiel de créativité scientifique auront un impact certain en génie civil.
Lausanne, 24 mars 2005

Pour Ian Smith, les ingénieurs en structures sont les acteurs importants d'une industrie économiquement déterminante. En utilisant de façon plus rationnelle des techniques telles que les systèmes de mesure et l'informatique, les performances seraient meilleures. Ainsi, des dispositifs comme les capteurs à fibres optiques permettent d'accomplir des tâches jusqu'ici irréalisables: examen des structures existantes, utilisation plus systématique des capteurs durant les phases critiques de construction, tests de nouveaux matériaux, amélioration des résultats des modélisations ou encore contrôle des structures actives.

De la même manière, le développement de logiciels appropriés fera avancer la science de l'information sur des aspects tels que le raisonnement par contraintes, la recherche de solutions dirigées, la modélisation des produits, l'aide à la décision et l'interaction homme-machine.

De nationalités suisse et canadienne, Ian Smith est né en 1955. Après avoir obtenu un bachelor en génie civil à l'Université de Waterloo (Canada) en 1978, il se met au service d'entreprises. En 1982, il obtient son doctorat en mécanique et science des matériaux à l'Université de Cambridge (Grande-Bretagne), puis vient à l'EPFL, où il est successivement collaborateur et adjoint scientifique. En 1986, il achève un certificat d'études postgrades en informatique technique, devient professeur assistant, puis professeur extraordinaire en 2000. C'est à cette date qu'il prend la direction de l'IMAC (Laboratoire d'informatique et de mécanique appliquées à la construction), une fonction qu'il va d'ailleurs conserver tout en assumant sa tâche de professeur ordinaire.