Une boîte à outils pour créer sa start-up

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Que vous soyez étudiants, doctorants, post doctorants, diplômés de l’EPFL, de l’UNIL ou de toute autre haute école suisse, si vous rêvez de créer votre entreprise, si vous avez un projet à réaliser, on vous aide à relever les manches en six mois ou en 54 heures.
Venturelab est un programme national de la Commission pour la technologie et l’innovation (CTI) soutenue par la Confédération. Les nombreuses formations proposées y sont gratuites, elles soutiennent les entrepreneurs en devenir et suivent ceux déjà confirmés.
Cette année, son action commence le 21 février prochain avec le «venture challenge». Pendant un semestre, des professionnels donnent, à raison d’une fois par semaine, les outils indispensables pour lancer une entreprise: stratégie commerciale, marketing, plan d’affaires, constitution d’une équipe gagnante… Cette formation de base accueille 25 participants par semestre. Elle est prodiguée en français en hiver et en anglais en automne.
Du 2 au 4 mars prochain, le Rolex Learning Center accueillera la deuxième édition du « Start-up Weekend ». Un rendez-vous destiné à tous ceux qui aiment les défis et n’ont pas peur de se lancer dans l’aventure de la création d’entreprise en 54 heures seulement. Avec au programme des rencontres avec des développeurs, des spécialistes du marketing ou des designers.
"En 2011, nous avons compté 3602 participants pour l'ensemble de nos formations sur tout le territoire suisse, ce qui représente une hausse de 17% par rapport à 2010", explique Pascal Vermot, chargé de communication de venturelab. Depuis l’automne 2007, plus de 200 projets de start-up ont été financés. Ces start-up ont réussi à leur tour à lever pour près de 200 millions de financement et créé plus de 1000 emplois. Parmi quelques success stories de start-up lancées par des participants « venturelab » :
- Abionic, start-up issue de l’EPFL, a développé des biocapteurs, véritables laboratoires miniatures. Ils permettent le diagnostic des allergies au cabinet du médecin. L’appareil devrait arriver sur le marché en 2013.
- Dacuda, une spin-off de l'ETHZ qui a réussi à commercialiser sa souris-scanner à main auprès du géant coréen LG. Les deux co-fondateurs de cette société se sont rencontrés lors d'un venture challenge à Zurich.
- Lemoptix, une spin-off de l'EPFL qui a signé en septembre dernier un gros contrat de partenariat avec le groupe japonais Hamamatsu Photonics. Ses fondateurs ont mis au point des pico-projecteurs intégrables dans de petits supports tels que des téléphones mobiles.
Si vous êtes intéressés : inscriptions sur le site de venturelab
www.venturelab.ch
http://lausanne.startupweekend.org.