L'EPFL Doctorate Award met la chimie à l'honneur

Rainer Beck et Bruce Yoder © Alain Herzog

Rainer Beck et Bruce Yoder © Alain Herzog

Ancien membre de l’équipe du Laboratoire de chimie physique moléculaire, Bruce Yoder a reçu une récompense pour son doctorat. L’EPFL Doctorate Award distingue les travaux de qualité exceptionnelle et vise à encourager les carrières dans la recherche. Un but atteint avec le chimiste.

Actuellement, Bruce Yoder est postdoc à la University of British Columbia, à Vancouver, au Canada, grâce à une bourse du Fonds national suisse de la recherche. Le chercheur est spécialement revenu en Suisse pour recevoir l’EPFL Doctorate Award. Ce prix est décerné chaque année aux deux meilleures thèses de l’EPFL. En récompensant ses recherches, l’école mise sur un scientifique prometteur. Avant de repartir outre-Atlantique, le chimiste américain a répondu à quelques questions.

Quelle a été votre réaction en apprenant que vous aviez gagné le prix ?

J’étais étonné, pour moi c’est fantastique. Je me suis senti encore plus fier d’être membre de l’EPFL. C’était une troisième bonne nouvelle cette année. Il y a d’abord eu la publication de nos résultats dans Science, puis la bourse du Fond national suisse pour faire mes recherches au Canada et finalement ce prix.

Pensiez-vous que vos travaux seraient distingués ?

Nos résultats suscitent un grand intérêt pour la recherche fondamentale et pourrons conduire un jour à des résultats importants pour l’industrie. Les domaines concernés sont notamment la production d’hydrogène et de syngas, qui est utilisé dans la fabrication de nombreux produits chimiques industriels. Nous avons montré que les réactions du méthane gazeux sur une surface de nickel dépendent de l’alignement des molécules du gaz avec la surface. Notre découverte a été une surprise dans ce domaine.

Comment envisagez-vous la suite de votre carrière ?

Mon but est de trouver un poste dans la recherche académique. Durant les deux prochaines années, je vais continuer à travailler dans le domaine de l’analyse des aérosols. Ensuite, je prévois de développer un plan de recherche indépendant qui me permettra d’utiliser les outils que j’ai acquis durant mon doctorat et mon postdoc. J’aimerais beaucoup revenir en Suisse un jour. Il y a de belles opportunités ici. Je garde de bons contacts avec l’EPFL. Par exemple, actuellement, je travaille encore avec mon professeur, Rainer Beck, sur un nouvel article qui complète la première publication faite dans Science.

Lien :
http://library.epfl.ch/theses/?au=yoder&ti=&sc=&yr=&nr=&adv=&access=&send.x=0&send.y=0