Apéro-philo #3 - Pourquoi (encore) travailler? - avec Hugues Poltier
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Le travail épuise et rend malade – la souffrance au travail est devenue l’un des grands maux/mots de l’époque -, il ne permet pas de réduire les inégalités ni d’éradiquer la misère, il participe de l’anthropocène. En outre, dans des sociétés toujours plus numérisées et robotisées, nombre de tâches professionnelles sont rendues obsolètes et l’ambition d’offrir un emploi à toutes et tous paraît toujours plus irréaliste.
Alors pourquoi encore travailler? Et si le travail a toujours tenu une place centrale dans la vie des individus et des collectivités, pourquoi semble-t-il aujourd’hui avoir perdu son sens?
Et vous, pensez-vous que travailler a encore du sens? de l'avenir? Quelles sont vos réflexions sur ce sujet?
Pour cette troisième rencontre de l'apéro-philo, nous avons le plaisir d'accueillir Hugues Poltier, maître d’enseignement et de recherche en philosophie politique à l’Université de Lausanne. Spécialisé en philosophie moderne et contemporaine, Hugues Poltier s’intéresse tout particulièrement aux questions touchant à la démocratie, la justice, l'émancipation-domination, l'égalité-inégalité, ceci dans la lignée des pensées de Castoriadis, Rancière, Lefort, Derrida, Badiou, etc. Il est également chargé de cours au Collège des humanités de l'EPFL où il enseigne l’éthique sociale et politique et l’éthique de la recherche scientifique.
Hugues Poltier est le co-auteur, entre autres, de « Vers de nouvelles dominations dans le travail ? » (Payot 2001) et « Travail et fragilisation » (Payot, 2004), “Revenu de base inconditionnel, valeur, domination”, (A Contrario, 2015/1). A lire aussi : Marx et la question politique après les totalitarismes.
Les apéros-philo sont ouverts à toutes et tous, sur inscription:
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