Félicitations à Dr. Christina Hertel pour son poste de professeure

Pouvez-vous décrire votre parcours professionnel en quelques phrases ?

Déjà pendant mes études de Master à l'Université technique de Munich, j'ai travaillé comme assistante de recherche en entrepreneuriat durable et après avoir rédigé ma thèse sur ce sujet, j'ai décidé de rester à l'université et de faire un doctorat pour poursuivre mes recherches sur la façon dont l'entrepreneuriat peut être utilisé comme outil pour relever les défis sociétaux. En 2018, j'ai rejoint la chaire d'entrepreneuriat et de commercialisation des technologies en tant que chercheuse post-doctorale travaillant sur un projet du FNS et enseignant l'entrepreneuriat. Pendant cette période, j'ai également eu la chance de transformer l'un de mes projets de recherche en entreprise. Depuis quelques mois maintenant, je travaille à plein temps sur cette entreprise appelée Levo, qui est une méthodologie et une plateforme en ligne qui aide les entrepreneurs et les investisseurs à évaluer et à améliorer la durabilité opérationnelle et l'impact externe des startups. En décembre, je vais ensuite changer à nouveau de casquette, en commençant comme professeure d'entrepreneuriat à la Geneva School of Economics and Management de l'Université de Genève.

Vous avez rejoint l'EPFL depuis 2018 dans la chaire de Marc Gruber, comment s'est déroulée votre expérience professionnelle durant cette période ?

Mon passage à l'EPFL a été extrêmement diversifié et riche en opportunités. J'ai dû apprendre à équilibrer les tâches autour de la gestion de projet, de la recherche, de l'enseignement et des collaborations avec la pratique, ce qui était un défi mais m'a aussi finalement convaincu de continuer à poursuivre une carrière académique pour pouvoir continuer à combiner tous ces aspects intéressants. Il est dommage que près de deux années de mon séjour à l'EPFL aient été marquées par le Covid et le home office et j'aurais aimé pouvoir passer plus de temps sur le campus, me connecter aux gens et profiter de toutes les offres de l'EPFL. Obtenir le soutien nécessaire pour transformer mes recherches en un produit qui est maintenant utilisé par de plus en plus de praticiens dans différents domaines est certainement le point culminant de mon séjour au Collège de Management de la Technologie (CDM). Je suis extrêmement reconnaissante de cette chance et également ravie que ce projet continue à construire un pont avec le CDM après mon départ de l'EPFL.

Vous venez d'être engagée à l'Université de Genève en tant que professeure assistante en entrepreneuriat. Comment s'est déroulée la procédure d'engagement et que souhaitez-vous y accomplir à l'avenir ?

Le processus d'embauche a été très bien organisé. J'ai été surprise de constater que, bien que j'aie un réseau assez important et que la Suisse puisse parfois ressembler à un village, je ne connaissais aucun de mes futurs collègues qui mènent des recherches intéressantes sur des sujets connexes à moins d'une heure de route du CDM. Créer davantage de liens entre ces institutions (et d'autres institutions suisses) est certainement l'une des choses que je souhaite faire à l'avenir. Grâce à Levo et à la recherche qui y est menée, je resterai en contact avec mes collègues du CDM et je peux aussi imaginer entamer de nouvelles collaborations. Avec un peu de chance, nous serons en mesure de transformer ces grandes données en publications pertinentes et de qualité. À Genève, l'une de mes principales tâches consistera à mettre en place un nouveau laboratoire d'entrepreneuriat qui offrira une formation en entrepreneuriat aux étudiants de la Faculté d'économie et de management, mais aussi d'autres facultés. En particulier, je collaborerai étroitement avec la faculté des sciences pour aider à exploiter le grand potentiel d'innovation de l'université. Pour cela, mon expérience à l'EPFL, où j'ai travaillé avec toutes sortes d'étudiants en ingénierie et en sciences, m'aidera sûrement beaucoup.

Outre la recherche, avez-vous une autre passion ou un autre intérêt ?

Bien sûr ! J'aime les montagnes suisses et passer du temps dehors avec ma famille et mes amis. C'est aussi pourquoi je suis si heureuse que ce nouveau poste ne me permette pas seulement de relever un nouveau défi professionnel et de rester en contact étroit avec mes anciens collègues, mais aussi de rester dans la région !