Deux professeurs de la Faculté STI obtiennent un financement Melexis
Adrian Ionescu et Hatice Altug recevront des financements de l’entreprise Melexis afin de développer des capteurs dans le domaine de la santé numérique. Ils ont été sélectionnés suite à un appel à projets mené dans le cadre du programme d'affiliation industrielle proposé par l’Institut d’Électricité et de Microtechnique (IEM).
En 2023, l’IEM de la Faculté des sciences et techniques de l’ingénieur a lancé un programme d'affiliation industrielle (IEM-IAP) dans le but de créer des relations à long terme avec des entreprises. Leader mondial dans le domaine des capteurs pour les applications automobiles, la société belge Melexis est le premier membre du programme à bénéficier de ses avantages. Le site suisse de Melexis emploie environ 80 personnes et héberge le laboratoire d'innovation.
Dans le cadre de leur collaboration, Melexis et l’IEM ont démarré un appel à projets dans le domaine des capteurs pour la santé et le bien-être. L'objectif était d'explorer des solutions innovantes afin d’améliorer la précision, la fiabilité et l'accessibilité des données de santé au moyen de nano- et microsystèmes.
Grâce à ce programme de financement, d'environ CHF 200 000 par projet, les scientifiques de l'EPFL auront l'opportunité de travailler sur des applications à fort potentiel d'impact sociétal, tout en bénéficiant de l'expertise de Melexis dans le développement de nouveaux produits et de nouvelles solutions industrielles.
Le 8 mai, à l'occasion de la visite de Marc Biron, CEO de Melexis, et d'une délégation de l’entreprise à l’EPFL, les deux gagnants du premier appel à projets ont été annoncés. La sélection a été effectuée par un jury composé de trois professeurs de l'IEM et de trois collaborateurs de recherche de Melexis.
Adrian Ionescu, directeur du Laboratoire de dispositifs nanoélectronique (Nanolab), a été sélectionné pour sa proposition « Real-time monitoring of stress hormone with wearable graphene sensors in the interstitial fluid » (Surveillance en temps réel de l'hormone du stress à l'aide de capteurs au graphène portables dans le liquide interstitiel). Hatice Altug, directrice du Laboratoire des systèmes bionanophotoniques (BIOS), a quant à elle convaincu par son projet « Optoelectronic on-chip plasmonic biosensor enabled by quantum tunneling based light emission » (biocapteur plasmonique optoélectronique sur puce basé sur l'émission de lumière par effet tunnel quantique).