Au carrefour de la science, des arts et de la société

© EPFL / Kengo Kuma

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Un partenariat public-privé a permis le lancement en août dernier de la construction du bâtiment Under One Roof. Conçu par l’architecte japonais Kengo Kuma, il rassemblera sous un unique toit trois espaces dédiés aux interactions entre sciences, arts et société.

La première pierre symbolique du projet Under One Roof a été posée aujourd’hui, 6 mois après le début d’un chantier qui devrait s’achever en automne 2016. Le bâtiment en construction, dont le coût total s’élèvera à 39 millions de francs, est financé pour près de la moitié (18 millions) par la Confédération. Le solde provient du mécénat, avec la participation de la marque horlogère Rolex, de la Fondation Gandur pour l’Art et d’un groupe de partenaires associés au Montreux Jazz Digital Project.

Longiligne et spectaculaire, le bâtiment encore désigné par son nom de projet (Under One Roof) est conçu par l’architecte japonais Kengo Kuma et construit par l’entreprise générale Marti Construction SA. Le cœur de l’EPFL sera dès lors animé d’une nouvelle dynamique, articulée autour des trois espaces qu’il rassemblera sous son toit de près de 250 mètres de long. Tous ont en commun leur ambition de faire dialoguer la science, les arts et la société, sous des formes qui leur seront propres.

Au nord du nouvel ensemble, un premier espace sera dédié à la mise en valeur des projets de recherche phares de l’EPFL. Dans un esprit de partage de la connaissance et d’interaction avec le grand public, le but de cet espace est de mettre en scène à travers une scénographie ambitieuse les grands enjeux scientifique, technologique et de société auxquels ces projets cherchent à répondre. Ouvert sur l’Esplanade et principal lieu de rencontre du campus, il se veut une nouvelle agora ouverte à tous. Soutenu par Rolex, il abritera dans un premier temps deux projets de portée internationale : une exposition consacrée au Human Brain Project, auquel la marque est par ailleurs associée, et le Venice Time Machine. Le soutien de Rolex à cet espace s’inscrit dans le prolongement de celui qu’elle apporte déjà à l’EPFL via le Rolex Learning Center. Selon Bertrand Gros, président du conseil d’administration de Rolex SA, « le Rolex Learning Center a donné un écrin audacieux aux sciences de l’apprentissage. Nous accompagnons dorénavant l’EPFL vers une nouvelle frontière du savoir, celle des interactions entre technologies, patrimoine culturel et société. Et nous nous réjouissons de contribuer à rendre accessible à un large public les projets scientifiques majeurs d’aujourd’hui et de demain.»

Un espace de recherche et d’expérimentation muséale occupera le deuxième espace, au centre du projet. Il servira de laboratoire d’expérimentation des scénographies du futur, permettant aux nombreuses recherches en humanités numériques de tester en situation les innovations muséographiques de demain. « Créer des interfaces nouvelles entre visiteurs et œuvres exposées, augmenter l’expérience, faciliter la compréhension historique et symbolique d’une œuvre… Tels sont les objectifs de cet espace qui vise à rendre le musée plus accessible, compréhensible et proche des visiteurs », relève Jean Claude Gandur, président de la Fondation Gandur pour l’Art (FGA). Partenaire financier de ce pavillon, la FGA participera également à l’élaboration de son contenu en concevant les programmes d’expositions en étroite collaboration avec l’EPFL, en mettant à disposition des œuvres de sa collection, et par le biais de recherches menées dans le cadre de la nouvelle Chaire Fondation Gandur qui vient d’être annoncée. Lieu d’expérimentation avant tout, le pavillon sera ouvert au public et s’enrichira de partenariats futurs avec d’autres institutions.


Le Montreux Jazz Café at EPFL, enfin, occupera la partie sud du bâtiment, ouvrant sur le lac Léman. Plus qu’un espace de restauration, et grâce au soutien d’Audemars Piguet SA, le café sera également un lieu d’expérimentation dédié à la valorisation des archives audiovisuelles du Montreux Jazz Festival, numérisées par l'EPFL et comportant plus de 5’000 heures d'enregistrements (inscrites en 2013 au registre de la Mémoire du monde de l’UNESCO). Le public aura l’opportunité d’y avoir accès, notamment au travers de dispositifs de visualisation et de navigation en immersion développés à l’EPFL. Ces opérations de numérisation et de valorisation, rassemblées dans le projet Montreux Jazz Digital Project, ont pu être réalisées grâce à l’implication d’Audemars Piguet, mais aussi d’autres partenaires qui ont joint leurs efforts à cette initiative – Logitech SA associé notamment au développement des démonstrateurs, la Fondation Ernst Göhner, Amplidata, la Fondation Lombard Odier, la Loterie Romande, ainsi que des mécènes privés.


Auteur: EPFL / FGA / Rolex

Source: EPFL


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© 2015 Kengo Kuma & Associates
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© 2015 EPFL/Alain Herzog
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