Criticité des systèmes solaires - doctorat Pietro Florio
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Toujours plus d'électricité et d'eau chaude proviennent de systèmes solaires intégré’s aux façades et toitures : mais quelle place ces installations solaires peuvent-elles prendre dans des quartiers à fort intérêt historique ou architectural ? Dans sa thèse de doctorat, défendue le 14 septembre 2018, Pietro Florio, diplômé en architecture du Politecnico di Torino, explore les possibilités d'intégration urbaine d'installations solaires en fonction de l’ensoleillement, de la sensibilité contextuelle et de la visibilité.
On constate, dans les zones urbaines, une recrudescence de dispositifs solaires thermiques et photovoltaïques sur l’enveloppe des bâtiments, qui comprennent à la fois des toitures et des façades. Cette transformation du parc immobilier s'opère souvent sans considération pour la qualité d'intégration architecturale, souhaitable dans un contexte urbain donné et dépendant de sa sensibilité socio-culturelle propre et de la visibilité des installations solaires depuis l'espace public.
La notion de visibilité est explorée dans cette thèse d’un point de vue physique, géométrique et psychologique. Plusieurs méthodes d'évaluation sont employées, dont une nouvelle méthode de définition de la visibilité, tenant compte de l’atténuation visuelle due la distance d’observation. Des données vectorielles 3D sont utilisées comme base d'extrapolation des résultats et pour une visualisation efficace. A partir de ces premiers développements, un outil de ‘cross-mapping’, superposant visibilité et sensitivité urbaine à l’ensoleillement potentiel, sera mis à disposition des planificateurs urbains en vue de l’exploitation de l'énergie solaire.
Potentiel solaire et visibilité évaluée pour un quartier de la ville de Genève
La thèse de Pietro Florio était dirigée par le Prof. Jean-Louis Scartezzini et Dr Maria Cristina Munari Probst.
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