Asclepios: en route pour la Lune!

Le projet Asclépios, mené par des étudiantes et étudiants de l’EPFL, a pour but est de simuler une mission lunaire tout en restant sur Terre. Pendant plus d’une semaine, six vrais-faux astronautes ont vécu dans la copie d’une base spatiale, en plein cœur de la montagne du Grimsel. Récit de cette expérience presque extraterrestre.


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Personne ne peut soupçonner où ils vont, ni où ils s’apprêtent à passer les jours à venir. En ce début du mois de juillet, trois étudiantes et trois étudiants de l’EPFL, et d’ailleurs, ont décidé d’aller vivre sur une base lunaire. Pendant plus d’une semaine, ils seront des astronautes analogues, c’est-à-dire de vrais faux astronautes qui simuleront une expédition spatiale sur la Lune, tout en restant sur Terre. C’est la mission Asclépios, menée par et pour des étudiants.

L’endroit choisi pour poser leur combinaison spatiale n’est autre qu’un tunnel sous la montagne du Grimsel, dans les alpes bernoises. Pour y accéder, il faut se rendre au pied d’un barrage, puis se laisser engloutir par la montagne. Après avoir roulé en minibus plusieurs minutes dans un souterrain obscur, il ne fait plus que treize degrés au cœur de la roche. Le taux d’humidité dépasse 80 %, la lumière naturelle ainsi que le réseau ont disparu.

À l’école primaire de Guttannen, à quelques kilomètres des tunnels du Grimsel, les étudiants ont transformé la salle de gym en centre de contrôle. Ils suivent 24 heures sur 24 ce qu’il se passe dans la base et demeurent en contact permanent avec les astronautes. En fin de journée, le décollage approche. On se souhaite bonne chance et l’on se donne les ultimes recommandations. « On croit en vous. Faites que cette mission soit un succès. See you on the moon », déclare Chloé Carrière, étudiante à l’EPFL et présidente de l’association Space@yourservice qui organise la mission Asclépios, aux astronautes analogues. Après les dernières accolades, ils montent dans le minibus qui les conduit directement dans le tunnel. Lundi, à 18 heures tapantes, ils referment la porte de leur base spatiale pour huit jours d’isolement et d’autarcie. Tout le monde a le sourire aux lèvres.

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