QGel, spin off de l'EPFL, lève 12 millions de dollars de fonds privés

© 2016 EPFL Alain Herzog

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La société QGel développe un gel synthétique dans lequel les cellules peuvent croître comme elles le feraient dans le corps humain. Une nouvelle technologie qui apporte plus de fiabilité à la recherche de médicaments anticancéreux. La start-up vient d’annoncer une levée de 12 millions de fonds privés qui lui permettront, notamment, d’élargir son offre.

Installée à l’Innovation Park de l’EPFL, QGel est née en 2009 d’une collaboration entre Colin Sanctuary, cofondateur et PDG de la start-up, et Matthias Lütolf, pionnier des gels 3D et professeur à l’EPFL. La start-up, qui ambitionne d’améliorer la découverte de médicaments anticancéreux, vient de recevoir un financement de 12 millions de dollars de la part d’investisseurs privés.

QGel développe un gel synthétique - analogue à l’organisme vivant qui entoure les cellules dans le corps humain et assure leur croissance - dans lequel les cellules cancéreuses se développent comme elles le feraient dans le corps humain pour former un organe. Cette technologie permet ainsi aux scientifiques de tester des médicaments sur des mini-organes cultivés en 3D in vitro avant de les tester sur les patients eux-mêmes.

QGel commercialise d’ores et déjà des gels pour la recherche de médicaments contre 24 types différents de cancers, et sa technologie permet également leur production à échelle industrielle pour l’industrie pharmaceutique. Ce nouveau financement permettra à QGel d’accélérer son internationalisation et d’élargir sa gamme de gels.