Charlotte Grossiord obtient la bourse de la Fondation FPFS

© Alain Herzog

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Professeure assistante Tenure Track en écologie terrestre et directrice du Laboratoire PERL de l’EPFL, Charlotte Grossiord vient de recevoir la bourse de recherche de la Fondation Philanthropique Famille Sandoz (FPFS)-Monique de Meuron pour la relève universitaire.

Charlotte Grossiord, directrice du Laboratoire d’écologie végétale (PERL) de l’EPFL, est lauréate du concours 2020 du programme de la Fondation philanthropique Famille Sandoz-Monique de Meuron pour la relève universitaire. Cette bourse de recherche, décernée une fois par an à une ou un professeur assistant désigné par chacune des universités de Suisse romande, récompense suite à un examen d’une commission ad hoc le meilleur candidat en Sciences expérimentales. Un second prix récompense un candidat en Sciences humaines. « Je ne m’attendais pas forcément à être lauréate, car la compétition est rude. Nous sommes très contents au laboratoire », se félicite la scientifique. Le prix offre l’équivalent du salaire de la professeure et celui d’un assistant diplômé pendant deux ans, renouvelables deux fois pour une année, et alloue un crédit unique de start-up.

Installée à l’EPFL depuis mars 2020, spécialiste en physiologie des arbres, Charlotte Grossiord se focalise sur le potentiel de survie et d’acclimatation des écosystèmes forestiers face aux évènements extrêmes associés au changement climatique, comme les sécheresses et les canicules. Elle a attiré l’attention au niveau international grâce à ses travaux sur la contribution de la biodiversité à la résistance des forêts au changement climatique. Travaillant autant en environnement naturel dans plusieurs régions du monde qu’en laboratoire, Charlotte Grossiord utilise notamment des chambres de croissance contrôlant la température et l’humidité pour étudier en conditions réelles les effets de la sécheresse sur les arbres.

La bourse de la Fondation Famille Sandoz lui permettra dans un premier temps d’embaucher un nouveau post-doctorant et d’augmenter le personnel de son laboratoire. « Nous allons aussi acheter un drone qui sera équipé de caméras thermiques, à utiliser sur différents sites pour observer l’impact du réchauffement climatique sur la thermorégulation des arbres », explique-t-elle.

Charlotte Grossiord collabore étroitement avec l'Institut fédéral de recherche WSL, qui cofinance son poste de professeure avec l’EPFL.