L'EPFL a survécu à la «fin du monde», millésime 2012

Malgré les prédictions, un nouveau jour s'est levé ce matin sur la Terre... © photos.com

Malgré les prédictions, un nouveau jour s'est levé ce matin sur la Terre... © photos.com

Si vous pouvez lire ces lignes, c’est que le 21 décembre 2012 n’aura été qu’un solstice d’hiver comme les autres. Nous pouvons donc être sereins… jusqu’à la prochaine annonce d’apocalypse !

Encore raté ! Une nouvelle fois, astrologues et voyants de tout poil ne sont pas parvenus à prédire avec précision la date de la fin des temps. Le 21 décembre 2012, qui marquait selon certaines interprétations la fin du dernier cycle «planifié» du calendrier Maya, n’aura finalement débouché que sur… le 22 décembre 2012. Et sur les fêtes de fin d’année, que nous vous souhaitons joyeuses, soit dit en passant.

Deux jours avant ce «jour J», Science ! on tourne avait réuni une astronome active à l’Observatoire de Genève, Sylvia Ekström, et un professeur honoraire de littérature française de l’Université de Lausanne, Jean Kaempfer. Tous deux ont évoqué au cours de ce café scientifique de l’EPFL ce que pouvait signifier la «fin du monde» dans leur domaine de compétence.

Ainsi, à une échelle qui se compte en milliards d’années, il y a fort à penser qu’en effet notre pauvre Terre terminera sa carrière de creuset du vivant soit sous les coups de chalumeau d’un soleil devenu beaucoup trop grand, soit par épuisement du combustible en fusion au cœur de la planète, soit encore à la suite d’une collision avec un corps céleste. A plus court terme, les astronomes ne prévoient heureusement rien de si alarmant…

Mais les échéances apocalyptiques, plus ou moins sérieusement calculées, font toutefois régulièrement leur retour dans l’opinion publique. Et ce n’est peut-être pas sans raison : prévoir la fin du monde, que ce soit pour des causes naturelles ou anthropiques, et la décrire dans des œuvres de fiction, c’est aussi une façon de prendre conscience de la fragilité de la planète ou de l’humanité, rappelait Jean Kaempfer. De la même manière, mettre en scène dans la littérature quelques rares survivants d’une Apocalypse donne à réfléchir : comment s’y prendrait-on pour reconstruire l’humanité à partir d’une table rase ?

Puisqu’un sursis nous a été accordé, profitons-en pour approfondir nos réflexions sur la question. Elles pourront être nourries grâce à la bibliographie réalisée par l’équipe de la Bibliothèque de l’EPFL, et en visionnant à nouveau cette édition de Science ! on tourne.

Science! on tourne - Episode 8 from Mediacom EPFL on Vimeo.